Des tas de poches pleines
Mais des tas d’assiettes vides
La marque de vêtements Guy Cotten a mis en ligne une simulation sur navigateur appelée « Sortie en Mer » dans laquelle l’internaute se plonge dans la peau d’un marin passé par-dessus bord, se battant pour survivre à une noyade. Attention, sensations garanties !
« En mer, on se fatigue plus vite qu’on ne le pense. A chaque sortie, portez votre gilet de sauvetage. » Tel est le message de prévention de la dernière campagne publicitaire de Guy Cotten, le célèbre équipementier marin. Réalisée par l’agence CLM BBDO, la vidéo interactive vous plonge dans la peau d’un marin passé par-dessus bord après s’être pris la bôme dans le visage. Pour éviter la noyade et garder la tête hors de l’eau le plus longtemps possible, il suffit de « scroller » continuellement le bouton de sa souris.
Cette vidéo interactive nous a vraiment impressionnés. Elle est à la fois choquante et immersive. Chez DGS, nous avons tenu 4 minutes et 37 secondes avant de finir noyés ! Une expérience qui nous a fait comprendre qu’il est impératif de ne jamais oublier son gilet de sauvetage en mer ! Et vous, pensez-vous que cette simulation soit un bon moyen pour prendre conscience des risques maritimes ?
Snapchat est une application qui permet d’échanger des vidéos et des photos ou de mettre des photos et vidéos dans une “story”, notre histoire. Ainsi, nos amis qui ont snapchat peuvent voir nos vidéos et nos photos. La particularité, c’est que l’on ne peut voir que durant un temps défini les images, sous la forme d’un message privé (avec un ami). On peut aussi mettre le « replay » pour regarder une dernière fois.
Si nos amis décident de faire une capture d’écran (un “screen”), on peut le voir dans notre “story” car ces personnes peuvent la mettre sur d’autres réseaux sociaux pour nous humilier, cependant rien ne les empêchera de le faire. Sur snapchat, on peut aussi faire des filtres mais y en a qui sont payants. Il y a aussi un score sur snapchat, pour savoir si nos amis sont fidèles à nos posts et on peut aussi faire des demandes d’amis. Snapchat est une application qui utilise l’appareil photo et on peut envoyer des photos, vidéos, messages à notre ami et les enregistrer.
Snapchat est une super application, qui a beaucoup de qualités, par exemple, on peut mettre le flash à la camera de face grâce à la luminosité de l’écran…
Cette application a été téléchargé entre 100 et 500 millions de fois, ce qui prouve qu’elle est populaire et très utilisée en 5 ans.
Voici le reportage que France 2 a consacré à snap ce weekend.
Snapchat, le réseau social qui fait fureur chez les adolescents
FAMADY (classe média)
Pour Louis et Axel, les réseaux c’est : Facebook, Snapchat, Instagram, Twitter.
Parlons de Facebook : e créateur de ce réseau est Mark Zuckerberg qui a quand même gagné 3,2 milliards de dollars : c’est énorme.
Mark a gagné tout cet argent en mettant de la pub sur facebook.
Les pub peuvent compter comme un des inconvénients de Facebook. Nous allons demander à nos collègues de nous dire ce qu’ils en pensent :
Tous les gens, sauf Emile, disent que les pubs ne servent à rien. Pourtant, les pubs permettent de rendre facebook gratuit.
INTERVIEW :
Louis : Je suis plus pour Instagram.
Kelly : Je suis sur Facebook.
Nour : Je n’ai pas de réseaux sociaux.
Sofiane : Je suis plus sur Facebook et Snapchat.
Emile : Je suis sur Facebook et Snapchat.
N’aissita : Je suis sur Facebook
J’en conclue que la plupart des adolescents ont Facebook.
Parlons de Snapchat : le réseau social qui consiste à prendre des photos ou des vidéos de 10 secondes. Le créateur de ce réseau est Evan Spiegel il a été développé par des étudiant de Stanford en Californie.
Globalement, les réseaux sociaux sont créés pour communiquer, partager des infos, partager des photos mais surtout, le problème, c’est surtout le harcèlement.
N’acceptez surtout pas les inconnus sur Facebook ou d’autres réseaux car ils pourraient se faire passer pour d’autres personnes que vous connaissez et pourraient ainsi vous harceler.
La technologie, c’est super !!! 🙂 Elle évolue chaque jour. La technologie a ses bienfaits, comme les téléphones portables. Donc pourquoi on a des téléphones tactile au lieu des téléphone normaux, les jeunes ados suivent la mode dont la technologie. La technologie peut faire autant de bien que de mal pour l’humanité, elle nous facilite la vie comme par exemple :
– Dans des collèges il y a des ordinateurs et des vidéo-projecteurs- Dans des conférences(des réunions) il y a des vidéo-projecteurs-
Grâce à la technologie, on utilise de nouvelles sources d’énergie avec les panneaux solaires et les éoliennes. La technologie nous aide à mieux apprendre les choses. Mais les machines remplacent plusieurs employés qui sont donc au chômage.
Grâce à la technologie, nous créons des objets incroyables comme :
– Des téléphones portables- Des ordinateurs (portables)- Des tablettes- Des téléviseurs- l’architecture-
Mais nous ne vivrons pas sans la technologie, mais imaginez vous éclater avec un feu de camp sans abris.
Imaginez la technologie dans le futur, on imagine un monde meilleur avec plus de technologies.
En l’an 1985 les personnes croyaient qu’end 2015 les voitures pourraient voler comme dans le film : (Retour vers le futur).
En conclusion, la technologie fait du bien et du mal, plus nous feront évoluer les machines et un jour les machines dotées d’une intelligence artificielle vont un jour se retourner contre nous, les humain, comme les films : Matrix, Terminator et plusieurs autre films.
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Le docte M. Aimé l’a dit, la rumeur est l’ennemie de l’élève d’option media…. Vous rappelez-vous des clowns qui semaient la terreur, l’an dernier ? A la base, c’est un roman de Stephen King, qui écrit des romans qui terrifient. “Ca”, c’est l’histoire d’un clown tueur qui tue à la tronçonneuse… Des gens ont voulu se filmer déguisés en clown terrorisant d’autres, pour rire. L’an dernier, des gens ont voulu semer la peur, sans se faire filmer.
Hier, en cours de français, nous avons regardé le film Wadjda, de Haïfa Al-Mansour. C’est un film qui raconte l’enfance de Wadjda en Arabie Saoudite. Wadjda est une fillette saoudienne qui rêve de posséder un vélo. Mais en Arabie Saoudite, le vélo est interdit aux filles. Pour s’offrir son rêve, elle passe un concours de récitation du coran. La suite, à découvrir en regardant le film !
J’ai passé huit années de mon enfance en Arabie Saoudite, entre mon année de grande section et mon année de 6ème. Nous sommes allés vivre là-bas pour le travail de mon père : il était directeur d’un magasin. Ce film m’a rappelé mon enfance…
Les camarades de ma classe de 4ème3 m’ont posé des questions à la suite de ce film :
Etes-vous obligées d’être habillées d’une abaya noire à l’école et dans la rue ? (Manon)
Oui, on est obligée de mettre l’abaya à partir de sept ans : les hommes ne doivent pas nous voir, on ne doit pas les attirer. Une abaya, c’est une tenue traditionnelle arabe. C’est une djellaba noire qui cache tout le corps.
Pourquoi quand on a nos règles, on ne doit pas toucher le Coran ? (Miléna)
Parce qu’on est impure, on ne doit rien faire : pas la prière, pas le Ramadan, mais on a le droit de porter le voile.
Est-ce que ce film, c’est vraiment la réalité ? (Clémence)
Oui. L’histoire du vélo, c’est réaliste : une fois, je suis sortie avec mon abaya faire du vélo, même si je savais que c’était interdit. La police des moeurs est passée, c’était la première fois que je sortais à vélo. On habitait dans un “compound” (c’est comme une villa entourée, dedans, il y a plein de maisons : comme un village dans lequel les règles ne sont pas les mêmes qu’au dehors. Là-bas, si les hommes sont dehors et nous aussi, c’est pas grave : il y a toutes les nationalités). J’avais donc appris à faire du vélo. Dehors, la police des moeurs m’a dit de rentrer directement : j’ai pleuré mais mon père m’a dit que ce n’était pas grave. Comme mon père était le directeur, il s’entendait bien avec le roi de l’Arabie saoudite, donc on n’a pas eu d’amende.
Tu as des frères. As-tu senti une différence dans votre éducation là-bas ? (A. Dibot)
Pas trop, parce que j’étais jeune. Mais c’était un peu injuste. Comme l’épisode du vélo. On était dans une école française, donc mixte, mais les filles étaient quand même obligées de porter l’abaya à la sortie de l’école.
Est-ce que vous aviez le droit de porter des baskets ? (Cécile)
Oui. J’étais habillée comme maintenant, au-dessous de l’abaya. On n’a pas tellement chaud, avec l’abaya (il fait au moins 40 degrés dehors, pourtant).
Dans le film, on voit une petite fille d’environ 12 ans mariée à un homme de 20 ans. Est-ce obligé, là-bas, que les parents organisent des mariages arrangés ? (Binéta)
Je ne sais pas. J’ai entendu parler que les parents choisissent et décident s’ils sont d’accord ou pas, pour les mariages.
Est-ce que tu as déjà vu des filles se mettre du vernis à ongles, comme dans le film ? (Maryam)
Heu… Oui, ça dépend du vernis, des produits qu’on met dedans : on a le droit d’en mettre, mais pas tous les vernis.
Est-ce que, dans ton école, les garçons avaient une tenue spéciale ? (Kévin)
Non, on s’habillait comme on voulait. Pour sortir, c’est pas obligé, pour les hommes, de mettre une djellaba blanche, comme on voit dans le film.
Est-ce que les filles ont le droit de sortir le soir ? (Sami)
Oui, à condition de mettre l’abaya. Les magasins ferment à 4 heures du matin. Le soir, il y a plein de monde dans les magasins. On allait au restaurant. A l’intérieur du compound, on peut tout faire : piscine, restaurant, magasin… Aussi, là-bas, les femmes n’ont pas le droit de conduire, mais dans le compound, elles peuvent conduire. C’est grand comme environ 4 kilomètres de circonférence.
Est-ce que ça t’a fait un choc de revenir dans un collège français ? (Clémence)
Oui, c’est pas la même éducation, ici ! Il y a des limites dans les vêtements, en Arabie saoudite : une mini jupe, c’est interdit. Les tee-shirts moulants aussi. Maillots de bain une pièce obligatoires à la piscine.
A partir de quel âge devez-vous apprendre le Coran ? (Manon)
A l’âge de sept ans.
La sonnerie de fin de cours a interrompu cette séance d’interview passionnante : dommage 😉 Merci à Anissa pour ses réponses, on connaît sa timidité ! Notons que cette interview a ouvert de nombreuses réflexions qui ne figurent pas dans cet article, notamment sur la religion, et les libertés que chacun peut prendre (ou pas, selon certains). Quelques zélèves de confession musulmanes ont apporté leur contribution à la discussion sur le voile, les rites réservés aux filles pendant le mois du ramadan : leurs remarques ne figurent pas non plus ici, mais elles ont bien participé à l’échange. Ce film met en évidence, selon deux angles différents (la fille et la mère), la différence d’éducation entre garçons et filles en Arabie Saoudite. La mère, par exemple, est contrainte d’accepter que son mari épouse une seconde femme car elle-même ne parvient pas à lui donner un fils : on voit la douleur de l’épouse qui se sent trahie par l’homme qu’elle aime, et la petite fille attristée de ne pas figurer sur l’arbre généalogique de son père : si elle avait été un garçon, elle y aurait eu sa place… (NDLR)
Tous mes zélèves de 3ème option media sont là, en ce dernier lundi précédant l’épreuve du DNB… Incroyable : et moi qui ai failli arriver en retard, pensant trouver le rang “media” vide d’âmes…
Même Sidi, larmoyant (il a un rhume, ne pensons pas que l’émotion l’ait gagné), est présent et à l’heure… Les filles arborent les tenues estivales collection printemps-été “J’ai 15 ans et je veux qu’on me voie” : Amélie inaugure la salopette qu’à son âge, on portait déjà (quand on dit que la mode est cyclique…), Maëva arbore un bronzage de fin août (le propre des sportives).
Mais pourquoi sont-ils donc venus ? Pour un défilé de mode ? nenni… Pour se mettre au chaud ? Il fait 26 degrés à l’ombre… On tente le lancement d’un débat “un p’tit dernier pour la route”, mais aucun sujet ne prend : non, ils sont venus pour être ensemble. La requête : “M’Dame, on peut sortir notre téléphone, allez, pour une fois !” fuse, acceptée, par lassitude : et les voici le nez dans leur meilleur ami rectangulaire, chacun pour soi… Maëva, elle, a la flemme de sortir le sien de son sac. Elle se blottit dans son sweat à capuche-moumoutée (sisi, il fait bien 26 degrés à l’ombre) et lève les yeux au ciel : “Génération Y, que voulez-vous, ‘M’Dame…”
Ca twitte, ça selfie, ça music, ça révise la crise de Cuba sur portable… En tous cas, no stress : éteinte, la génération angoisse de pré-exament : Ô tempora, ô mores, ne manquerait pas de conclure mon très cher Mastorgio 😉
Pour cette dernière séance d’option media en 4ème, nous lisons l’article écrit par Fanta sur l’avortement, et le commentons. Naturellement, parce qu’ils sont ados, ils évoquent les cas de très jeunes futures mamans dont la grossesse est accidentelle, non désirée.
Yoni : Il vaut mieux avorter quand on ne peux pas assumer l’enfant que l’on porte pour qu’il n’ait pas une enfance difficile (dans le cas d’une adolescente)
Sami : Quand le futur père n’assume pas, c’est dur pour la fille.
Julia : C’est une charge aussi pour les parents des futurs parents. Mais avorter, c’est aussi abandonner son enfant, ça doit être dur.
M Pacault : Dans le cas d’un viol, comment ça ce passe, d’après vous, pensez-vous que la mère va avoir envie de garder l’enfant ?
Milena : Non parce que ce n’est pas les mêmes raisons.
Fanta, à la fin de l’heure de discussion ouverte et animée, reconnaît avoir jugé un peu vite dans son article, et n’avoir pas envisagé tous les aspects de l’avortement : c’est à cela que sert un débat ! A enrichir sa pensée en la confrontant ou en la nourrissant de celle des autres…
Nous avons évoqué le commentaire publié par Anissa R. : une façon de comprendre le geste d’une future mère qui ne peut pas devenir mère. Nous avons expliqué qu’un avortement est un acte chirurgical difficile, dont les conséquences peuvent être physiques ou psychologiques : en aucun cas, une femme, une jeune fille, n’avorte de bon coeur.
Milena rêve de mariage et de bébés, comme toutes, sans doute -Milena rêve en rose et bleu au présent : on se marie à 16 ans, et les enfants, c’est le bonheur- mais la vie nous réserve parfois de mauvaises surprises.
Pour finir, l’avortement est un droit : toute femme a le droit de refuser une grossesse. On rappelle à nos ados qu’un bébé, c’est du boulot : et la longue liste des contraintes est énumérée : “Et si votre fils vous ramenait un bébé à 16 ans, M’Dame, vous devriez vous remettre aux couches, aux biberons !” Et voilà, cela arrive régulièrement, qu’une de nos anciennes élèves tombe enceinte jeune, très très jeune. C’est comme ça qu’on croise des poussettes dans les rues de Châtellerault, poussées par nos ex-zélèves, dans lesquelles nos futurs zélèves sommeillent innocemment, sans se douter qu’un jour -dans 12 ans !- ils apprendront la règle de l’accord du participe passé dans nos cours… La relève est assurée !
Voilà, plus que deux semaines de cours et ça sera la fin. Je quitterai ce collège pour le lycée. Je me rappelle encore de la fille peu confiante, timide, stressée et préoccupée par mes notes que j’étais à mon entré en 6ème.
Je me souviens de mes années de 6/5/4ème où je suis resté la même, je parlais peu et pas très fort, j’avais une peur constante de l’échec, je ne me satisfaisais jamais de mes notes, je voulais être la meilleure, je stressais pour un simple contrôle de français. Tout ce qui importait à cette période de ma vie, c’était ma réussite scolaire et mes notes.
Et puis il y a mon entré en 3ème, je saurai pas décrire pourquoi cette année a changé ma vie (sans doute parce que mon année de 4ème a été un désastre) mais une chose est sûre : elle l’a fait. Je suis rentrée dans cette classe de 3ème4. Je n’avais pas prévu de changer, pour moi c’était une année tout ce qu’il y a de plus banal, enfin pas tout à fait puisqu’il y a un brevet à la fin.
Cette année aurait dû être la plus stressante pour moi mais, bizarrement, c’est celle où je me suis le plus amusée. J’ai toujours été très bavarde mais, avant d’entrer en 3ème, je me canalisais beaucoup. Et puis, cette année, je me suis un peu plus lâchée, j’ai vu que je pouvais travailler et écouter les cours en même temps que bavarder. J’ai commencé à parler un peu plus, j’ai pris un peu de courage, je commençais à enfin être à peu près fière de mon travail, j’étais plus détendue et moins stressée. Je me suis ouverte aux autres, et ça réellement changé ma vie, j’ai montré aux autres ma vraie personnalité et ça, c’était vraiment bien.
Avant, j’étais du genre à abandonner à la seconde où tout devenait difficile mais, maintenant, je persiste, je garde la tête haute, et je fonce, j’ai arrêté de regarder en arrière, de me demander ce que penseront les gens.
Alors, oui maintenant on me reprend en cours, on me metquelques mots, mais je me sens bien, à ma place.