Avr
20

  La politique, ce n’est pas trop notre “truc”, à nous, les jeunes, enfin, je parle en général. En média aussi, ce n’est pas un sujet que l’on aborde souvent c’est même plutôt rare, surtout pour des filles et c’est pas ce qui nous intéresse le plus ! Et puis de toutes façons, moi la politique, j’y comprends rien du tout !

C’est surement important de s’intéresser à la politique de son pays etc, mais je trouve cela juste imcompréhensible. Mais j’ai tout de même essayé de comprendre. J’ai donc décidé un soir de regarder l’émission Des paroles et des actes, sur France 2 . L’émission suivait son cours et je n’étais pas très attentive, sauf à un certain moment : c’était le tour du candidat Jean luc Mélenchon et ce qui m’a surpprise, c’est l’attitude du présentateur (David Pujadas) envers lui, le ton qu’il employait était plutôt sarcastique. Pour moi, c’était déplacé de parler de cette façon. Certains candidats se plaignent même du traitement des medias durant ce 1 er tour de campagne.

Pouquoi les médias agissent-ils ainsi ?

Pour ma part, je ne sais pas. En tout cas, n’oubliez d’aller voter ce dimanche 22 avril 2012 pour le premier tour de l’élection présidentielle :).

La Zapette.

Avr
19
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 19-04-2012

Plagiat

 
 Définition (source Wikipedia) 

“Le plagiat est une faute morale et/ou commerciale consistant à copier un auteur ou créateur sans le dire, ou à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet délibérément ou par négligence de désigner. Il est souvent assimilé à un vol immatériel.
Le « plagiaire » est celui qui s’approprie indument ou frauduleusement tout ou partie d’une œuvre littéraire, technique ou artistique (et certains étendent ceci – par extension – à un style, des idées, ou des faits).”

Certaines zélèves n’apprennent décidément pas vite : la notion de propriété intellectuelle leur reste étrangère et ce, après plusieurs rappels de la part des animateurs de l’option media. Cette fois-ci, notre chère plagiaire a été pistée, et débusquée par ses propres camarades : celles qui apprennent elles, à écrire, à travailler leurs mots, à chercher des idées, à écrire avec le coeur. Celles qui ont le sens de l’honnêteté et veulent que leur Torchon reste un espace d’écriture personnelle.

Deux articles de l’une d’entre vous ont donc été identifiés “plagiats”. Les voici supprimés. Les preuves sont si faciles à trouver sur le Net.

Stupeur et déception dans les rangs, et pas seulement côté enseignants.

A bon entendeur.

 

 

Chères zélèves,

Le compte-à-rebours est lancé : J-4. La presse va être de plus en plus intéressante à effeuiller.

A vos claviers, tentez de vous informer et d’observer la façon dont les media vont s’emparer de la politique.

Que fait Libération, ce matin, avec cette Une selon vous ?

Souvenez-vous de ces deux Unes du même quotidien, en avril, puis mai 2002.

Vous pouvez comparer l’angle choisi pour la photographie : vous pouvez commenter ce choix de la Rédaction de Libération.

Avr
12

Le 10 Avril 2012, un grand homme s’est éteint à l’âge de 97 ans. Raymond Aubrac était connu pour son rôle dans la résistance durant la second guerre mondiale.

Raymond et sa femme Lucie contribueront à faire de Libération le mouvement de résistance le plus important en zone Sud.

Raymond Aubrac est emprisonné à la prison de Montluc de Lyon. Il s’évade le 21 octobre 1943 pendant son transfert de l’École de santé militaire à la prison grâce à une opération montée par Lucie. Après cette évasion, Lucie enceinte, Raymond et leur fils Jean-Pierre entrent dans la clandestinité, de refuge en refuge. Ils parviendront à rejoindre Londres en février 1944.

Lucie Aubrac est morte le 14 mars 2007 à l’âge de 94 ans.

Avr
12

En regardant les informations sur la 6, j’ai  appris que Raymond Aubrac s’était éteint. A 97 ans Raymond Aubrac était l’un des derniers résistants encore en vie. Raymond Aubrac était marié  avec  Lucie Aubrac qui, elle, s’est éteinte en 2007. Il s’est engagé dans la résistance intérieure française dès 1940 avec son épouse. Il était un grand ami de Jean Moulin. Raymond Aubrac restera l’un des plus grands résistants français.

Alyssia

Avr
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par LaTitePoète' le 07-04-2012

Roland Gaillon est un homme âgé de 73 ans : enfant, il s’appelait Roland Goldenberg. Il était juif, c’était la guerre et les juifs étaient traqués, raflés, déportés, assassinés.

 Roland Gaillon a su bien après leur disparition que ses parents s’envoyaient des lettres, quand son père était interné et sa mère en liberté. Il n’a pas voulu les lire parce que c’était quand même des lettres d’amour mais il a fini par changer d’avis. Il faut savoir que ses parents ont eu un mariage d’amour. Donc ils s’aimaient vraiment d’un amour tendre et profond. D’ailleurs, tout cet amour se ressent fortement en lisant les lettres : “ Ma petite femme adorée “, “A toi mes baisers les plus tendres “, “Embrasse bien nos deux fils et pour toi les baisers les plus tendres de ton mari “, ” Pour toi les plus douces caresses de ton mari qui se sent de plus en plus aimant de sa femme, comme si il était possible de l’être plus que je ne le suis ” …

Sonia, mère de Roland, a tout fait pour sortir son mari du camp, et de Mérignac et de Drancy, mais sans succès alors elle a fini par le rejoindre volontairement à Drancy : arrêtée à Paris, elle a accepté d’être internée, elle savait qu’elle rejoindrait son mari. Arrivée au camp, elle et son mari vivaient comme un couple normal, même s’ ils étaient dans un camp. Elle est même tombée enceinte mais elle a été déportée et tuée avec son mari à Auschwitz avant même d’avoir pu accoucher …

Avr
07

Au cours de ce témoignage et même après, chacun de nous a ressenti la même émotion, chacun a été touché plus ou moins différement. Cet homme possède une aura de force, de courage que tous ont pu palper. Derrière un regard impassible, on peut déceler de l’amour pour ses défunts parents, une peur enfouie mais si vivace, une histoire qui est sienne à jamais.

Aucun bruit,  juste une voix sobre qui a traversé les années, et les pupilles dilatées d’élèves médusés par ce récit que nos enfants n’entendront jamais de vive voix.

Océane.L, Stella.R, Chloé.L

Le témoignage de Roland Gaillon (né Goldenberg en 1938) est historique et mérite d’être entendu par les élèves car il montre la dureté d’une époque où un homme -Hitler- avait décidé de purger l’humanité en éliminant ceux qu’il jugeait mauvais par leurs physiques, leurs religions, leurs modes de vies.

Il est important d’éduquer les générations futures à ne pas se laisser manipuler par le premier illuminé qui viendra au pouvoir. Le témoignage de Rolland Gaillon et celui d’Ida Grinspan apprennent les épreuves qu’ont dû endurer des hommes, des femmes et des enfants parce qu’ils étaient nés différents : juifs et tziagnes, hommosexuels, handicapés. Ils prouvent avec le film « Le Péril Juif » (film de propagande nazie datant de 1941) que l’Homme peut être cruel envers ses semblables.

Et comme dit le proverbe « Celui qui ne connaît pas son histoire est condamné à la revivre », si nous, adolescents ou enfants, ne connaissons pas cette époque sombre de l’humanité, nous sommes condamnés à la laisser se répéter. Ecouter ces témoignages développe notre niveau de réflexion, ce qui nous permet de ne pas croire à la propagande si elle se montre. En réfléchissant à ce que l’on voit, ce que l’on entend, et en le comparant à ce que nous avons vu, ce que nous avons entendu, nous sommes en mesure de nous fonder une opinion et de résister. Notre savoir est notre plus grande force.

Si nous savons, nous pouvons.

Avr
06
Classé dans (Le torchon brûle) par Agnès Dibot le 06-04-2012

Chères zélèves,

Dans Rue89 ce jour, encore un article revenant sur la minute de silence dans les établissements scolaires. A lire ici : http://www.rue89.com/2012/04/05/mohamed-merah-et-les-amalgames-en-classe-labces-est-creve-230866

Avec le recul, je suis satisfaite du travail achevé auprès de vous, on ne pourra pas dire que vous n’avez pas été, comme certains des élèves auxquels il est fait allusion dans cet article, “préparés” : vous saviez, vous étiez informés, parce que vos enseignants l’étaient : nous vous avions préparés, avant même ces événements tragiques, à connaître l’Histoire. Je peux dire que, même mes sixièmes, qui avaient vu dans ma salle l’exposition sur Ida Grinspan et avaient posé des questions sur la Shoah, savaient l’importance du choc ressenti au moment de l’assassinat de ces enfants juifs dans leur école à Toulouse.

S’il restait encore à la démontrer, l’importance du travail de mémoire qui se fait, année après année, dans votre collège, a pris là tout son sens.