Avr
17
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par La Ch'tis le 17-04-2015

Comment je me sens aujourd’hui ?
Ça va être dur de parler de moi, même si je l’ai déjà fait. Mais bon, je ne suis pas la seule, donc je me lance.
Je dirais qu’avant, mes parents se sont beaucoup occupés de mon petit frère, ils disaient que, comme j’étais la plus grande, j’étais plus courageuse, plus intelligente, plus débrouillarde. Du coup, ils étaient et sont toujours après mon frère. Avant, ça me dérangeait énormément mais, maintenant un peu moins.. J’ai toujours voulu être la plus intelligente possible pour que l’on s’intéresse à moi mais mes parents me disaient juste : “c’est bien, tu pourras aller loin dans tes études.” Super encouragement, je me rappelle qu’en primaire, je visais mes notes à minimum 15/20. Maintenant ça a bien changé :p
Du fait que je n’avais pas souvent quelqu’un derrière moi, je m’étais beaucoup sous-estimée mais je ne suis pas la seule. Je pense qu’énormément de frère ou sœur aîné(e)s me comprennent et ont sûrement fait la même chose.

Suite à toutes les péripéties écoulées depuis ces dernières années, il y a des choses qui ont changé et d’autres pas du tout…
Suite aux deux décès relativement proches dans ma famille, j’ai eu beaucoup de problèmes qui, aujourd’hui, s’effacent peu à peu ou alors restent en moi. Je n’arrive toujours pas à faire leur deuil, peut-être à cause de mon âge ou juste que je ne peux pas… Certes, je ne suis pas une fille épanouie mais je ne suis pas malheureuse.

Quitter sa région, sa famille, ses amis

Ma mère avait trouvé un travail où elle allait se faire employer, jusqu’au jour où sur internet, elle rencontre quelqu’un. Je lui disais : “Maman, on est dans le 59 ( Et oui une pure Ch’tis et fière de l’être 😉 ) et lui du 86, t’attache pas à lui, tu le verras peut-être jamais.” Et deux ou trois semaines plus tard, il prend le train et vient nous voir, il me paraissait sympa mais je me disais qu’il ne serait qu’un ami et non plus. Ils passèrent tous deux un an à se téléphoner chaque jour de 17h30 et dans les minuit, je m’en souviens bien. Ma mère me demandait ce que ça me ferait si on déménageait, moi qui adore ma région où je me sentais bien, un dernier souvenir de ma famille, en plus avec ma meilleure amie, on se voyait chaque jour quand on était malade, qu’il pleuvait ( Il ne pleut pas souvent comme les stéréotypes, je pense même qu’il a plus plu dans le 86 que le 59), etc. Me séparer d’elle, ça a était horrible, j’ai dû tout quitter : mes amies, le restant de ma famille, tout ce que j’avais et ma mère son emploi.

C’est une région très campagnarde, moi qui habitais dans le centre ville de Tourcoing, c’était comme un choc, je n’aimais et n’aime toujours pas la campagne. Je trouve que ça sent la vache ( désolé :p ), j’essaie de m’y faire, je me suis  faite de supers amies, mes ami(e)s du Nord viennent pendant les vacances et pendant juillet/août j’y retourne, enfin !

Bon voilà, j’ai écrit sur moi. Etant donné que je suis timide, cela vous permet de me connaître un peu plus.

Avr
16
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par LaBasketeuse le 16-04-2015

Je suis une adolescente, ce moment redoutable par les parents, ce moment de croissance qui s’accélère à un tel rythme que le corps ne suit plus. Ce corps qui est d’une telle maigreur, la peau sur les os. L’appétit n’arrive qu’en fin après-midi, un bout de pain et un verre d’eau et de retour aux études. Je grignote, par-ci par-là, d’où cette maigreur qui m’a joué des tours en 5ème. Toutes les semaines à l’infirmerie pour me peser, et c’était toujours la même réplique : « Ah, tu as perdu 1kilo, il faut manger » ou « ah, c’est bien, tu as pris un peu, mais il faut tout de même ne pas relâcher tes efforts ».

Ma mère, qui était à côté de moi, qui se demandait si c’était de sa faute, si c’était une mauvaise mère. Mais non ! Elle faisait et fait tous pour m’aider, pour me soutenir. Ma grand-mère me fâchait, elle voulait que je mange, que je sois bien dans ma peau. Elle me voyait tous les mois avec des attelles à cause de ce corps qui ne tenait pas, comparé à ma détermination mentale. J’essaye de m’en sortir, mais je n’y arrive pas. Je prends de la hauteur, mais pas d’ampleur. Ma famille ne comprend pas pourquoi je continue le sport, mais je ne peux pas m’arrêter, c’est ma passion.

Ce sport où j’ai risqué de ne plus en faire, à cause d’un déplacement des vertèbres et une double contusion des cervicales et des lombaires, si je me refaisais mal, c’était fini, je n’aurais plus jamais pu en faire. Mon corps a su accepter mon surpassement envers certaines épreuves, et devra en supporter d’autres.
Oui, oui, j’ai frôlé l’anorexie et maintenant un peu moins. Je n’ai pas honte, mais je ne suis pas non plus fière. Ma famille me dit « avec ton corps, tu pourrais devenir mannequin ! ». Je leur réponds que les mannequins d’une telle maigreur ne sont pas si belles, la taille 40-44 va très bien et est très jolie sur une femme.
L’été, la chaleur, la piscine. La piscine, ce moment très gênant quand je suis en maillot de bain, quand ma famille me compare à un tas d’os. Avec mon trou au niveau du plexus, mes côtes qui ressortent énormément, mon bassin où je ne sais pas si on pourrait y distinguer la peau de mes os…
Sportive je suis, j’essaye de me renforcer musculairement, même si cela n’est pas facile, je le fais. Je veux que mon corps garde des traces de cet effort. Je suis tellement fragile, parfois, des personnes me demandent comment je fais pour être comme ça.
Ce combat que je mène au quotidien, et un combat tellement rude, ça paraît absurde mais c’est la vérité. L’être que je suis, une personne qui s’assume. La nature m’a fait comme ça, alors je ne vois pas comment je pourrais être en colère contre elle. Nous, humains, nous sommes créés pour vivre, et nous pour nous critiquer. Chacun a ses caractères. Les humains sont différents les uns aux autres, et heureusement.
Aujourd’hui je suis, demain je serai…

Ce matin, dans Libération, un petit article dénonçant l’absence des femmes auteures au programme du bac, donc au sein des cours de français au lycée. A lire ci-dessous.

http://www.liberation.fr/livres/2015/04/13/les-auteures-recalees-au-bac-francais_1240449

C’est vrai, ça : où sont les femmes ? L’auteur de l’article déplore le fait qu’au cours de ses études de Lettres, elle ait étudié trois auteures femmes seulement. Petite réflexion : mes zélèves, auront-ils, cette année, lu et étudié des auteures femmes ? En extraits, oui, en oeuvre intégrale ? Peu. Voire pas. Ah si : Kathrine Kressman-Taylor, auteure de la nouvelle Inconnu à cette adresse ! Mes troisièmes auront étudié (enfin, pour celles et ceux qui auront lu la nouvelle et écouté mes cours) une auteure 😉

Littérature masculine, donc, au programme : oui, mais les héros sont bien souvent des héroïnes ! Antigone : une femme (et quelle femme !)… Mais si on fait le compte de nos lectures cette année, point d’autre femme à l’honneur ! Stupéfaction : c’est un fait… Cyrano, Jeckyl et son double Hyde, des hommes… Le narrateur du roman Un secret, un homme. Oui, mais les trois figures féminines du roman sont primordiales… On peut se cacher derrière des prétextes, des excuses, mais le fait est qu’on manque cruellement de femmes auteures dans nos choix d’oeuvres…

Ce matin, de surveillance de DNB Blanc en salle 310 (celle de mon cher collègue Santa Cruz), je me suis permis l’audace de dessiner George Sand (Amantine Aurore Lucile) et de coller mon dessin sur le mur (merci à Constance pour les crayons de couleurs) : une femme, enfin, rejoint le Panthéon santa-cruzien : aux côtés de Baudelaire et de Flaubert, enfin, un jupon ! (ah non, mince, George Sand s’habillait en homme ) Jusque-là, pas une femme n’avait l’honneur d’illuminer de sa présence radieuse les murs de cette salle de classe !!! Justice est rendue à George Sand, dont notre collège porte le nom…

Avr
14
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par kinay le 14-04-2015

Sans me vanter, bien sûr, j’ai beaucoup voyagé. J’ai fait quelques pays en Afrique, Europe, Amérique du nord et centrale, grâce au travail de mon père : il est ingénieur en informatique pour le PAM (programme alimentaire mondial).

Je suis allé au Niger où j’ai passé deux ans avec ma famille entière, donc mon père, ma mère, mes deux petites sœurs et moi. Là-bas, il faisait plus de 40°C à l’ombre. Il faisait très chaud et ma mère ne supportait pas du tout ce climat au point que, quand elle est tombée enceinte, elle a préféré aller accoucher en France car le climat était agréable et la médecine en France est plus développée qu’en Afrique. Puis, après le Niger, on est parti en Centrafrique avec toute ma famille aussi. On est resté deux ans aussi mais le climat était supportable. On était très heureux car on se retrouvait tous les soir, on rigolait, on étudiait, on faisait tout en famille.

Tout allait très bien jusqu’au 12 janvier 2010, où on était assis devant le journal en famille. On a appris ce qui s’était passé en Haïti. J’ai regardé mon père et là, je me souviens avoir ressenti un choc car, à ce moment là, j’ai compris que ce serait la prochaine destination de mon père et nous, nous serions juste à côté, à Saint Domingue.

Il y a des tentions entre Haïtiens et Dominicains car, dans le passé, Haïti et Saint Domingue était une île dominée par Haïti. Avant, cette île se nommait Hispaniola. Cette domination  dura 22 ans, jusqu’à la nouvelle indépendance qui donna naissance à la République Dominicaine en 1844. Le passé est toujours présent dans certains esprits dominicains. Aujourd’hui, certains dominicains négligent les haïtiens. Mon père venait toutes les deux semaines en week-end. Il voyageait en bus de Port au Prince à Saint-Domingue. Vous imaginez , prendre le bus sur une route où le séisme a tout saccagé ? Au début, mon père venait en avion mais il voulait faire des économies,  donc il a décidé de prendre le bus car ça lui revenait moins cher. Avec le temps, on s’y est fait. Le temps est passé si vite à Saint Domingue. On a profité de tout ou de presque tout. On a visité plusieurs plages :

Avr
14

J’ai toujours eu du mal à écrire sur moi, je trouve cela difficile. Peut-être que je devrais commencer par écrire sur comment je me sens, j’ai toujours eu peur d’énerver les gens. Sur ma façon de parler : dès que je parle, j’ai l’impression d’ennuyer les gens. De même, pendant les cours, quand je commence à parler, j’ai le sentiment que tout le monde me fixe et donc je dis que je ne sais pas comment expliquer ma réponse.

Manque de confiance…

Je n’ai pas tellement confiance en moi, je sais que beaucoup de personnes le disent, certaines personne en souffrent. Moi, je n’ai pas confiance en moi mais, malgré ça, j’essaye de ne pas le montrer. Si quelqu’un me fait une remarque sur ma façon de m’habiller, de parler… j’essaye de sourire et faire en sorte que cela ne me touche pas. Seulement, quand je suis seule chez moi, je ne souris plus, c’est plus fort que moi et, parfois, quelques larmes s’échappent de mes yeux.

C’est aussi pour cette raison que j’ai peur du regard des autres. Le matin, je me demande si les autres vont dire quelque chose à propos de ma tenue ou de ma coiffure ou autre. Mais ensuite j’essaye de me dire que c’est ma vie, après tout, et si je me sens bien comme je suis, je ne devrais pas m’en préoccuper.

La raison, éventuellement

Peut-être que ce manque de confiance en moi vient de mes parents, parfois j’ai le sentiment qu’ils ne sont presque jamais là pour moi. Ils sont toujours auprès de mon frère à le soutenir, par exemple pour le brevet : ma mère était toujours derrière lui, à l’aider à réviser, alors que moi, je le passe et elle ne m’aide en aucun cas, elle me dit que j’ai de bonnes notes et que je n’ai presque pas besoin de réviser. Mais pour moi, je dois absolument réviser sinon, je ne me sens pas bien. Mon père, lui, ne se préoccupe en aucun cas de moi, chaque soir quand je rentre de cours, il me demande simplement si j’ai eu des notes et ce n’est pas tous les jours. Tandis que mon frère revient, mon père lui demande ce qu’il a fait pendant sa journée… Peut-être simplement que c’est des garçons, il peuvent plus parler.

Finalement…

Alors finalement, cet article est peut-être mal parti, j’ai parlé de mon manque de confiance en moi ainsi que de ma peur du regard des autres… Mais chaque jour, je me dis “vis-ta vie, tente de nouvelles choses, profite : la vie est courte”. Et à chaque fois que je me sous-estime, cette phrase passe dans ma tête et me redonne un minimum de confiance en moi. J’ai eu du mal à écrire cet article car je suis réservée, cependant, j’ai réussi et je suis contente d’avoir enfin réussi à écrire sur moi.

Soyons honnêtes, nous, les ados n’avons pas la vie rose que les adultes croient, nos vies ne sont pas remplies d’amour, joie, sourires et rires…

Alors je ne vais pas écrire un article qui parle des joies de l’adolescence, mais plutôt de tout ce qui fait que les adultes ne nous comprennent pas.
Pour commencer, je veux défaire de vos esprits le cliché de l’adolescente amoureuse, avec des étoiles dans les yeux, qui ne pense qu’à dessiner des petits cœurs sur ses cahiers. Je suis désolée, mais c’est loin de tout ça.
Etre une ados, ce n’est pas facile, c’est chercher sa place sans la trouver.

Je suis le genre de personne qui, mentalement, n’est pas très solide. J’ai souvent baissé les bras, par faiblesse ou par épuisement. Je n’ai jamais été un exemple que les autres doivent suivre, même si tous les gens le pensent puisque j’ai de bonnes notes. Je ne suis pas l’exemple, je ne serai jamais l’exemple.

L’exemple serait une personne forte, souriante, qui n’a peur de rien, qui n’a pas peur de souffrir, qui n’a jamais fait de choses regrettables. Et je ne fais pas partie de cette catégorie de gens presque parfaits, moi, je suis le genre de personnes qui, quand elles tombent, se retrouvent directement perdues.
Et je suis tombée, sans m’en rendre compte, j’ai sombré, ne faisant plus attention à ce que les autres me disaient, je n’écoutais plus rien, je voulais juste tomber sans me soucier des conséquences. Mais comme toujours lorsqu’on tombe, on finit par se réveiller à terre.
Ce réveil a été douloureux, rempli de larmes, et puis de dégoût, on se demande comment on a pu en arriver là, comment on a pu tomber si bas. On doit enfin se résoudre à écouter les conseils des personnes qui, malgré notre égoïsme, ont toujours été là, et puis on se demande ce qui nous a fait basculer, comment on est passé de jeune fille normale à jeune fille détruite, déchirée, désespérée, fragile.
On se déteste de pas avoir pu gérer la douleur normalement, parce que maintenant, toutes ces choses seront ancrées en nous, et jamais plus elles ne s’effaceront.
J’en suis arrivée à perdre le peu de confiance en moi que je pouvais avoir. A me dévaloriser, me rabaisser, repoussant toujours mes limites scolaires, faisant tout pour avoir de meilleures notes, pensant que ça me redonnerait confiance mais ce fut l’opposé, je me rabaissais toujours plus, n’arrivant pas à atteindre mes objectifs. Je n’arrivais pas à être sociable, je me renfermais sur moi-même, j’avais peur des gens, peur qu’ils me fassent souffrir plus que je souffrais déjà, alors j’arrête d’y croire, me disant que le bonheur n’était pas pour moi. Je n’étais pas heureuse, ne sachant comment aller mieux, je me contentais de sourire, puisqu’on m’a toujours répété que notre sourire était notre meilleure arme. Je me contentais de vivre, suivre les cours, conseiller mes amies qui semblaient plus ou moins heureuses, amoureuses, joyeuses, j’aimais les voir heureuses tout en essayant d’en faire autant. Je me rappelle qu’à cette époque je mangeais peu, croyant que perdre poids me redonnerait le vrai sourire.
J’ai fini par me sortir de tout ça, ça m’a pris pas mal de temps, c’est vrai, mais j’ai réussi, aujourd’hui je vais bien, je me sens bien, je n’ai toujours pas confiance en moi mais je suis heureuse.

Je voulais vous dire aussi que, quand on est petit, on nous apprend à ne pas parler aux inconnus, à compter jusqu’à deux millions, à tracer des courbes et des triangles, à mettre un pied devant l’autre et à regarder à gauche puis à droite avant de traverser, mais personne ne nous apprend à nous relever, personne nous prévient qu’il y a une période de la vie qui s’appelle l’adolescence et que cette période sera sûrement la plus dure de notre vie, qu’il faudra lutter pour finir par trouver sa place. Enfin, si tu es dans cette période de ta vie, toi qui lis cet article, ne baisse pas les bras comme j’ai pu le faire, dis toi qu’il faut avancer, se battre, même pour un avenir incertain. N’abandonne pas et parle, écris, fais ce dont tu as envie mais ne garde pas toute cette souffrance en toi.

Avr
10

Il s’agit d’un banal contrôle routier, l’homme avait les feux arrières cassés lorsque il se fait contrôler, il prend la fuite, mais un policier le rattrape, il lui tire 8 balles dans le dos, il avait 50 ans, il s’appelait Walter Scott.

Ce n’est pas la première fois qu’un homme noir se fait abattre par policier, par exemple, Eric Garner, qui a été étouffé par un policier et Michael Brown qui s’est fait tirer dessus. Le policier a eté mis en examen pour meurtre : il risque la peine de mort.

La scène a été filmée :https://www.youtube.com/watch?v=gt6MHw2DvTU

Après avoir vu cette vidéo, je pense que le policier a commis un acte de racisme.

 

Mar
23
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Bilal le 23-03-2015

Au Royaume-Uni, une femme a accouché de son petit-fils, cette femme âgée de 46 ans a accepté la demande de son fils (27 ans) qui lui a demandé de devenir la mère porteuse de son enfant puisque lui est homosexuel et donc il n’a pas trouvé d’autre moyen pour être papa. Cet évènement est une première dans ce pays-là.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/03/09/01016-20150309ARTFIG00432-royaume-uni-une-mere-donne-naissance-a-l-enfant-de-son-fils.php

Ce jeune homme a déclaré avoir préféré laisser cette histoire dans sa famille afin de ne pas avoir de problèmes avec la mère porteuse qui aurait le droit de réclamer l’enfant. Ce jeune papa à présent, affirme ne considérer cet enfant que comme son fils et non comme son petit frère, ainsi que sa mère le considère uniquement comme son petit-fils.

Cette situation est totalement insensée, sans oublier que c’est la mère porteuse qui a proposé de l’être mais elle a tout de même choisi de faire une césarienne car elle ne voulait pas que ce soit par la manière naturelle puisqu’elle sentait que ce n’était pas son enfant. Les deux “parents biologiques” ont tout de même dû attendre un an pour qu’ils soient considérés comme ils le désiraient aux yeux de la loi.

Je pense personnellement que cette histoire est totalement insensée car une mère ne peut pas être en même temps grand mère ainsi que le père ne peut pas être également un frère. Cette manière de se reproduire est totalement contre-nature, ça ne devrait être autorisé dans aucun endroit de ce monde, juste d’y penser est mal. Encore un enfant qui va avoir une enfance très difficile, il va grandir avec deux hommes, et l’un des hommes sera son frère, ainsi que sa mère sera sa grand-mère. Il n’aura pas une enfance comme la majorité des enfants de ce monde et sera sans doute rejeté par certains autres enfants de son âge.

Jan
22

Ce matin, la revue de presse nous informe au sujet des propositions du gouvernement pour rétablir l’autorité des professeurs dans les établissements scolaires : (Tiens, tiens…)

http://www.notretemps.com/droit/laicite-autorite-apprentissage-medias-plan-francois-hollande-ecole,i76911

http://www.liberation.fr/societe/2015/01/21/face-a-la-religion-les-profs-doivent-faire-leurs-classes_1185886

http://www.liberation.fr/societe/2015/01/22/ecole-le-civisme-en-onze-lecons_1186674

Petite réflexion : dans votre collège, un certain nombre d’actions sont déjà menées. Commentez les mesures proposées par François Hollande à la lumière de ce qui se  fait à George Sand.

Petit sondage en classe media 3ème au sujet de la laïcité :

– La laïcité est respectée au collège : déjà, il n’y a pas eu de problèmes pendant la minute de silence. La religion est un sujet dont seuls quatre élèves sur onze discutent pendant les récréations. Pour les autres, ce n’est pas un sujet intéressant : après, ça peut partir dans des débats, on peut se disputer si on n’est pas d’accord. Si on est amis, on peut parler de religion de façon poussée, on ne se dispute pas, on est toujours d’accord sur un point. C’est rare qu’on en discute entre nous : on respecte la religion de l’autre, ou son athéisme.  On respecte tout le monde, parce qu’on ne sait pas qui est athée 😉 On ne sait pas, mais on croit que tous nos profs sont athées.

” Ah, non ? ”

L’essentiel, c’est que la religion ne prenne pas le dessus sur l’enseignement.

“Mais ceux qui ne croient pas en Dieu, ils croient en quoi ? En rien ? Mais, pour eux, après la mort, il n’y a rien ?” Rien. “Oh…” (mine désolée de l’élève , probablement soucieux de l’avenir post mortem de ses professeurs (eh oui, à un certain âge, on nous envisage comme “post mortem”)

“En fait, en France, tout le monde critique tout le monde. Le collège est en France, donc, au collège, tout le monde critique tout le monde. On peut aussi être critiqué sur la religion.”

Même sondage auprès des zélèves de 4ème :

Visiblement, au collège, il y a une religion, non pas dominante, mais abondante : la religion musulmane. Ca se voit : à la Mosquée, on croise beaucoup de gens du collège. Il y a douze ou treize musulmans dans cette salle, et trois qui sont… Que je ne connais pas.

Comment reconnaît-on les musulmans ???

On se connaît, donc on sait.

Les noirs et les arabes sont musulmans. Faux, regardez, Thomas, Julien, ils sont quand même musulmans.  Oui, mais certains noirs sont chrétiens. En fait, on demande aux gens leur religion, et dans ce collège, ils n’ont pas honte de le dire.

Deux athées se revendiquent athées dans cette salle.

Quand on voit Zacchari, par exemple, on se doute qu’il est musulman, donc on lui demande s’il l’est. Or, Zacchari porte un nom de famille français, disons, pas maghrébin. On pourrait se tromper en le supposant musulman.

Ici, on a tous grandi ensemble, donc on sait très bien qui a quelle religion. On connaît leurs parents, on sait s’ils sont pratiquants ou non.

Au collège, il doit y avoir un ou deux élèves juifs, mais ils n’osent pas trop le dire. On se demande pourquoi. Mais on sait qu’à la télé, ils parlent mal des juifs.

“Ca dépend des chaînes que tu regardes, évidemment, si tu regardes 2M Maroc ou Canal Algérie… ”

“Ici, il y a pas de Mains de Fatma : moi, on m’a fait ôter la mienne, et un autre élève portait une croix, on la lui a fait enlever aussi.”

“Nous, on sait même pas pourquoi les gens n’aiment pas les juifs, peut-être à cause de ce qui  se passe en Israël…”

“Ici, on est Bicot-Blacko-Blanco” 😉

On ne recense pas de boudhistes au collège.. Mais des témoins de Jéovah, oui. Ils n’ont rien le droit de faire ! Les filles ne choisissent pas leur mari, elles n’ont pas le droit d’embrasser un garçon. Pas le droit aux relations sexuelles avant le mariage.

“Ouais, ça, c’est dans toutes les religions, mais c’est pas respecté dans toutes les religions ;)”

Les témoins de Jéovah n’ont pas le droit de boire, de fumer, et doivent demander la permission pour beaucoup de choses.

La laïcité au collège ne nous pose pas problème, mais pourquoi ne peut-on pas se voiler ? Pourquoi ne peut-on pas porter nos petites croix ? Peut-être pour ne pas influencer les autres ?

En fait, dans notre collège, ce serait la 3ème guerre mondiale s’il y avait 25% de juifs, 25% de musulmans, 25% de chrétiens et 25% d’athées ! A 50-50 (juifs et musulmans, ça ferait de très grosses embrouilles, il y aurait la police tous les jours : c’est la réalité ! Les parents resteraient devant le collège ! Un mot de travers et ce serait fini…

Fichtre : quelle naïveté de la part des adultes… Finalement, notre collège n’a pas mal à sa laïcité parce que la religion n’est pas sujet à conflit, dans la mesure où on reste à un taux de 60 à 75% de religion dite “abondante”…

Addendum : Les témoins de Jéhovah

“On a notre libre arbitre, on a le droit de choisir nos actes. Il y a des principes bibliques, auxquels on adhère, sinon, on ne vit pas avec et on pêche… Pas le droit de boire, de fumer : on a le droit : “boire un peu de vin réjouit le coeur”, c’est écrit dans la bible. Fumer dégrade la santé, tout ce qui dégrade la santé n’est pas bon. Le mariage ? Si tu es baptisé, tu donnes ta vie à notre Dieu, donc tu te maries à un(e) témoin de Jéhovah. Tu dois poursuivre les mêmes objectifs que ton mari ou ta femme.

“Ce que tu dis, c’est que tu dois renoncer à ta religion si tu n’épouses pas un(e) témoin de Jéhovah ?”

“Oui…” Témoin de Jéhovah, c’est chrétien. Jéhovah, c’est le père de Jésus. Pour nous, le pape n’agit pas au nom de la Bible. Par exemple, l’homosexualité ne devrait pas être acceptée. Moi, je suis très heureux de vivre comme ça, j’ai toujours envie de faire comme mes potes, mais je dois faire attention à d’éventuels problèmes de santé. Ne pas gâter (dégrader) son corps, qui est sacré.  La cigarette a un coût, donc, je me dis, le paquet de cigarette, pendant des années, c’est beaucoup…”

“Tu crois que c’est ta religion qui t’encourage à vivre droit ? Tu crois que ce n’est pas ton éducation ?”

“Je pense que je n’aurais pas cette réflexion, cette fermeté, je ne serais pas ferme dans mes propres choix, ça me permet de voir plus loin.”

 

Une mesure qui fait chaud au coeur : instaurer une formation aux media à destination des zélèves :

Les zélèves sont unanimes : en un trimestre en option media, il leur semble être mieux informés, du moins ont-ils acquis des outils qu’ils n’avaient pas auparavant pour être plus clairvoyants dans l’actualité. Ouf, notre option est bénéfique !

On sait plus de choses, donc on peut mieux réfléchir par nous-mêmes.

En cours de français et d’histoire, on peut échanger nos points de vue. On a le droit de dire ce qu’on pense de l’actualité. On pose des questions.

Et la mesure pour aider les zélèves à acquérir la compétence “maîtrise de la langue”, qu’en pense-t-on ?

L’orthographe, c’est pas important : on ne fait pas attention, quand on écrit. Même si on fait des fautes, on comprend ce qu’on écrit. Donc c’est pas grave. Des cours d’orthographe à la fac ? Comment peut-on arriver à ce niveau d’études et faire autant de fautes d’orthographe ? Chez Bilal, qui est très doué en orthographe, la maîtrise de l’orthographe serait naturelle. Il n’a jamais vraiment passé beaucoup de temps à apprendre l’orthographe, c’est venu comme ça. Aujourd’hui, c’est un atout, par rapport aux autres. Certaines fautes le choquent.

Faire attention, ça prend du temps : faire attention à ce qu’on écrit. Dans le rapport de stage, on ne fait pas attention, il y a le prof ou le correcteur d’orthographe. (Ben voyons…)

Jan
09
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Fatoumata SIDIA le 09-01-2015

 

 

Je vais vous parler de ces femmes exceptionnelles qui aujourd’hui  son devenues très connues, leurs efforts ont servi. Je parlerai de Ella Fitzgerald, son vécu, sa carrière. Nous verrons juste après Aretha Franklin et son succès, sa carrière et ses récompenses. En troisième plan, je vous présenterai Oprah Winfrey, son vécu et son chemin vers la célébrité. Je  vous dirai  ensuite ce que moi je pense de toute ces femmes formidables qui ont fait danser les années 80.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Ella Fitzgerald a grandi à New York, elle a été abandonnée par son père après sa naissance. Elle commence alors alors à chanter en 1935 au théâtre Apollo de Harlem à New york, alors qu’elle rêvait de devenir danseuse. En 1941 elle commence une carrière solo dans des restaurants et des bars réservés aux blancs. Ella était victime de discrimination, mais était soutenue par Maryline Monroe pendant sa carrière. Ella Fitzgerald souffre de diabète qui la rend aveugle et amputée des deux jambes. Ella meurt à 79 ans le 15 Juin 1996 par la cause d’une crise cardiaque.

Aretha Franklin est née le 25 mars 1942 à Memphis, sa carrière débute en 1956 chez Columbia Reconds, elle signe alors un contrat en 1967 avec Arista, puis enchaîne les albums à succès. En 1972 Aretha Franklin établit ces Opus l’un des albums Gospel le plus vendu de tout les temps, avec 2 millions de copies. En 1968, Aretha est classée en seconde position des personnalités afro-américaine les plus connues au monde, juste derrière Martin Luther King. Elle vende 75 millions de disque. Malgré tout elle garde son titre de l’artiste féminine ayant vendu le plus de disque vinyles de tous les temps.

Oprah Winfrey a été élevée dans une famille très pauvre, ses parents se sont séparés peu de temps après sa naissance. Elève très brillante Oprah a pu être acceptée dans une Université avec une bourse afin d’aider ses parents en difficulté. En 1983 Oprah déménage à Chicago pour présenter le programme de télévision AM Chicago. Oprah parvint finalement à dépasser l’audience de Donahue, le talk show le plus suivi à Chicago. Oprah parvient à devenir la première afro-américaine la plus riche au monde. Malgré la pauvreté, la séparation de ses parents, ses deux viols à 9 et 13 ans, sa fugue et la perte de son enfant a 14 ans.

Ces femmes afro-américaines ont été victimes de discrimination toute leur vie, mais n’ont pas abandonné. Elles sont devenues un exemple pour certains aujourd’hui. Elles sont devenues l’une des femmes les plus riche au Monde. Grâce à toutes ces femmes qui ont essayé de combattre la discrimination toute leur vie, et qui nous ont ouvert une nouvelle porte , que malgré notre couleur de peau nous pouvons réussir, je leur serai à jamais reconnaissante, et j’espère toutes pouvoir les égaler un jour.