Dans la nuit du 19 septembre,  un regroupement d’agriculteurs (producteurs de légumes) en colère, protestant contre les contraintes fiscales et administratives, saccage et incendie des bâtiments publics.

Quand le Premier ministre le découvre, il promet des poursuites judiciaires contre les malfaiteurs.Mais contrairement au Premier Ministre,  le président du FDSEA du Finistère, Thierry Merret,  producteur de légumes aussi dit : ” C’est le ras-le-bol des besogneux qui sont seulement bons pour avoir des  contrôles” et il les félicite :  “Je tire un coup de chapeau à ceux qui ont osé faire ce qu’ils ont fait” . Mais ce n’était pas sans risque, les malfaiteurs risquent des peines de prison.

voici un lien : https://www.youtube.com/watch?v=ujnFolnOB7c. 

 

la-msa-et-le-centre-des-impots-incendies

Premier débat au sein du groupe d’élèves de troisième option media, à la demande de Yannick : l’homosexualité. Séance surréaliste hier, autour de la table ronde (rectangulaire, quoi qu’on fasse pour jouer avec la géométrie : avec des tables rectangulaires, on ne forme pas un rond, ce doit être mathématique).

L’idée de débattre de l’homosexualité entre adolescents est née d’une rencontre entre l’un de nos zélèves et un couple de jeunes homosexuels qui s’embrassait dans la salle de cinéma, sous le regard médusé (à ses dires) de Yannick. “J’ai été choqué, M’Dame. Je ne peux pas comprendre ça !”.

Comprendre : au sens premier du terme, le verbe signifie “prendre avec soi”, donc admettre, intellectuellement accepter le fait. Deux hommes peuvent s’aimer. Deux femmes peuvent s’aimer. Or, pour nos zélèves, c’est là que le bât blesse : “deux hommes, deux femmes, ne peuvent pas s’aimer, M’Dame !”  Voyons cela…

On organise le débat en demandant aux zélèves de se placer d’un côté ou non de la table ronde (euh, rectangulaire) en fonction de leur avis sur la question : “l’homosexualité vous choque-t-elle, comme Yannick, ou pas ?”.

Surprise : les filles se placent d’un côté, les garçons de l’autre ! La parité est mise à mal… Si les filles sont unanimes : “On ne voit même pas pourquoi on fait ce débat, il n’y a pas matière à être choqué(e)”, les garçons, amusés, comptent bien mener leur débat : “On attend vos arguments, les filles !”.

Selon ces demoiselles, l’homosexualité, quelle qu’elle soit, (homme-homme/femme-femme) ne les dérange pas : elle est un choix de vie qui ne concerne que celles et ceux qui sont homosexuels. “Un cas de conscience”, avance l’une de nos damoiselles blondes. “Aimer, c’est aimer, ajoute une autre, on ne décide pas !” Qui disait, déjà : “Le coeur a ses raisons que la raison ignore ?”  Pascal, Blaise de son prénom : un philosophe… Et “Parce que c’était lui, parce que c’était moi !” ?  Tiens, Montaigne, à propos de La Boétie, son très cher ami : http://www.la-croix.com/Culture/Livres-Idees/Livres/Parce-que-c-etait-lui-parce-que-c-etait-moi-_EP_-2012-12-05-884040

Nos damoiselles tolèrent l’amour homosexuel : les gens sont libres de faire ce qu’ils veulent.

Nos garçons, trépignant d’impatience, lancent à leur tout moult arguments pour expliquer leur point de vue : “la nature a ses lois, l’homme et la femme sont nés pour procréer, Dieu a créé l’homme pour la femme, la femme pour l’homme, les sentiments entre deux hommes sont impossibles, vous imaginez le prêtre disant à deux hommes “embrassez le marié ?”, etc… Tous les arguments sont là : on explique, à propos des religions, que l’homosexualité se voit ouvrir une petite porte des églises et des mosquées, ce qui heurte nombres d’élèves, incrédules : mais les media sont magiques, un clic et les articles s’affichent sur grand écran :  http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/homosexualite-et-religions-le-tabou-18-05-2011-1515_118.php

http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2012/11/30/une-mosquee-ouverte-aux-homosexuels-pres-de-paris_1798351_3224.html

http://www.afrik.com/l-eglise-favorable-a-une-ouverture-sur-l-homosexualite

On en profite pour préciser que la Création est affaire de croyance, de foi, mais que les scientifiques expliquent l’Evolution (et nous évitons de nous référer à la seule religion pour développer une argumentation !) : et on ne résiste pas à l’envie de parler de Lilith, la première femme d’Adam, son égale… Répudiée du jardin d’Eden pour avoir refusé de se soumettre à son époux… Yannick n’en revient pas : où a-t-on inventé cette Lilith ? Tout est là, elle est la première figure féminine des textes fondateurs, mais nos zélèves semblent encore un peu jeunes pour  qu’on leur parle de Lilith. Oublions.

Nos damoiselles s’écrient que la loi de la nature est faite pour évoluer (nous sommes des animaux dotés de la pensée, et civilisés tout de même : on ne peut pas comparer la loi de la nature à nos comportements d’Hommes). Maëva aura le (beau) dernier mot : “Et la DDHC, vous en faites quoi, de la DDHC ? Un petit rappel ? Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux… On est libres de faire ce qu’on veut ! On doit assumer, et respecter cette loi !”

Les garçons auront le mot de la fin : “Nous, on aime les filles, elles sont trop belles… Et on ne contrôle pas notre coeur.”

Juin
19

Chers zélèves,

Lisez l’éditorial du Monde de ce jour : il porte sur le lynchage d’un jeune Rom. Oui, lynchage…

Editorial du « Monde ». La « cité des Poètes », à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), porte affreusement mal son nom. C’est à proximité de ce quartier déshérité qu’un jeune Rom de 16 ans, Darius, a été retrouvé, abandonné dans un chariot de supermarché, entre la vie et la mort, vendredi 13 juin. Avec sa famille, il vivait dans un campement de fortune, de l’autre côté de la nationale 1.

La population de ce bidonville avait brusquement augmenté depuis quelques semaines, après le démantèlement d’autres campements de Seine-Saint-Denis, un département où se concentrent près de 20 % des 17 000 Roms, le plus souvent originaires de Roumanie et de Bulgarie, qui vivent, ou plutôt survivent, enFrance. Depuis, l’on avait assisté à une explosion des cambriolages dans le quartier, provoquant l’exaspération des habitants, assure le maire socialiste de Pierrefitte. Darius lui-même était connu des services de police pour des faits de vol et de conduite sans permis. Selon les enquêteurs de la police judiciaire, c’est à la suite d’une nouvelle tentative de cambriolage que des habitants du quartier auraient décidé de régler l’affaire eux-mêmes.

Cité des Poètes, on appelle cela « une raclée qui a mal tourné ». En clair, c’est un lynchage. Une expédition punitive dans une misérable guerre des très pauvres contre les plus pauvres. Un règlement de comptes ordinaire dans un climat de violence banalisée où l’on solde les différends à coups de battes de base-ball, sans faire appel à une police exécrée.

Le président de la République a dénoncé, le 17 juin, des « actes abominables et injustifiables, qui heurtent tous les principes sur lesquels notre République est fondée »« Inacceptable », a dénoncé le premier ministre, tandis que le ministre de l’intérieur rappelait qu’il revient aux forces de sécurité, et à elles seules, « defaire respecter l’ordre public ».

UN SILENCE EMBARRASSÉ

Au-delà de ces réactions officielles et de celles, accablées, des associations qui militent pour faire respecter les droits élémentaires des populations roms, ce fait divers tragique n’a suscité qu’un silence embarrassé. Et pour cause : il est la conséquence de plusieurs années de politiques publiques inefficaces, qui entretiennent la misère de ces communautés roms et font prospérer, à leur encontre, un racisme larvé dans la société française.

Michelle Gardien est une femme de 83 ans, mais elle se souvient toujours du bombardement de la gare de Châtellerault, 70 après. Même si Châtellerault était bien loin des zones de guerres, la ville a connu les mouvements violents de la libération. Il y a eu trois bombardements durant l’été 1944, le 15 juin en forêt, le 10 août en centre-ville et le 11 juin dans le quartier de la gare. Mais, c’est celui de la gare qui a laissé des traces dans la mémoire des Châtelleraudais, surtout dans la mémoire de Michelle Gardien. Celle-ci a replongé dans ses carnets à l’occasion du 70ème anniversaire du bombardement.

” Le 11 juin tombait un dimanche, dit-elle. C’était une journée radieuse. Il y avait une cérémonie à l’église Saint-Jacques. J’y suis allée avec une camarade et la mère d’une amie. ”

Dans le bombardement de la gare, on compte 11 morts. Le père de Michelle Gardien était carrossier à la Rue du Verger. Celui-ci a laissé sa fille partir dehors, âgée de 13 ans. Mais ce qu’il ignore, c’est qu’un train de munitions est entré en gare, il venait de Poitiers et allait à destination du front.

” Tout-à-coup, dit Michelle, un jeune prêtre est rentré dans l’église et s’est placé devant la porte, comme pour empêcher les gens de sortir “.

Michelle arrive quand même à se faufiler pour espérer rejoindre la maison de ses parents. Mais, quand elle traversait le Boulevard Blossac, il y avait des avions mitraillant juste au dessus d’elle. Elle a vu des soldats allemands qui se réfugiaient à l’hôtel Moderne et elles les a suivis. Dans l’hôtel les propriétaires ont dirigé Michelle vers la cave. Puis ils sont tous sortis, car c’était plus calme, mais aussitôt tout recommença, ils rentrèrent alors dans la cave. Juste après, tout fut terminé, il y eu beaucoup de dégâts. Ensuite, Michelle a rejoint sa famille et même 70 ans plus tard, elle s’en souvient.

Juin
13
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 13-06-2014

Chers zélèves de troisième, vous le savez à présent, jeudi prochain, 19 juin (déjà ? Attention, Anissa va encore verser sa petite larme), c’est pour vous la Journée de la presse.

Le thème : Douce enfance. On le sait, vous apportez vos Doudous… Et Mme Le Nezet apporte les mille et un objets qui ont adouci son enfance : elle remplit à elle seule une salle du rez-de-chaussée (sisi) : on trouve dans cette caverne d’Ali Baba de véritables trésors, du tricotin (connaissez ?) au vieux poste de télévision noir et blanc qui ne va pas sans me rappeler celui qui implosa dans le salon de la maison de mes parents quand j’avais… 5 ans (un de mes premiers souvenirs).

 

Bref. Le thème de cette journée de la presse est l’enfance. Et votre travail, d’ici à jeudi, est le suivant : trouver un nom à votre journal, réaliser sa manchette, trouver un logo, une citation ou une phrase mettant en lumière votre ligne éditoriale, rédiger, pourquoi pas, un éditorial… Et songer, déjà, au chemin de fer, puisque vous connaissez le programme de la journée.

Au travail, les jeunes !

 

 

Juin
12
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 12-06-2014

Libé du 12 juin 2014

Juin
11
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Théo le 11-06-2014

Avant de parler des nombreux problèmes qu’apporte cette coupe du monde 2014, revenons en 2007 :

Cette année, le nom du pays organisateur de la CDM (coupe du monde) 2014 est connue, tout le monde savait qu’elle se déroulerait en Amérique du Sud, mais où ?

La Colombie fut  la première nation à se porter volontaire pour accueillir cet évènement le 16 juillet 2006.  La Bolivie fait de même en mai 2007 puis le Brésil le 31 juillet. Il reste donc à choisir LE pays organisateur de la 20eme édition d’un des plus grands événements sportifs de la planète.

La Bolivie se voit retirer sa candidature quelques jours après sa demande par les organisateurs  pour cause de stade à altitude trop élevée. Les soutiens à la candidature du Brésil  sont jugés trop nombreux par la Colombie qui décide donc de se retirer.

Le Brésil se retrouve désormais seul pays postulant pour la CDM et devient donc à  l’unanimité et pour la seconde fois de son histoire organisateur de l’évènement.

Les problèmes arrivent  le 17 Juin 2013, l’argent mis dans les travaux et constructions des nombreux stades énerve la population Brésilienne et  mène des milliers d’habitants à la manifestation. En effet, depuis l’annonce du pays organisateur de la 20eme CDM, le gouvernement Brésilien investit énormément (environ 11 milliards d’euros) dans les stades ou hôtels pour donner la meilleure image possible du Brésil aux 32 nations présentes lors de l’événement et néglige donc les investissements pour son peuple (rénovations d’hôpitaux, d’écoles, d’orphelinats etc…). En réponse à cela, le gouvernement Brésilien décide d’envoyer l’armée dans les favelas pour y faire régner l’ordre (les favelas sont les quartiers qui entourent les villes d’Amérique du sud, elles sont connues pour forts taux de criminalité et forts trafics de stupéfiants.  Bon exemple dans ce court extrait du film FF5 : http://www.youtube.com/watch?v=TcyqwGvAWsc) .

La Féderation de Football quant à elle réagit en appelant le peuple Brésilien à se calmer. “Il faut dire aux Brésiliens qu’ils ont la Coupe du monde et qu’ils sont là pour montrer la beauté de leur pays et leur passion pour leur football. S’ils peuvent attendre au moins un mois avant de faire des éclats sociaux, ça serait bien pour l’ensemble du Brésil et la planète football” rapporte Michel Platini (qui n’a sans doute pas connu la misère et la pauvreté bien longtemps…) lors d’une interview donnée à RMC sports.

Il y a une semaine, les sans abris du Brésil se sont mobilisés en faisant une manifestation pour donner un message au gouvernement Brésilien, ils veulent que l’argent soit utilisé dans les secteurs sociaux (logement, éducation) et non dans ce qu’ils trouvent”inutile” (stades etc…). Au même moment, les employés du métro de Sao Polo ont à leur tour réagi en faisant grève, profitant de la situation du Pays et de la présence de nombreux médias pour demander au gouvernement une augmentation générale de leurs salaires. Toutes ces grèves et manifestations depuis Juin 2013 font que certaines installations et certains stades ne sont pas complétement terminés.

Aujourd’hui, la Fédération de Football a réussi à calmer les Brésiliens et à promettre au monde entier une belle CDM 2014 tandis que le gouvernement Brésilien continue d’envoyer l’armée autour des stades et dans les favelas afin d’assurer la sécurité aux supporters ayant fait des kilomètres pour voir leurs nations à l’œuvre.

En attendant, je vous souhaite une bonne CDM à tous malgré l’arrière goût amer de la situation du Brésil en espérant voir du spectacle et que la France aille le plus loin possible…

 

A São Paulo, le 15 mai. Les Brésiliens ne sont plus que 48% à soutenir le Mondial (41% se disent contre). Ils étaient 79% il y a six ans.

(photo Reuters)

En 2007, quand la Fifa choisit le Brésil pour organiser la compétition, la septième économie mondiale est au zénith, un exemple du décollage réussi d’un pays émergent. Aujourd’hui, l’euphorie est passée. L’économie s’essouffle. Moins pauvres, les Brésiliens sont plus exigeants. En juin 2013 déjà, des millions d’entre eux étaient descendus dans la rue pour réclamer, non sans ironie, des services publics «qualité Fifa» et s’élever contre les dépenses somptuaires du Mondial. Depuis, les manifestations sont plus réduites. Le gros de la mobilisation actuelle n’est d’ailleurs pas en lien direct avec la Copa et émane de mouvements sociaux qui profitent de la visibilité du pays pour pousser leurs demandes. Mais le Mondial est de moins en moins populaire. Les Brésiliens ne sont plus que 48% à l’appuyer (41% se disent contre). Ils étaient 79% il y a six ans.

Ce qui dérange, c’est moins le tournoi que le gaspillage et la corruption auxquels il donnerait lieu, tandis que les bénéfices paraissent incertains. Gagne-pain de millions de foyers, le commerce ambulant ne pourra pas tirer profit de l’afflux de supporteurs. La Fifa a cadenassé le périmètre des stades au nom de l’exclusivité commerciale des sponsors. De plus, neuf ouvriers ont été tués sur les chantiers des arènes. Dans sa hâte pour boucler les travaux, le Brésil a fermé les yeux sur leur sécurité. Selon les ONG, environ 200 000 pauvres ont dû quitter leur maison ou sont menacés de déplacement forcé, pour faire place à ce que le gouvernement présente comme le «legs» de la Coupe : de grands ouvrages censés améliorer les transports. Prévus de longue date, ces travaux, qui absorbent le gros des investissements du Mondial, ne sont pas directement liés à sa réalisation. Or, seuls 10% d’entre eux ont été achevés et, vu les précédents, les Brésiliens se demandent si le reste le sera un jour. Même la météo défavorable a été invoquée pour justifier les retards dans ces projets dits de «mobilité», qui ne font d’ailleurs pas l’unanimité.” (Libération, mercredi 11 juin)

Juin
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Naouale BADAOUI le 07-06-2014

Mardi 03 juin, à 17 heures, nous avons assisté à la réunion des enseignants concernant la journée de la presse.

C’était une réunion mouvementée, ambiancée, entre pics et blagounettes. Nous avons préparé cette fameuse journée qui restera à jamais gravée dans nos mémoires ! Nous avons pu découvrir les professeurs sous un nouveau jour !

La fameuse journée de la presse est donc une affaire bien rôdée, tous les élèves de troisième participeront à l’écriture d’un journal papier et des expositions seront mises à leur disposition.

En plus, la cerise sur le gâteau : L’évènement SURPRISE !!!

Nous, les élèves média, serons là pour tous vous guider et, surtout, pour faire le meilleur journal !!

 

Naouale, Eden et Johanna.

Juin
06
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 06-06-2014

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http://www.lemonde.fr/archives/article/2014/06/04/la-bataille-de-normandie-en-neuf-points_4432006_1819218.html

 

Notre Inconnu vous communique un lien vers un blog que notre cher Big Administrator a consulté et aimé : http://www.dday-overlord.com/debarquement_normandie.htm

Nous vous conseillons de visiter ce blog si vous voulez tout savoir sur le débarquement du 6 juin 1944 !