Cette année, pour tous les sixièmes, l’accompagnement continu a été mis en place. L’accompagnement continu ? Kézako ?
Il s’agit d’ateliers organisés par les professeurs pour les élèves. Les élève doivent en choisir un parmi les huit suivants.
Mesdames Brunel et Mayer s’occupent d’un atelier correspondance avec des enfants étrangers ;
Madame Delabie supervise l’atelier cinéma ;
Madame Martin Romo anime l’atelier culture espagnole ;
Mesdames Randrianarisoa et Ilott s’occupent d’un atelier jeux en anglais ;
Monsieur Eklu s’occupe de l’atelier Journal (l’oeil d’N Gaia) ;
Madame Douzi anime l’atelier écriture politique ;
Mesdames Vaye et Mayer supervisent l’atelier presse scientifique ;
Enfin, Madame Massez s’occupe de l’atelier culture autour des contes.

Ce projet d’ateliers est coordonné par Mme Brunel-Gadet, professeur de Physique Chimie, et M. Santa-Cruz, professeur de français. Ce sont des volontaires. Afin d’en savoir plus, j’ai interrogé M. Santa-Cruz qui m’a renseignée sur les ateliers ci-dessus.

Ce projet d’ateliers fait partie de la réforme des collèges. Sur le papier, c’est une bonne chose. Cependant, c’est assez contraignant pour les élèves, qui, quand ils sont externes, ont moins de temps pour manger. On ne sait pas si ces ateliers seront reconduis l’an prochain, mais les élèves sont globalement satisfaits de leurs ateliers.

Le jeudi, de 13h à 14h, a lieu l’atelier presse scientifique au CDI, animé par Mmes Mayer et Vaye. Neuf élèves y participent, principalement des élèves de 6eme 3 (et un de 6eme 5 ainsi que deux de 3eme) .
L’atelier presse scientifique, c’est une heure durant laquelle quelques élèves vont chercher des articles qui les intéressent dans des magazines comme Science & Vie Junior. L’atelier a lieu sur une période.
A la fin de cette période, chaque élève a rédigé un texte sur ce qu’il a recherché et appris.

Les sujets traités sont intéressants, très variés : les plantes, les animaux, les dinosaures, l’astronomie. De plus, chaque passage d’élève est ponctué par des questions de leur camarades ainsi que des remarques de Mmes Vaye et Mayer. On y apprend alors beaucoup de choses.
A la fin de cette période, après le passage des élèves, j’ai posé quelques questions aux élèves, puis à Mesdames Mayer et Vaye concernant cet atelier :

Pourquoi avez vous fait cet atelier ? Cela vous plaît-il ? Pourquoi ?

Certains élèves disent qu’ils sont un peu obligés (l’accompagnement continu est obligatoire). D’autres élèves aiment participer à cet atelier parce qu’ils y apprennent plein de choses.

Que préférez vous faire à l’atelier Presse Scientifique ? Qu’aimez vous moins faire ?

Aller sur Internet, se renseigner sur des sujets à traiter, présenter les articles.

Lire et écrire est l’activité un peu moins aimée de l’atelier.

Cela vous dérange-t-il de commencer à 13h le jeudi ?

Cela dérange les externes, majoritaires dans le groupe, car ils n’ont pas beaucoup de temps pour manger.

(merci à Medhi, Cassidy, Noella, Tom, Keivan, Axel et Adel, qui ont accepté de répondre à mes questions) .

Questions à Mmes Vaye et Mayer :

Aimez vous animer cet atelier ? Pourquoi?

” Je travaille avec des élèves que je ne connais pas, et que je n’ai pas en classe ” dit Mme Vaye. (Les élèves découvrent que Mme Vaye est professeur de SVT) . C’est aussi une façon  différente de travailler par rapport aux cours.

” C’est un peu mon métier de voir les élèves s’approprier des informations et retenir l’essentiel, ajoute Mme Mayer. De plus, travailler en petits groupes est mieux car on peut accompagner les élèves un peu plus “.

Fév
11
Classé dans (L'actualité au collège) par jaime le 11-02-2016

lesprofsgs

Jour de carnaval à George Sand ! Les profs ont joué le jeu. Alors vous préférez les originaux ou les copies ?

Fév
04
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 04-02-2016

Article écrit par Kelly et Emile (option media 4ème)

Nous avons été à la MPT (maison pour tous) le mardi 1er décembre, rejoindre plusieurs groupes de collégiens et d’animateurs de cette journée. Nous avons été accompagnés par Mme Askari et de Sébastien (secteur jeune).

De 9heures à 13heures nous avons parcouru Châtellerault.

1: on a été à l’infirmerie de la MPT où nous ont été posées plusieurs questions, on nous a expliqué comment mettre un préservatif.

2: Ensuite, aux 400 coups, nous avons rencontré plusieurs personnes qui travaillent à différents postes. Notre équipe a enregistré des paroles pour faire une musiques contre le SIDA, nous avons tourné une vidéo et rempli un petit carnet où des questions étaient posées.

3:nous sommes allés au CIDFF ou nous avons fait un petit jeu qui consistait à s’asseoir du côté gauche si on était d’accord sur les questions que posaient les femmes qui nous ont accueillis et du cote droit si nous n’étions pas d’accord.

4:Nous sommes allés au centre social où nous avons rencontré la PMI. elles nous ont présenté plusieurs types de contraceptifs, un médecin généraliste et une sage femme. elles nous ont expliqué leur rôle  qui est d’aider  les jeunes femmes avant d’être enceintes et pendant la grossesse.

5: nous sommes allés enfin à la maison médicale Clement Krebs où nous avons rencontré deux infirmières et un docteur  qui nous ont expliqué ce qu’il fallait faire : un dépistage pour savoir si nous avons le VIH, le sida etc… elles nous ont dit que le vih arrivait avant le sida mais qu’on pouvait avoir le VIH et que le sida ne se développe pas.

La matinée finie, nous sommes retournés à la Maison Pour Tous où nous avons déjeuné puis, une fois que l’on avait fini, nous avons fait un jeu où tous les collèges s’affrontaient : on nous posait des questions et si on avait les bonnes réponses, on avançait d’une case et le groupes de George Sand a gagné !

Déc
17

Pour certains, stage ne rime pas forcément avec travail mais avec vacances. Ces jeunes en recherche de travail se sont trompés car, avec l’expérience sur le terrain que nous avons acquise voici peu, nous pouvons, nous, témoigner sur le fait que les stages, dans certains métiers, sont pleins d’occupations et que ne rien faire n’est pas permis.

Des élèves de 3ème du Collège George Sand ont effectués un stage de découverte et nous racontent :

Kamélia, qui a travaillé dans une école  d’arts, nous raconte :

“Mon stage a été très enrichissant, j’ai appris plusieurs techniques constituant l’art (la gravure, la sérigraphie, sculpture, peinture, graphisme). J’ai posé comme modèle, ce n’est pas si simple que ça, pas le droit de bouger un cil, garder un point fixe, ne pas bouger les yeux … Une heure, c’est super long. J’ai également travaillé avec des jeunes enfants, des personnes âgées et des handicapés.”

Estella, qui a travaillé au lycée Branly, elle a suivi une professeur d’espagnol :

“J’ai suivi ses cours, j’ai assisté à ses cours comme pour un cours du collège, sauf que je n’ai pas pu participer, lever la main quand je savais les réponses, ce que je n’ai pas l’habitude de faire. C’était des classes de terminal, BTS.”

Abdelmalik a, lui,travaillé dans un bureau de tabac à la plaine d’Ozon :

“J’ai passé les revues de presse, en gros j’ai remis en ordre les journaux. J’ai ensuite mis en rayon des paquets de cigarettes, j’ai écrit sur un papier ce qui manquait pour aller en remettre par la suite et je faisais la caisse.”

Anissa a, elle, travaillé dans la clinique de Châtellerault :

“Ça c’est très bien passé, j’ai été occupée toute la semaine, j’ai fait la réception des livraisons, ensuite je les ai enregistrées dans un logiciel de gestion des stocks, j’ai pu visiter le bloc opératoire,  j’ai observé un kinésithérapeute, j’ai aussi suivi un radiologue où j’ai beaucoup appris.”

Pour conclure, futurs stagiaires, ne croyez pas que vous allez vous la couler douce, même en 5 jours, il y a trop de choses à apprendre, à écouter. Au boulot !

Quand on parle de harcèlement scolaire, on doit distinguer violence physique dans la cours ‘bagarres) et violences (physique et/ou verbale) répétées : les zélèves ont tendance à confondre.

Réactions au sein du groupe media de 4ème : “Les petits, ils sont graves, ils forment des gangs et ils viennent nous taper, et nous, on a interdiction d’aller les taper dans leur cour parce que c’est nous qui nous faisons punir !”

On rappelle la charte de civilité : les zélèves ont un droit de parole collective : les délégués, qui représentent la classe, ou un niveau de classe, ont toute légitimité pour aller dire à la CPE que les sixièmes se montrent violents envers leurs aînés.

“Les caméras de vidéo-surveillance, elles servent à quoi, alors, M’Sieur ?”

” Les petits, ils nous font des doigts d’honneur…”

“Ils nous insultent.”

Conclusion : balayons devant notre porte : n’avons-nous jamais fait la même chose ? Petits, les sixièmes sortent de cm2, ils n’ont pas encore évolué, ils jouent encore au loup !” Espérons, en ce cas, que cette violence leur passera…

Nov
12
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 12-11-2015

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La parabole des porcs-épics et la sociabilité

« Par une froide journée d’hiver un troupeau de porcs-épics s’était mis en groupe serré pour se garantir mutuellement contre la gelée par leur propre chaleur. Mais tout aussitôt ils ressentirent les atteintes de leurs piquants, ce qui les fit s’écarter les uns des autres. Quand le besoin de se réchauffer les eut rapprochés de nouveau, le même inconvénient se renouvela, de sorte qu’ils étaient ballottés de çà et de là entre les deux maux jusqu’à ce qu’ils eussent fini par trouver une distance moyenne qui leur rendît la situation supportable.”

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Sep
17
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 17-09-2015

Oyez, oyez, braves zinternautes entorchonéidés !

Dans quelques temps, quand nous aurons déroulé le fil d’Ariane des autorisations diverses et variées nécessaires à l’ouverture d’un blog pédagogique, nous aurons l’immense plaisir de vous inviter à quitter notre feu Torchon pour lire notre nouveau journal tout beau tout neuf : Pos’it, le journal qui colle à l’Info.

Après quelques zannées de bons et loyaux services (déjà ?),  notre Torchon se meurt, et fait peau neuve : un nouveau petit journal, qui conservera la même ligne éditoriale (“écris ce que vouldras”), vous sera offert à l’adresse que nous vous communiquerons dès que possible.

Sep
03
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 03-09-2015

La nouvelle génération d’élèves inscrits en 4ème option media fait sa rentrée, et pour l’une des animateurs de l’option (eh oui, cette année, nous sommes deux !!), c’est un nouveau monde dans lequel Google, Twitter et Instagram prennent plus de sens que le nom de mon cher Maupassant…

Pourquoi avoir choisi cette option ?

“J’aime bien donner mon avis sur tout, j’ai envie de participer à des débats” (Alexis)

“J’avais envie dès la sixième, depuis la présentation de l’option lors des visites des futurs sixièmes, en cm2” (Inès)

“Essayer, pour voir ce que c’est.” (Jérémy et Kelly)

“J’aime débattre en groupe, et je voulais découvrir l’atelier.” (Louis)

“Je suis venue pour découvrir ce que c’est.” (Manon Meunier, Swaty)

“Pour parler d’actualité” (Manon Minier)

“Pour m’intéresser à l’actualité” (Magdaléna)

” L’intervention des 3èmes m’avait intéressé” (Emile)

Quel sens donnez-vous au mot “media” ?

C’est un moyen de communication : quels media connaissez-vous ?

– la presse écrite (La Nouvelle République et Centre Presse, des journaux locaux, Le Canard Enchaîné, le Figaro, l’Equipe, Libération, Le Monde)

– la radio

– la télévision

– Internet

Les réseaux sociaux : par exemple, Alexis décide de se jeter par la fenêtre, je filme, je publie la vidéo sur les réseaux sociaux… C’est de l’info. (exemple assumé par M. Aimé ;))

Quels réseaux sociaux utilisez-vous ?

On utilise Instagram, Facebook, Skype (logiciel de communication, pas d’information : on ne partage pas d’article, ni de vidéo, on se parle…) , Twitter…

 

Sep
03
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 03-09-2015

(La page blanche, photo Séverine Lenhard)

Chers zélèves,

La page blanche, cela vous inspire-t-il une réflexion ? 😉 Cette très belle photo de Séverine Lenhard illustre, à mon sens, parfaitement l’ère de “rentrée-fin de vacances” dans laquelle nous entrons cette semaine… Non ? Regardez nos petits modèles : sous le soleil de fin d’été, Gaspard lit, Suzanne cherche l’inspiration pour écrire !

Aujourd’hui, premières séances d’option media pour les deux groupes (4ème et 3ème) : nous vous attendons, M. Aimé et moi-même, motivés, informés, désireux d’apprendre, de lire, d’écrire, en somme, parés pour une nouvelle aventure… torchonesque…

 

Le début des vacances ne rime pas avec soleil, piscine, farniente pour tous les zélèves… Certains, après être revenus toute la semaine dernière par amour des profs, euh, pardon, par amour de leur grand petit collège qu’ils ne peuvent pas se résoudre à quitter pour deux mois (définitivement pour les 3èmes), sont aujourd’hui partis tromper leur ennui ailleurs. D’autres sont revenus participer aux activités de l’Ecole Ouverte : ça visite, ça se cultive avec M. Mastorgio, par exemple 😉

D’autres, enfin, nos futurs zélèves de 6ème, appelons-les “la relève”, assistent pendant une semaine à ce qu’on appelle des stages RAN (Remise à Niveau), encadrés par Charlotte Kielwasser, professeur des écoles à Lakanal.

Ne croyez pas que ce soit une punition : premièrement, il ne fait pas hypper beau dehors, donc autant s’abriter entre les bons vieux murs de George Sand. Deuxièmement, le stage RAN consiste, pour ces zélèves, à travailler de façon plus ludique la grammaire, les conjugaisons, le calcul, avec l’aide (précieuse) de Mme Kielwasser. Ce matin, ils sont très peu nombreux, et la conjugaison rentre très vite dans les esprits ! Bon, le verbe “faire” pose quelques soucis, “vous fesez” n’existe pas : “Ah bon ?” Il suffit (c’est la recette !) de partir de ce qu’on sait, les zélèves savent conjuguer en parlant : “vous le faites exprès, m’Dame, ou quoi ?” (c’est un exemple…), alors, pourquoi le passage à la conjugaison écrite pose-t-il problème ? La recette, c’est, peut-être, que les zélèves prennent confiance en eux, sans considérer la conjugaison comme un pensum barbare : finalement, ils semblent même beaucoup s’amuser à remplir leurs tableaux de conjugaisons, puisqu’ils réussissent !

Après la récréation, on aborde le calcul (aïe pour moi !!!) : “Quel est le plus grand nombre entier à trois chiffres que je puisse écrire ?” demande Charlotte Kielwasser. Elémentaire, mon cher Watson, me direz-vous… Surprise : pas tant que cela pour nos chères têtes brunes ou blondes 😉 Les réponses ont démarré à 400 ! Ensuite, il a suffi de faire monter les enchères jusqu’à 999… Et l’on compte avec les craies, qu’on coupe pour différencier les unités, les dizaines, les nombres entiers, les décimaux : qui a dit que les maths, c’était plus facile que la conjugaison ??? En tous cas, le coup des craies sacrifiées, à part la poussière partout, c’est un petit truc pédagogique qui fonctionne 😉

A 30 minutes de la sonnerie, on compte les crayons : 16,1 crayons : mais non, on n’a pas découpé les crayons, mais la trousse d’un professeur des écoles, en juillet, c’est plein de trésors, dont des bouts de crayons : fin d’année scolaire oblige… Et voilà qu’on parle de “poussières de nombres” : ah, d’où le sacrifice des craies sur l’autel de la pédagogie ! J’ai compris, j’ai compris un cours de maths ! Alléluia !!! La “poussière de nombre”, c’est très poétique, non ? Ah, si on m’avait présenté les nombres avec d’aussi jolis mots, j’aurais peut-être fini prof de maths…

Oh non : à 11heures 55, la soustraction qui tue : 3257-863,25. La difficulté ? Eh bien, tout bêtement, savoir poser la soustraction en alignant les unités avec les unités, les dizaines avec les dizaines, les centaines avec les centaines… Et revoilà les crayons de couleurs qui ressortent de la trousse de l’institutrice : le code couleurs pour comprendre. Et on aligne : le résultat ? J’avoue être passée par la fonction calculatrice de mon téléphone, après tout, je ne suis pas (encore) prof de maths… Enfin, que ce soit en français ou en maths, c’est la virgule qui blesse 😉