Nov
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 10-11-2011

Encore une Une dans Libération, ce jour, qui vous rappellera celles évoquées dans ce blog voici quelques semaines. Il s’agit du départ de Silvio Berlusconi de la tête du gouvernement italien. “Ciao”, nul besoin de traduire, n’est-ce pas ?

 

Nov
09

 

Ce matin, nos chères zélèves d’option media jouaient aux journalistes de radio : dans un studio de Radio France, s’il vous plaît ! En attendant un article plus complet, et rédigé par les zélèves elles-mêmes, nos chers zinternautes pourraient écouter les deux journaux radiophoniques enregistrés ce matin dans le studio de France Info, dans le cadre des assises  du journalisme, à Poitiers… si ce blog reconnaissait les fichiers… Problème technique : je mets au défi Big Administrator de le résoudre…

Atelier 1 : Imène, Stella, Fanta, Laura, Goundo et Aminata. Invitée : A. Dibot.

Atelier 2 : Océane P., Océane L., Mégane, Fatoumata, Marion. Invité : L Mastorgio.

Avec les félicitations des deux enseignants-cobayes : nos zélèves se sont montrées exemplaires et se sont prêtées au jeu avec beaucoup de sérieux, d’élégance également : nous sommes fiers de vous, mesdemoiselles, vous avez fait honneur à votre établissement.

Nov
08
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 08-11-2011

Chères zélèves,

C’est demain que vous découvrirez les coulisses de la fabrication d’un journal radio : une chance pour vous ! Un atelier encadré par des journalistes de France Info ! Votre journal sera enregistré et vous repartirez avec une copie, sur cdrom…

En parallèle, une visite d’exposition de dessins de presse…

A vos carnets de notes, crayons, et appareils-photos ! Wassila, seras-tu notre photographe ?  Demain après-midi, vous aurez de quoi raconter dans le Torchon.

Rendez-vous à 8 heures au collège (dans la cour des 4è/3è) : et direction Poitiers !

Je compte sur vous et vous fais confiance pour vous montrer attentives, curieuses et pour apprendre à ouvrir les yeux, et les oreilles !

A demain,

Votre professeur-animatrice.

Nov
04
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Alyssia le 04-11-2011

Aujourd’hui , cela fait trois ans que la plaine d’Ozon est en rénovation. Petit à petit, on voit ou on a vu des bâtiments s’écrouler, d’autres se construire ou encore se rénover. Habitant à la plaine, je suis en train de bénéficier de ces rénovations : une nouvelle façade, une nouvelle plomberie (douche, toilettes, évier), une nouvelle électricité (le circuit électrique : prise électrique, lumière) ainsi que de nouveaux sols, porte, cage d’escalier, boîte à lettres, interphone. Cela donne un renouveau à la plaine d’Ozon.

Ce quartier a été pourtant mal vu pendant longtemps, mais tout cela peut changer, peut-être grâce à cette rénovation. J’ai pourtant entendu dire que ce n’était pas un quartier fréquentable. Je pense personnellement que tout cela peut faire voir un nouveau visage. Je suis arrivée il y a trois ans pendant ce début de rénovation. Mais depuis ces travaux, les commentaires sur ce quartier ont évolué, comme la mentalité des personnes. Moi, ces commentaires tels ” Ce n’est pas un quartier recommandable” etc… je les trouve innapropriés, car ce quartier, notre quartier, n’est peut-être pas parfait, mais il a son charme!

Maintenant le regard des gens, habitant ou pas à la Plaine, peut-il changer grâce aux travaux ? Après, seul l’avenir nous le dira !

Nov
04
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par fsakho le 04-11-2011

Cela fait maintenant environ trois ans que le quartier de la plaine d’ozon est en rénovation. Cette rénovation est un avantage pour les familles vivant autrefois dans des immeubles souvent délabrés qui sont maintenant logées dans des endroits plus tranquilles, propres, plus espacés, ayant des loyers plus accessibles et, pour certains, accès à un jardin.
Les inconvenients de cette rénovation sont que les travaux continuent, qu’ils se multiplient dans le quartier et posent certains problèmes comme : le fait de devoir faire tout un détour pour aller, par exemple, à l’épicerie du coin, la boulangerie ou encore la pharmacie, le bruit des travaux, les routes barrées qui, certaines fois, empêchent l’accès aux arrêts de bus. Mais cette renovation rend surtout notre quartier plus beau et certainement mieux qu’autrefois.

Fanta.

Nov
04
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Océane miss Glamour. le 04-11-2011

C’est dur de partir de la Plaine alors que j’ai passé toute mon enfance là-bas. Ca a été une déchirure pour moi car, toutes ou presque toutes mes copines habitent là-bas, et oui, entre copines on avait l’habitude de se retrouver après les cours au quartier.

Il y a eu des degradations, maintenant c’est la rénovation, la plaine devient de plus en plus belle. Mais notre quartier, on l’a connu dégradé et, sombre. Ils ont detruit certains bâtiments, arraché  des arbres, à présent, ils construisent de nouveaux bâtiment. C’est bizarre de se dire que maintenant, ça va être beau !

Et  puis, l’endroit me manque, le quartier : notre quartier. Maintenant que j’habite en maison, je ne sais pas, je trouve ça nul et ennuyant. Mes voisins sont âgés et ça me déplait, car leurs enfants sont vieux, enfin il ont entre 30/40 ans et maintenant ils sont trop vieux pour avoir des enfants. Franchement, j’aimerais re-habiter à la plaine. Pour retrouver toutes mes copines, mon quartier, l’endroit, retrouver ma vie d’avant…

Océane.

Oct
31

Mercredi 9 novembre, pendant qu’un premier groupe réalisera son journal radio, une second groupe visitera l’exposition de dessins de presse réalisés au fil de l’année, sur les révolutions dans le monde arabe.

Afin de préparer cette visite, quelques-uns de ces dessins peuvent être consultés, sur le site Cartooningforpeace : là :  http://www.cartooningforpeace.org/

Vous constaterez très vite qu’il s’agit d’un oeil très critique sur une actualité politique. Le dessin de presse a pour vocation d’interroger le lecteur sur un aspect de l’information dont il traite avec humour. Parfois, le dessin de presse peut heurter certaines sensibilités, ce qui est l’effet recherché. Volontairement irrévérencieux, il met le doigt où cela peut faire mal. Il faut regarder le dessin de presse avec un certain recul : tout dessin de presse doit être discuté, commenté : ce n’est pas une oeuvre d’art, mais un message.

Le mercredi 9 novembre, de 9 heures 30 à 12 heures, vous serez au TAP de Poitiers, accueillies par des journalistes de radio France, das le cadre des Assises du Journalisme.

On vous propose une activité inédite : réaliser un journal radio ! Rassurez-vous, vous n’aurez pas à écrire votre texte, seulement à entrer dans un jeu de rôles qui vous sera proposé par les vrais journalistes de France Info.

Un minimum de préparation sera le bienvenu : connaissez-vous France Info ? Vous trouverez sur le site officiel de France Info une présentation de cette radio : http://www.france-info.com/

 N’hésitez pas à consulter ce site : interrogation orale à la rentrée ! Non, c’est une boutade, mais nous aurons à notre arrivée dans cet atelier quelques questions à poser aux journalistes professionnels sur leur radio, sur leur métier, et sur leur vision de l’information.

Prenez des notes, vous entrez en formation !

Oct
31

Chères zélèves,

Mercredi étant un vendredi, et vendredi aussi (tout le monde suit ?), ce sont deux séances d’option media que nous aurons la chance d’avoir ensemble cette semaine !

Je vous propose une innovation : tentons l’aventure de l’image mobile ! En clair tentons l’expérience du Nano-JI : une fois par mois, un très court journal, non pas télévisé, mais Internet. Il nous suffit de retrouver la caméra du collège (facile !) et d’apprendre à :

– préparer un JI (fil conducteur)

– préparer un reportage sur un sujet de société choisi dans l’actualité locale, ou nationale, européenne, voire internationale

– trouver chaque mois une présentatrice différente (souriante, sérieuse, parlant clairement : l’exercice peut être intéressant pour toutes !)

– choisir un angle vivant

– rendre compte de façon informative et commentée de l’information qu’on a choisi de traiter

Ainsi, un vendredi par mois (et plus si affinité), vos lecteurs  auront la chance, non pas de vous lire, mais de vous écouter et de vous voir traiter l’info.

Premier sujet soumis à votre réflexion : la rénovation d’Ozon, bilan après trois années de travaux.

Suite à un article publié dans la NR voici quelques semaines (à lire ici, sur ce blog, en rubrique “la revue de presse du Torchon”), au sujet de la rénovation d’Ozon, nous pouvons nous emparer à notre tour d’un sujet que vous pouvez, vous, traiter de l’intérieur. Votre regard est celui de la génération nouvelle, ainsi que celui du quartier lui-même.

Nous aurons à réaliser un reportage sur place afin de connaître le sentiment des habitants du quartier d’Ozon, ainsi que celui de ses commerçants. Nous pouvons interviewer  plusieurs personnes représentatives de la population du quartier (mères de famille, pères, commerçants, habitants relogés, jeunes, animateurs/éducateurs, assistantes sociales…). Nous demanderons également un éclairage sur la situation du quartier auprès de la mairie.

Votre reportage prêt, nous nous déplacerons pour rencontrer les personnes sollicitées : je vous demande donc de bien vouloir préparer des questions (sur la décision de la rénovation, sur les relogement,s sur la mixité sociale, sur le nouveau visage du quartier : quel bilan, quelle évolution, quels changements positifs, quels regrets éventuels…) et de prendre rendez-vous avec quelques personnes qui voudront bien nous recevoir pour répondre à nos questions : nous nous rendrons en reportage le vendredi , entre 11 et 13 heures. Pensez, avec cet horaire, en quels lieux stratégiques nous pourrions mener l’enquête.

Certaines d’entre vous, résidant dans ce quartier, peuvent d’ores et déjà établir un premier constat : vous pouvez vous-même répondre aux questions posées ci-dessus, et/ou compléter un tableau comparatif à deux -ou trois- entrées : “le quartier avant travaux, le quartier aujourd’hui”, voire “le quartier à l’avenir”).

Dans l’urgence, votre reportage sera écrit et fera l’objet du second article dans la NR. Dans l’idéal, les personnes interviewées sont filmées et le film monté courant novembre, sous la forme d’un journal internet.

Version intégrale de votre page pour la Nouvelle République :

Racisme sur la Toile : nous sommes indignées

Quand les réseaux sociaux sont des espaces d’expression du racisme ordinaire…

La Classe Option Media s’indigne.

 Riquita Nolwenn, le pseudonyme qui fait parler de lui…

C’est Goundo qui, en se connectant sur Facebook, a découvert le mur d’une certaine « Riquita Nolwenn », probablement un pseudonyme, sur lequel racisme et incitation la haine raciale sont inscrits noir sur blanc (si l’on peut oser le jeu de mots).

« En me connectant sur Facebook, je vois une invitation d’un groupe qui s’appelle « Anti Riquita Nolwenn de Marseille». Au début, je ne savais pas ce que c’était, donc j’ai accepté et j’ai visité le site du groupe. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait, je ne voyais que des gros mots. J’ai donc regardé mieux cette page et j’ai trouvé sur facebook le mur de Riquita Nolwenn : en lisant ses publications, j’ai ressenti de la haine… » . “  Blanc sans N ça fait Blac, comme quoi sans Haine on est tous les mêmes ! “

Goundo

Riquita Nolwenn est soit-disant une jeune fille qui vit à Marseille, auteur d’un texte à contenu xénophobe, raciste, insultant envers nous. Dans ce texte publié sur le réseau Facebook, elle énonce clairement sa haine envers les autres « races » que la sienne. Il est clair que ces propos s’éloignent des valeurs d’égalités promulguées par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen !

Au contraire, il est surprenant de lire aujourd’hui un tel texte publié sur un réseau social… Il est vrai que la liberté d’expression existe, mais ce genre de propos sont racistes et ne sont pas autorisés : le racisme est un délit, ainsi que son expression et l’incitation à la haine raciale. On ne peut empêcher cette « Riquita Nolwenn » de penser ce qu’elle pense mais on doit l’empêcher de publier sur Internet !

Fatoumata

« C’est abuser ? Signalez-le ! »

Avis à tous les adolescents : il est temps de prouver aux adultes qu’on est responsables. Réagissez ! Quand vous tombez sur un Facebook comme celui de Riquita Nolwenn, il faut signaler un abus.

Pour cela, il faut cliquer sur « signaler un abus », c’est écrit en bleu, à gauche, sous les « amis ». Cochez la raison de votre demande de suppression. Et voilà une bonne chose de faite !

 Wassila

Des lois contre le racisme sur Internet

L’expression du racisme n’est pas une opinion, c’est un délit puni par la loi.

La loi française punit la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence nationale, raciale ou religieuse d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. La contestation de crime contre l’humanité de la même peine et de la même amende, ainsi que la diffamation raciale publique. L’injure raciale publique est punie de six mois d’emprisonnement et de 22 500 euros d’amende. L’addition pour Riquita Nolwenn s’élève donc à… 159 000 euros d’amende et à trois ans et demi d’emprisonnement !

Le ministre de l’intérieur peut interdire les publications en raison de la place faite à la haine ou à la discrimination raciale. Cette infraction est punie par la loi.

Marion, Stella et Alyssia

Nous sommes indignées !

« Quand je vois ce que cette personne écrit, je suis choquée, et j’éprouve de la haine et de la pitié envers cette personne. Elle n’a pas de raisons d’écrire et de souhaiter des horreurs pareilles ! Elle ne sait pas le sentiment que l’on ressent en lisant ses propos. Son comportement est immature, et très grave. Cela me révolte de voir toute cette méchanceté gratuite. A tout cela, je réponds par le silence car gaspiller de la salive pour une personne aussi inexistante, insignifiante et inutile n’en vaudrait même pas la peine !! »

Fanta

« En lisant ces articles, j’ai réagi d’une manière révoltée. Je me suis tout d’abord demandé pourquoi des personnes aussi immatures existaient… Oui, je le dis et je le crie haut et fort, je suis d’origine arabe et de religion musulmane ! Pour moi, c’est une fierté, et je l’assume entièrement. C’est une richesse, cette origine, car tout le monde n’a pas la même chance que moi de voyager, d’avoir une « langue bonus », des traditions culturelles extraordinaires comme nos mariages, nos fêtes, notre gastronomie. Peut-être que les jeunes « françaises » sont des icônes de la mode, mais elles n’ont pas le cœur plus généreux que le nôtre ! »

Imène

« Moi, je suis blanche, mais je comprends le ressentiment des personnes de couleur envers les propos racistes car, dans ma vie, j’ai déjà subi la discrimination : suite à un accident, j’ai pris du poids. Les racistes ne connaissent sans doute pas le fait d’être discriminés, ils ne voient pas que vivre avec des gens de différentes cultures peut être un avantage. Finalement, c’est notre différence qui fait notre beauté. »

 Mégane

Je suis blanche, mais je ne me trouve pas supérieure à qui que ce soit ! Pour moi, chaque personne est égale à l’autre. Les racistes n’ont pas de valeurs… Je suis dans un collège mixte, je trouve ça plus intéressant : je côtoie des personnes de couleurs différentes qui m’ouvrent l’esprit et m’apprennent de nouvelles choses. Qu’elles soient d’une autre couleur de peau n’est pas important. »

Alyssia

« Je suis tous les jours entourée de personnes de couleur : cela ne m’a jamais gênée ! Je ne comprends même pas ces propos racistes. »

Stella

« En lisant ces propos, j’ai su qu’en tant que métisse, je devais réagir. Le racisme est puni par la loi et passible d’amende. L’égalité fait partie de la devise de la France et fait l’objet d’un article de la déclaration des droits de l’homme (Je cite : «Article 1 : tous les hommes naissent libres et égaux en droits (…).) » Voilà mon avis : la télévision est plus agréable à regarder en couleur, pourquoi pas le monde ? Tous nos sangs sont rouges, ont la même valeur et ne méritent pas d’être versés. Le génocide n’avait pas, n’a pas eu et n’aura jamais de raison d’être. Selon moi, cette fille était inconsciente et ne savait pas ce qu’elle faisait. »

Laura

Issue d’un milieu islamique, je suis d’origine musulmane, et j’aime ma religion. Tu as besoin de me traiter de mécréante, critiquante, et ignorante ? Tous ça parce que je ne partage pas les même croyances que vous, perso je respecte toutes les religions que ce soit chrétienne, bouddhisme ou judaïsme alors pourquoi ne respectes-tu pas la mienne ? Et c’est en agissant comme ça que tu souhaites que ta religion soit respectée ? Pour moi les religions sont différentes mais belles. Parce qu’une religion, c’est un trésor, unique & magnifique.

Mais j’ai l’impression que mes origines dérangent beaucoup de monde, mais tu as réellement besoin de m’insulter ? Honnêtement, quand je vois certains agir comme ça, je me pose souvent la question « mais où va le monde ?! » J’me rends compte qu’à l’heure où le racisme ne devrait plus exister, beaucoup en font preuve aujourd’hui « chacun ses origines, chacun ses croyances » on est tous pareisl, mais ce n’est pas une raison de se souhaiter du mal. La différence devrait faire l’humanité, mais ce n’est pas le cas…

J’ai des pines-co algériennes, françaises, espagnoles, portugaises, sénégalaises, maliennes, guinéennes ect… et c’est ça qui es beau : La diversité & le Métissage, des valeurs fondamentales qu’on n’a pas enseignées à tout le monde.

Aminata