Juin
15
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par La Ch'tis le 15-06-2015

Je suis une adolescente de 14 ans et demi, je suis discrète, même un peu trop pour certaines personnes. Timide, discrète… On m’identifie facilement à ces adjectifs mais pourtant on ne devrait pas toujours. Certes, je suis discrète sur plusieurs plans mais il y a des raisons à cela, il faut juste me connaître et ce n’est pas forcément moi qui dois me dévoiler pour que l’on me connaisse.

Discrète sur le plan social…

Je suis très sociable avec les gens mais si on ne vient pas me parler je vais difficilement vers les autres. Pourtant lorsque j’étais plus petite, je ne l’étais qu’avec les gens qui me faisaient peur.
Avec certaines personnes, je parle normalement mais avec d’autres, ça bloque. Et puis, les gens sont très différents les uns des autres, on n’accepte pas tout le monde mais moi ça n’est pas que je ne veux pas leur parler mais tout simplement qu’en moi ça bloque… Même au collège, je suis timide mais ça, je crois que j’ai un peu peur du regard des autres, que l’on se moque, oui, tout le monde se moque de tout le monde mais s’ils sont bêtes, ça n’est pas de leur faute, après tout …

Ma petite idée, un peu personnelle.

Vous me direz « Pourquoi es-tu comme ça à présent ? » et je vous répondrai « je ne sais pas vraiment pourquoi. » Mais je pense avoir ma petite idée. Pour ceux qui lisent le Torchon, ils risquent d’identifier mon article avec un autre écrit en mars. Je n’en dis pas plus :). Lorsque j’étais en primaire, j’ai appris ce qu’était le cancer puisque mon grand-père adoré venait d’en avoir un. J’étais très proche de lui et étant jeune ce fut difficile de penser qu’il allait mourir, pourtant, deux ans après, ma grand-mère a fait une tentative de suicide. Même pas un an après, ce fut la même chose mais pour mon père. Même pire, puisqu’il a fait un arrêt cardiaque à la maison, j’appelle les pompiers, ils ne trouvaient pas la maison pourtant on habitait au centre ville ! J’avais 12 ans et j’ai crié de toutes mes forces pour qu’ils viennent, la panique totale, j’ai même cru que j’allais tomber dans les pommes, je me sentais si impuissante. Tout s’écroulait autour de moi, je ne voulais absolument pas revivre ça mais j’y fus bien obligée…
Je suis très attachée aux animaux mais pendant leur maladie j’en ai perdu pas mal (des chiens, chats, cochon d’inde, hamster et oiseaux) et ceux encore maintenant, il y a peu de temps, j’ai perdu un chien et un hamster.
Donc voilà, facile à comprendre, je pense que mon blocage vient des nombreuses pertes que j’ai subies, je me suis complètement renfermée sur moi-même.

Discrète sur un plan personnel…

Comme certains adolescents, je suis un peu perdue dans mon petit monde, qui s’écroulait peu à peu. Les problèmes avec les parents qui sont toujours sur notre dos, etc. Vous connaissez bien ça. 😉 Depuis la mort de mon père, j’étais perdue dans mon rôle de petite fille, j’ai dû aider ma mère le plus possible (dans les tâches ménagères, pour faire les courses, m’occuper des animaux, gérer la maison et l’argent avec elle, aider mon frère dans ses devoirs, etc). En ayant aidé mon frère et ma mère, j’avais eu l’impression d’avoir pris le rôle du père. J’ai aidé ma mère à reprendre confiance en elle (elle a passé plusieurs entretiens d’embauches et a trouvé un bon travail), je l’ai protégée comme je l’ai pu. Elle me voyait sourire à nouveau, sauf que jouer le rôle de père me faisait plus de mal que de bien car il me manquait cette affection, même tout simplement mon père. J’en ai souffert et j’en souffre encore de ce manque, de mon papi et de mon père, étant une famille restreinte, ils étaient les deux seuls hommes…
Maintenant, ma mère, mon frère et ma mamie refont leur vie le mieux possible sauf que moi, je n’y arrive pas, ma mère s’est éloignée de moi, ayant retrouvé un copain, elle fait tout avec lui, du coup, je me sens complètement rejetée, je suis perdue, je suis triste, j’ai des idées noires, etc. Mais je n’en parle pas, ne dis rien à personne en essayant de faire avec, même si c’est difficile. Bref, je suis une fille discrète.

Alycia.

Juin
12

Je suis une fille de 15 ans, qui est comme tout le monde, un peu banale.  Je suis en 3éme…

L’année est presque terminée, bientôt le brevet puis après, le lycée. Au revoir nos belles rencontres, nos délires dans la cour de récré, nos profs… mais tout ça va continuer au lycée avec de nouvelles rencontres, de nouveaux profs, de nouveaux délires… mais ça ne sera pas pareil.

Cette année, j’avais décidé de la faire à fond, au début de l’année j’ai plutôt bien travaillé mais après, je me suis laissé aller, pourquoi ?

Peut-être à cause de ce que je vis en ce moment… peut-être car le collège ne m’intéresse plus, ou j’ai pas la tête à penser aux études, je me préoccupe trop des gens autour de moi qui ne vont pas bien, de ma famille, de mes amies.

Je suis une fille qui stresse pour tout et n’importe quoi, mon kiné m’a dit qu’à notre âge on n’a rien qui peut nous faire stresser ! Mais moi, si.

Il ne me  faut pas grand chose pour me rendre heureuse, juste un message de mon cousin et mon sourire revient mais il faut beaucoup pour être triste ou malheureuse, mais tout ça n’a pas d’importance.

Ce que je voulais dire dans cet article, c’est qu’à tout moment dans la vie d’un adolescent, tout peut basculer, du bon coté comme du mauvais. On ne sais jamais comment notre vie se passera, mais une chose est  sûre : personne ne peut vivre  notre vie à notre place  mais on peut toujours demander de l’aide ou un conseil à une personne.

 

 

 

Juin
12
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par LaDirectioner le 12-06-2015

Ma mère  toujours travaillé dans la même entreprise depuis une vingtaine d’années, son entreprise a souvent été rachetée, donc a souvent changé de nom, environ 5 fois. Elle a fini avec le nom MoryGlobal.

L’année dernière, un certain nombres de personnes ont été licenciées, 2800, car son travail a eu des problèmes et des emplois étaient en danger dans toutes la France. Dans certaines villes, les entreprises ont été complètement fermées, par exemple à Niort. Ma mère travaille à Poitiers, et son entreprise a failli être fermée, c’était soit Poitiers, soit Niort et donc ça a été Niort. Les employés restant à Poitiers ont été assez heureux de garder leur emplois, mais cela n’a été que de courte durée…

Et cette année, MoryGlobal a directement déposé le bilan en février 2015, et les employés ont été prévenus seulement le lendemain. Ils ont essayé de se battre pour pouvoir garder leurs emplois, avec des manifestations, des tags sur les murs du bâtiment… Seulement, toutes ces démarches n’ont pas fonctionné et toutes les entreprises, sans exception, ont été fermées. 5200 licenciement en deux ans, alors maintenant depuis le 30 avril des personnes sont au chômages. Certains ont retrouvé un emploi, ma mère essaye chaque jour, elle demande mais soit elle ne reçoit pas de réponse ou alors elle est négative, il y a peu elle a demandé dans une petite entreprise à Poitiers et elle va donc faire un stage là-bas.

Depuis que cela est arrivé, je trouve que les médias n’en ont parlé que très peu. Par exemple, toute une journée, les employés ont fait une manifestation, et ça dans toute la France et aucun journal télévisé n’en a parlé. Seulement quelques journaux papier dans certaines régions.

Pour conclure, chaque année des milliers de personnes sont licenciées et se retrouvent au chômage et les médias ne réagissent pas spécialement, ils expliquent simplement que le taux de chômages augmente en France. Ma mère est d’accord avec moi sur ce sujet, elle me parle des sujets dont les médias parlent et je trouve que certains sujets ne sont pas indispensables… Bon, juste pour expliquer que ma mère me parle souvent, que maintenant elle a du mal à trouver un nouveau travail, et quand je lui ai parlé de cet article, elle m’a dit que je pouvais lui poser des questions car comme j’ai dit à Mme Dibot : “Maintenant, ma mère a le temps de faire plein de choses”. Dont le temps de me parler.

Juin
12
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par LaBasketeuse le 12-06-2015

J’ai un frère. Il n’est pas le meilleur, le plus beau, le plus intelligent, mais c’est mon frère. Il n’a peut-être pas toutes les qualités, mais il est unique. Mon frère, il n’est pas le plus attentionné, le plus respectueux, mais c’est mon frère. Je fais partie de son éducation…

J’ai choisi mon frère comme sujet aujourd’hui, car ce garçon qui fait partie de ma vie est un pilier sur qui je me tiens. Il fait partie de ma vie. Il n’est pas comme les autres frères du monde, lui, il est unique. Parler de lui, c’est comme me décrire moi. Me décrire lui et moi aujourd’hui a une importance, cette importance c’est de faire comprendre, l’importance d’avoir frère ou même une sœur, il ne faut pas perdre cette occasion. Car si l’amour de votre frère n’est pas avec vous, il faut se dire qu’on en n’a qu’un seul, il est unique, et que c’est avec cet homme là que vous avez grandi.

Mon frère est un homme avec qui j’habite depuis 11 ans. Je lui ai consacré la plupart de mon temps à être avec lui. Je me souviens quand je lui donnais le biberon,  je regardais ma mère lui changer la couche. On s’amusait avec le cheval à bascule à jouer à attraper une peluche comme la queue de Mickey dans les manèges…

Mon frère, lui, est comme mon tout. J’ai partagé tellement de moments avec lui… Tout mon temps consacré à lui, pour jouer avec. Dehors, étant petits, on s’amusait comme des enfants de notre âge. Plus on grandit, plus ça devient difficile de trouver une complicité encore autant fusionnelle qu’avant. On s’entent bien une journée sur deux, mon frère commence à rentrer dans une phase où il se rebelle…

Le contact devient de plus en plus difficile, mais il y a des jours où on peux avoir une belle complicité, et d’autres jours où on peut se détester à jamais.

Mon frère, il n’est pas le meilleur, le plus intelligent, mais c’est mon frère.

Je n’aime pas le mettre de côté avec tout ce que je fais pour lui, et lui tout ce qu’il fait pour moi. Un jour, en période de vacance d’été, on se promenait, j’étais vêtue d’une robe qui m’arrivait un peu plus haut que les genoux. Mon frère, sans comprendre son geste, s’est mis derrière  moi, et se collait presque à moi. Puis il m’a dit que c’était pour cacher la vue à ces messieurs. Par cette petite action, mon frère m’a fait comprendre que je suis sa protégée, et c’était tellement mignon !

Voilà, l’amour à 15 ans ne s’épargne pas, oui j’ai un petit copain. Mon frère, lui, s’entend très bien avec, et ne demande qu’à le voir. Mon frère boude souvent car je ne lui consacre plus trop de temps, comparé à avant, et devient de plus en plus jaloux. Il se met en colère des que je sors dehors ( je commence juste à sortir dehors grâce à mes résultats). Mon frère l’accepte et s’entend plutôt bien avec, et heureusement!

Mon frère, jamais je lui ai dit je t’aime, jamais… Peut-être la peur… La peur de sa réaction… Mais je l’aime énormément.

Mon frère en terme de bêtises, c’est le roi !  Il est toujours là pour faire le pitre, toujours là pour faire rire… Ca lui donne un grand charme.

Je ne comprends pas les personnes qui ne supportent pas leur frère. Mais une seule question me vient en tête ” mais pourquoi !? “. Ces personnes, je ne les comprends pas, un frère c’est sacré, c’est le seul homme qui connait tout sur toi, le seul homme qui sait dès que ça ne va pas. Le seul homme à dormir avec toi quand l’un de nous n’est pas très bien, le seul à profiter de toi comme personne.C’est un frère, peut-être pas l’idéal, mais lui, il ne faut jamais le perdre.

Il ne faut pas oublier qu’un frère, c’est sacré. Il n’ai pas le meilleur, mais est le seul homme à nous redonner le sourire quand ça ne va pas, c’est l’homme de notre vie.

Pour en revenir à mon frère, il est unique, a son charme, a pleins de qualités et de défauts, mais c’est mon frère! <3

 

 

 

Juin
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par La Ch'tis le 08-06-2015

Je suis une adolescente de 14 ans et demi, je suis discrète, même un peu trop pour certaines personnes. Timide, discrète… On m’identifie facilement à ces adjectifs mais pourtant on ne devrait pas toujours. Certes, je suis discrète sur plusieurs plans mais il y a des raisons à cela, il faut juste me connaître et ce n’est pas forcément moi qui doit me dévoiler pour que l’on me connaisse.

Discrète sur le plan social…

Je suis très sociable avec les gens mais si on ne vient pas me parler je vais difficilement vers les autres. Pourtant lorsque j’étais plus petite, je ne l’étais qu’avec les gens qui me faisaient peur.
Avec certaines personnes, je parle normalement mais avec d’autres, ça bloque. Et puis, les gens sont très différents les uns des autres, on n’accepte pas tout le monde mais moi ça n’est pas que je ne veux pas leur parler mais tout simplement qu’en moi ça bloque… Même au collège, je suis timide mais ça, je crois que j’ai un peu peur du regard des autres, que l’on se moque, oui, tout le monde se moque de tout le monde mais s’ils sont bêtes, ça n’est pas de leur faute, après tout …

Ma petite idée, un peu personnelle.

Vous me direz « Pourquoi es-tu comme ça à présent ? » et je vous répondrai « je ne sais pas vraiment pourquoi. » Mais je pense avoir ma petite idée. Pour ceux qui lisent le Torchon, ils risquent d’identifier mon article avec un autre écrit en mars. Je n’en dis pas plus :). Lorsque j’étais en primaire, j’ai appris ce qu’était le cancer puisque mon grand-père adoré venait d’en avoir un. J’étais très proche de lui et étant jeune ce fut difficile de penser qu’il allait mourir, pourtant, deux ans après, ma grand-mère a fait une tentative de suicide. Même pas un an après, ce fut la même chose mais pour mon père. Même pire, puisqu’il a fait un arrêt cardiaque à la maison, j’appelle les pompiers, ils ne trouvaient pas la maison pourtant on habitait au centre ville ! J’avais 12 ans et j’ai crié de toutes mes forces pour qu’ils viennent, la panique totale, j’ai même cru que j’allais tomber dans les pommes, je me sentais si impuissante. Tout s’écroulait autour de moi, je ne voulais absolument pas revivre ça mais j’y fus bien obligée…
Je suis très attachée aux animaux mais pendant leur maladie j’en ai perdu pas mal (des chiens, chats, cochon d’inde, hamster et oiseaux) et ceux encore maintenant, il y a peu de temps, j’ai perdu un chien et un hamster.
Donc voilà, facile à comprendre, je pense que mon blocage vient des nombreuses pertes que j’ai subies, je me suis complètement renfermée sur moi-même.

Discrète sur un plan personnel…

Comme certains adolescents, je suis un peu perdue dans mon petit monde, qui s’écroulait peu à peu. Les problèmes avec les parents qui sont toujours sur notre dos, etc. Vous connaissez bien ça. 😉 Depuis la mort de mon père, j’étais perdue dans mon rôle de petite fille, j’ai dû aider ma mère le plus possible (dans les tâches ménagères, pour faire les courses, m’occuper des animaux, gérer la maison et l’argent avec elle, aider mon frère dans ses devoirs, etc). En ayant aidé mon frère et ma mère, j’avais eu l’impression d’avoir pris le rôle du père. J’ai aidé ma mère à reprendre confiance en elle (elle a passé plusieurs entretiens d’embauches et a trouvé un bon travail), je l’ai protégée comme je l’ai pu. Elle me voyait sourire à nouveau, sauf que jouer le rôle de père me faisait plus de mal que de bien car il me manquait cette affection, même tout simplement mon père. J’en ai souffert et j’en souffre encore de ce manque, de mon papi et de mon père, étant une famille restreinte, ils étaient les deux seuls hommes…
Maintenant, ma mère, mon frère et ma mamie refont leur vie le mieux possible sauf que moi, je n’y arrive pas, ma mère s’est éloignée de moi, ayant retrouvé un copain, elle fait tout avec lui, du coup, je me sens complètement rejetée, je suis perdue, je suis triste, j’ai des idées noires, etc. Mais je n’en parle pas, ne dis rien à personne en essayant de faire avec, même si c’est difficile. Bref, je suis une fille discrète.

Alycia.

Mai
22

Les 4èmes d’option media réagissent à l’article “Egalité des chances : fifty-fifty ?”.

Fanta estime que faire la vaisselle, c’est fatiguant, dégoûtant. Zacchari, lui, fait la vaisselle alors qu’il est un garçon : s’il ne la fait pas, il est puni. il la fait quand sa soeur n’est pas là. Petit sondage : dans la classe, toutes les filles participent aux tâches ménagères.

“Il y a des enfants-rois au collège : j’en connais qui se font servir leur petit dej au lit !” Zacchari-Caliméro : “Moi, jamais j’y ai droit… Je suis obligé de tout faire.”

Nos deux zadultes présents dans la salle (non, non, ce ne sont pas des Inspecteurs ! Mais de -très- jeunes profs) tiennent à témoigner de leur enfance terrible, malheureuse, à la Cosette : “J’y étais obligé. Je faisais du foot, ma mère en avait marre de laver mes affaires, donc elle a cessé de laver mes affaires de foot, j’ai dû apprendre à faire fonctionner la machine à laver. Quand les parents rentraient du travail, il fallait que la maison soit propre. On aidait, on participait.”

“J’ai deux frères, régulièrement, tous les trois, on faisait le ménage, la vaisselle : j’ai été un peu épargné, étant le petit (si vous voyiez la taille du “petit” : 1.91 m !!)…”

Faire le ménage, c’est une façon d’aider les parents.

Ca prend sur notre temps de loisirs,  de télé, de sorties, mais pas sur notre temps de travail scolaire, pas sur nos devoirs.

“De toutes façons, on n’a jamais de devoirs en Histoire-Géo !”

Avr
23

Ah bon ? C’est pas un débat, ça, M’Dame, paske c’est vrai, l’actualité, on s’en fiche !

Toi, peut-être !

C’est pas vrai, c’était pour rigoler : on s’en fiche pas. C’est grâce aux médias qu’on sait ce qui se passe dans le monde, en dehors de notre territoire.

C’est pas un débat, pask’y a pas à être pour ou contre. Mais on s’informe parce qu’on peut se forger notre propre opinion. On ne peut pas être contre le fait de s’informer, sinon, on s’engagerait à être indifférents.

On est indifférents à ce qui se passe en méditerranée, parce que ça ne nous touche pas directement, personne de notre famille n’est concerné. En même temps, ça nous choque, parce que des problèmes comme ça, l’immigration et les naufrages peuvent nous concerner à l’avenir. C’est le futur qui se prépare…

Avr
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par sahamada le 21-04-2015

C’était le jeudi 24 novembre 2010, deux jours avant que j’aille chez le médecin, dans une cabine. J’étais maigrichon à cet âge là. Le médecin me pèse sur la balance, je pesais 28 kilos. Je descendis de cette balance puis le médecin me dit qu’il allait me donner des comprimés pour soulager ma douleur. Je rentrai chez moi avec ma mère puis ma mère me conseilla de m’allonger dans mon lit. Je dormis longtemps jusqu’à 9h heures du soir. Je me levais, je buvais encore de l’eau et ainsi de suite. Ma mère me donnait du riz et du poulet, je disais à ma mère que je n’avais pas faim, je ne voulais pas manger car je buvais beaucoup d’eau puis ma mère insistait pour que je mange mais moi, je refusais, puis je partais dans ma chambre et je fermais ma porte à clé. Je regardais un film à la télé et je dormais jusqu’à 4 heures du matin.

Le lendemain, je partis à l’école mais je me sentais fatigué. Ma mère me demanda jusqu’à quelle heure j’avais dormi. Moi je dis que j’avais dormi à 4 heures du matin. Elle me ramena de mon école car elle avait peur que je fasse un malaise. Vers 12h, je rentrai manger à la cantine mais je n’avais pas faim. On me força mais je ne voulais strictement pas manger car j’avais la nausée. Vers 17heures, je rentrai chez moi mais on m’a conseillé de ne pas venir le lendemain à l’école. Je vomissais beaucoup, je buvais beaucoup d’eau, j’avais une sensation désagréable. Vers 21heures, ma mère me donna à manger mais je refusais, ma mère disait qu’elle me ramènerait à l’hôpital le lendemain. Elle me conseilla de dormir le plus tôt possible, je l’écoutai et je me couchai dans ma chambre. Vers 04heures du matin, je me réveillai , j’avais mal à la tête, je buvais beaucoup d’eau. Le lendemain matin, je me réveillai et je restai dans ma chambre jusqu’à 12heures30 puis je pris un Doliprane pour soulager mon mal d’estomac mais ce cauchemar revenait. Vers 17heures15, je fis un malaise et un ami de ma mère m’a ramené à l’hôpital. J’étais en civière et on me ramena dans une chambre d’enfant. Le médecin me fit des analyses et on a découvert que j’étais diabétique. Le médecin dit par téléphone à ma mère que j’étais diabétique et que je devais rester longtemps à l’hôpital. Mon grand père ramena ma mère à l’hôpital et on me faisait des prises de sang et ma mère pleurait car elle se disait que son fils n’aurait plus une vie comme avant, qu’il devrait prendre des médicaments tous les jours. Voilà, c’est ainsi que cette maladie s’est découverte.

Je vais vous raconter une épreuve que j’ai vécue en décembre 2014. Premièrement, j’ai appris par mes parents que j’allais me faire opérer des dents, c’est alors que ma vie a basculé. Je pleurais tous les jours, ma mère n’arrivait pas à me consoler. Ensuite, au mois d’avril, j’ai été voir le docteur qui allait m’opérer. J’ai pleuré pendant tous le rendez-vous, le médecin n’en revenait pas que je pleure autant. Quelques jours plus tard, je suis allée voir un anesthésiste. Huit mois après, je suis rentrée à l’hôpital à 7h30 du matin et je me suis fait opérer à 10h pour me faire enlever une dent et me faire un dégagement de la dent. J’avais énormément peur, je me posais plein de questions tout le temps, je stressais beaucoup. C’était la première fois de ma vie que j’allais me faire opérer, donc c’était normal que j’aie peur. Deuxièmement, il fallait se laver avec un produit désinfectant et il fallait que je respecte beaucoup de règles. L’opération, qui s’est déroulée le 26 décembre, s’est très bien passée. Quand je me suis réveillée, j’avais de la glace sur les joues, je ne sentais plus rien, javais mal dans la gencive. Après, je suis restée à l’hôpital jusqu’à 14h, puis après je suis partie. Chaque jour, je ne pouvais pas manger chaud, autrement ma gencive aller saigner et je devais porter de la glace toute la journée. Au bout d’un moment, j’en avais vraiment marre. Pendant trois semaines, j’ai dû affronter ce cauchemar. Et l’autre jour, j’ai appris que je devais recommencer cette opération et ça ne m’a pas plu du tout…

Avr
17
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par la rêveuse le 17-04-2015

Moi, je suis une fille plutôt timide qui ne parle pas beaucoup mais tout dépend des gens avec qui je suis et de la complicité que j’ai avec eux.
Tout a commencé à l’âge de 7ans : j’étais une fille plutôt bien dans ma peau, j’étais heureuse. Mais tout a basculé l’année où je suis rentré en CE1, en cours j’étais plutôt discrète, je suivais bien. Au premier trimestre, ils ont dit à mère que je devais aller chez le psychologue pour vaincre ma timidité, donc j’y suis allée et ça n’a servi à rien., J’en souffrais, j’étais malheureuse. Au 2eme trimestre ils ont dit à ma mère d’aller chez l’orthophoniste, donc j’y suis allée. Ca n’a servi à rien encore une fois. Personne n’imaginait à quel point je souffrais de cette timidité. Et, à la fin de l’année, ils ont décidé de me faire redoubler juste à cause de ma timidité, je trouvais ça absurde et mes parents aussi, mais on n’a rien dit et j’ai redoublé. Pendant cette année-là, la prof me sous notait encore une fois à cause de ma timidité.
Quand on est timide, on n’ose pas parler de certaines choses à certaines personnes de peur de leurs réactions ! Mais si on vit sans cesse dans la peur car on imagine ce qu’il pourrait se passer, on n’arrivera jamais à rien ! Même si ce n’est pas facile, parfois il faut essayer d’affronter sa timidité et savoir se jeter à l’eau. Car on ne saurait jamais savoir à l’avance ce qui va se passer. Alors, peu importe à qui vous voulez parler et de quoi vous voulez lui parler, mais faites le. Car vous pourrez être étonné de leurs réactions !
Après la fin de ma seconde CE1, mes parents décidèrent de me changer d’école. Et là, tout se passait bien : les professeurs me comprenaient, étaient à l’écoute. Arrivée au collège, j’étais toujours réservée mais moins. Je ne sais pas si c’était grâce à l’école où j’étais avant, ou parce que je grandissais.
Mais la vie d’un adolescent, c’est le moment de notre vie où on est heureux, où on apprend beaucoup de choses sur la vie ou sur les autres. C’est une période où il se passe beaucoup de changements dans notre tête et aussi notre corps qui évolue. Mais la vie d’un adolescent n’est pas toujours rose !
Parfois, j’aimerais disparaître de ce monde. Ce que je veux dire par là, ce n’est pas que je veux mourir mais juste m’éloigner, m’éloigner de chez moi, m’éloigner de tout le monde et ne pas donner de nouvelles, de signe de vie à personne.
Je ne parle plus de ma timidité mais des épreuve de la vie qu’on doit surmonter chaque jour. Il a des jours où je suis heureuse de vivre, heureuse tous simplement mais il aussi des jours où je suis malheureuse, triste ou que j’ai pas le moral à cause de beaucoup de choses (de l’amour, de la famille, la santé …) Mais voilà, je n’en dirai pas plus.

« Notre sourire c’est notre plus beau maquillage »