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Classé dans (Des nouvelles des anciens) par Aloïs le 12-02-2017

Clin d’oeil à l’une de mes auteures préférées… La Comtesse de Ségur…

Il y a longtemps que je n’ai pas écrit ici… Je pourrais parler des actualités, Trump, Fillon, les élections 2017… Mais je me suis lassée de ces sujets, tout le monde en parle en permanence, à tour de rôle. De ce fait, je suis passée de France Culture à France Musique le matin et le soir (vive le jazz !).

Bref, passons. Vu que je suis en seconde, j’ai décidé de vous parler du lycée GT. J’aurais bien voulu vous parler aussi des LP, ou des CFA, de l’apprentissage et c… Mais je ne puis, je ne connais pas ces sujets, pardonnez-moi. Vu que c’est le moment des excuses, je vous prie de pardonner la longueur de cet article : bon courage ! Je ne puis me retenir d’écrire, je suis comme je suis 😀 .

 Pour moi, en troisième, le lycée c’était un rêve ; il y avait les grands, une nouvelle façon de travailler, beaucoup plus d’autonomie et de défi… Pour vous, le lycée, est-ce plutôt un environnement de travail nouveau ou bien un rêve d’indépendance ? Dans les deux cas, si vous choisissez le lycée GT, vous serez servis !

J’ai été surprise, à la rentrée, du peu de temps que les profs passent avec nous pour nous  « introduire » au lycée, mais aussi de mon emploi du temps : moins d’heures qu’en troisième ! (en même temps avec euro, latin et média… J’étais bien chargée !). Il y a aussi de nouvelles matières comme le SES pour moi, le PFEG pour les autres (je dois vous dire que c’est selon moi un choix un peu illusoire : préfères-tu faire de l’économie ou de l’économie ? Parce que oui, dans les deux cas, c’est plus d’économie que de sociologie ou de gestion…). Mais il n’y a pas que cela, il y a aussi la matière optionnelle. A George Sand, normalement, j’aurais dû aller à Branly. Suite à une dérogation et pour les options (Littérature et Société dont je vais vous parler, et latin.), j’ai été affectée à Berthelot, que j’ai visité et qui m’a beaucoup plu (en plus d’être à cinq minutes à pieds de chez moi). Mais suite à un déménagement intempestif, je me suis retrouvée au lycée André Theuriet de Civray, à environ 45km de chez moi tandis que les lycées de Poitiers sont à maximum 30km de chez eux (pour ceux du centre-ville)… Autant dire que les lois de la sectorisation des établissements scolaires sont impénétrables… Mais je n’en changerai pas !

J’ai donc pu faire littérature et société au lycée, 1h30 par semaine. Le cycle était divisé en deux  parties : la première moitié avec une professeure d’histoire, et la seconde (et actuelle) avec un professeur de français.
Pendant la première partie, nous avons parlé des discours d’hommes célèbres (Pétain, De Gaulle, André Malraux en hommage à Jean Moulin, Luther King, François Hollande !). C’est dommage de n’avoir pas eu le temps d’en parler au collège à l’occasion des cours d’histoire ou de français, mais l’année est courte et les programmes sont longs…
Puis, comme notre professeure apprécie l’époque de la Shoah, notre objet d’étude (au « collège titre de séquence ») a été « La Shoah au cinéma ». Et alors imaginez trente-cinq Adolescentes dans une salle aux sept fenêtres aux volets fermés (pour ceux qui fonctionnent…), avec devant eux « Nuit et Brouillard » (doux souvenirs…), « Au revoir les enfants », « le pianiste », « Amen », « la liste de Schindler », « la rafle »… Très joyeuse période !
          Actuellement, notre objet d’étude avec le professeur de français est : « les représentations du pouvoir du XVIIe au XIXe siècle ». Alors, nous devons, les autres zélèves de L.S. et moi, faire par groupes de trois un exposé sur un tableau qui représente le pouvoir d’un homme,  d’une femme, d’un régime politique. Tandis que certaines de mes comparses ont eu la chance d’étudier les tableaux de Napoléon, de Louis XIV ou d’Henri IV, mon groupe doit étudier la « Réception des ambassadeurs siamois par l’empereur Napoléon III », de Jean-Léon Gérôme… Autant dire que les renseignements sont plus rares dans les livres….

Enfin, vous avez le choix entre de multiples options, choisissez ce qui vous plaît : pour ma part, j’ai choisi L.S. parce que je voulais faire S et donc profiter pendant un an de toute la beauté de la littérature française.

Cela me permet alors d’aborder le sujet de l’orientation !  Eh oui, encore elle ! Et vous en entendrez parler à nouveau en Terminale (les pauvres, quelle pression ils ont avec les APB, admission post bac ou le choix de l’école qu’on veut faire après le lycée).
En seconde, c’est le choix de la filière. Alors, pour les générales, il y a les classiques L, S et ES, mais un nombre complètement fou de filières technologiques, à commencer par la STMG. Mais ce n’est pas la seule : il y a aussi ST2I, STI2D, ST2A et c… Autant dire qu’arrivé devant la feuille, soit on a fait les recherches et on sait ce que veulent dire ces acronymes, soit on est complètement perdu, puisqu’au lycée, l’autonomie veut aussi dire « Débrouillez-vous pour choisir votre orientation, et si nous pensons que vous pouvez le faire vous le ferez ».
Je ne veux pas bifurquer dans une première technologique, du coup, pour définir mon avenir, j’ai le choix entre Scientifique, Littéraire et Economique.
 
          J’ai toujours voulu faire S. Je voyais mon avenir déjà tracé : Bac S, Faculté de médecine puis médecin. Mais… Le lycée c’est aussi une remise en question de tout ce qu’on pensait depuis le début. Voyez-vous, en fonction de leur discipline, les professeurs essaieront de vous convaincre que telle filière est mieux que telle filière… Mais… Voilà j’hésite ! Je me sens plus littéraire que scientifique ! Je préfère commenter des textes plutôt que de résoudre des équations à une inconnue…
« Mais en L, on trouve moins de métiers qu’en S ». Pas forcément si l’on a une idée précise de ce que l’on veut faire… Et voici que je me retrouve à rêver de Sciences Po, une école où l’on peut étudier beaucoup de matières intéressantes, et que beaucoup
  de politiciens ont fait avant de faire l’ENA (école nationale d’administration, qui forme les hauts fonctionnaires)… Mais voilà, j’aimerais faire du droit international, pour une ONG un jour peut être… Mais ce n’est pas mon seul « rêve »…

Le lycée, c’est un sacré chamboulement de tout ce qu’on est… Bon courage à vous, futurs lycéens, futurs apprentis, bon courage aux futurs-ex troisièmes…

(Pardon pour les 1065 mots !)

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Quel que soit le résultat du vote aux élections des Miss Georgettes, j’ai, pour ma part, un peu en avance sur le scrutin, élu les deux Miss Georgettes de mon cœur : N’Aïssita et Prisca.

Hier, ces deux Miss ont non seulement donné leur matinée entière pour aider les professeurs à recevoir les parents des futurs zélèves de sixième du collège, dans le cadre des portes ouvertes (comme tous les guides, à qui on doit également un très grand merci pour leur implication dans cette matinée), mais en plus, elles ont pris la main, et animé les séances à la place de leurs professeurs  !

Option media, accompagnement éducatif, Zumba, école ouverte-atelier pâtisserie : elles sont partout ! C’est d’ailleurs la réflexion qu’a faite un papa, “on les retrouve dans toutes les activités du collège !”. Ce sont elles qui présentaient aux parents d’élèves les bénéfices à s’inscrire dans ces activités, tout en soupirant à quel point on est bien dans notre collège, et que la perspective de le quitter fin juin n’est pas très rassurante…

Donc, pour ce duo chic et choc, podium ! Et à la première place ! Parce qu’en prime, on a eu droit, en salle 117, à plusieurs démonstrations de Zumba, en musique et en rythme, avec Mme Douzi dans le rôle de maître de danse, Prisac et N’Aïssita dans le rôle des zélèves-danseuses  ! Gageons que notre salle était la plus animée !

A. Dibot.