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Kézaco ? Il s’agit du titre d’un concours national ouvert aux adolescents, aux élèves : une façon de réfléchir aux différences et inégalités entre les sexes dans le but de lutter contre le sexisme. Ce concours offre l’opportunité aux zélèves de réaliser un court-métrage présentant une proposition pour lutter contre le sexisme. C’est à ce concours que préparent nos Drôles de Dames Picou-Vaye-Trillaud cette semaine, dans le cadre des ateliers pédagogiques de la désormais très célèbre semaine décloisonnée.

Plutôt intéressant, non ? Je ne cache pas (oh, ce “je” tout plein d’ego !) que si j’avais été élève en 2014 à George Sand, c’est cet atelier que j’aurais choisi en voeu n°1, (et l’atelier Affaire Classée en voeu n°1 ex-aequo, n’abusons pas ;)). On offre aux zélèves un espace d’expression et on ouvre la boîte à idées sur un sujet qui est une des préoccupations majeures de nos zados : la différence et la lutte contre les stéréotypes et les préjugés.

 

Alors, féminisme ? Sexisme à l’envers ?  Et pourquoi donc trois femmes pour animer cet atelier ? Et pourquoi avoir choisi ce concours où l’on ne parle quand même que de la place de la femme dans la société ? Et pourquoi tant de blabla autour d’un sexe faible, pendant qu’on y est, non ?  C’est vrai ça, après tout : qu’est-ce que ça peut faire, que la femme soit l’avenir de l’homme pour le poète ? En attendant, on le lit dans ce Torchon en rubrique “brèves de comptoir” : “la femme st faite pour rester à la maison”, c’est une partie de notre génération d’ados qui le pense.

Lutter contre les stéréotypes ? Défaire les préjugés ? Rappeler que la femme a le droit de voter, de travailler, de s’émanciper, de faire des études, d’avorter, de prendre la pilule, de disposer de son corps ? A quoi bon ? Tout cela n’est qu’évidence !

A l’évidence, pourtant non : une petite piqûre de rappel ? Et nos Trois Drôles de Dames se lancent dans l’entreprise de démolition des préjugés sexistes : trois femmes, c’est un hasard ! Si l’éducation nationale est un métier féminin, à qui la “faute” ? Rassurons nos lecteurs, le groupe d’élèves inscrits est, lui, mixte 😉

Et nous remercions ces zélèves qui ne manqueront pas de nourrir par leur réalisation quelques colonnes de notre Torchon, en rubrique “Pink Paillettes, UN JOURNAL DE FILLES ECRIT POUR LES GARCONS” Parce qu’en côtoyant les zélèves au quotidien, en dehors de leur structure familiale, nous savons bien, nous, qu’il est capital d’éduquer à l’égalité des sexes, pour ne plus entendre remettre en question les droits des femmes.

Alors, féminisme ? Assurément pas : éducation. Parce que nos zados aiment libérer leur parole et, croyez-nous, par moments, on en entend de toutes les couleurs 😉