Oct
31

Mercredi 9 novembre, pendant qu’un premier groupe réalisera son journal radio, une second groupe visitera l’exposition de dessins de presse réalisés au fil de l’année, sur les révolutions dans le monde arabe.

Afin de préparer cette visite, quelques-uns de ces dessins peuvent être consultés, sur le site Cartooningforpeace : là :  http://www.cartooningforpeace.org/

Vous constaterez très vite qu’il s’agit d’un oeil très critique sur une actualité politique. Le dessin de presse a pour vocation d’interroger le lecteur sur un aspect de l’information dont il traite avec humour. Parfois, le dessin de presse peut heurter certaines sensibilités, ce qui est l’effet recherché. Volontairement irrévérencieux, il met le doigt où cela peut faire mal. Il faut regarder le dessin de presse avec un certain recul : tout dessin de presse doit être discuté, commenté : ce n’est pas une oeuvre d’art, mais un message.

Le mercredi 9 novembre, de 9 heures 30 à 12 heures, vous serez au TAP de Poitiers, accueillies par des journalistes de radio France, das le cadre des Assises du Journalisme.

On vous propose une activité inédite : réaliser un journal radio ! Rassurez-vous, vous n’aurez pas à écrire votre texte, seulement à entrer dans un jeu de rôles qui vous sera proposé par les vrais journalistes de France Info.

Un minimum de préparation sera le bienvenu : connaissez-vous France Info ? Vous trouverez sur le site officiel de France Info une présentation de cette radio : http://www.france-info.com/

 N’hésitez pas à consulter ce site : interrogation orale à la rentrée ! Non, c’est une boutade, mais nous aurons à notre arrivée dans cet atelier quelques questions à poser aux journalistes professionnels sur leur radio, sur leur métier, et sur leur vision de l’information.

Prenez des notes, vous entrez en formation !

Oct
31

Chères zélèves,

Mercredi étant un vendredi, et vendredi aussi (tout le monde suit ?), ce sont deux séances d’option media que nous aurons la chance d’avoir ensemble cette semaine !

Je vous propose une innovation : tentons l’aventure de l’image mobile ! En clair tentons l’expérience du Nano-JI : une fois par mois, un très court journal, non pas télévisé, mais Internet. Il nous suffit de retrouver la caméra du collège (facile !) et d’apprendre à :

– préparer un JI (fil conducteur)

– préparer un reportage sur un sujet de société choisi dans l’actualité locale, ou nationale, européenne, voire internationale

– trouver chaque mois une présentatrice différente (souriante, sérieuse, parlant clairement : l’exercice peut être intéressant pour toutes !)

– choisir un angle vivant

– rendre compte de façon informative et commentée de l’information qu’on a choisi de traiter

Ainsi, un vendredi par mois (et plus si affinité), vos lecteurs  auront la chance, non pas de vous lire, mais de vous écouter et de vous voir traiter l’info.

Premier sujet soumis à votre réflexion : la rénovation d’Ozon, bilan après trois années de travaux.

Suite à un article publié dans la NR voici quelques semaines (à lire ici, sur ce blog, en rubrique “la revue de presse du Torchon”), au sujet de la rénovation d’Ozon, nous pouvons nous emparer à notre tour d’un sujet que vous pouvez, vous, traiter de l’intérieur. Votre regard est celui de la génération nouvelle, ainsi que celui du quartier lui-même.

Nous aurons à réaliser un reportage sur place afin de connaître le sentiment des habitants du quartier d’Ozon, ainsi que celui de ses commerçants. Nous pouvons interviewer  plusieurs personnes représentatives de la population du quartier (mères de famille, pères, commerçants, habitants relogés, jeunes, animateurs/éducateurs, assistantes sociales…). Nous demanderons également un éclairage sur la situation du quartier auprès de la mairie.

Votre reportage prêt, nous nous déplacerons pour rencontrer les personnes sollicitées : je vous demande donc de bien vouloir préparer des questions (sur la décision de la rénovation, sur les relogement,s sur la mixité sociale, sur le nouveau visage du quartier : quel bilan, quelle évolution, quels changements positifs, quels regrets éventuels…) et de prendre rendez-vous avec quelques personnes qui voudront bien nous recevoir pour répondre à nos questions : nous nous rendrons en reportage le vendredi , entre 11 et 13 heures. Pensez, avec cet horaire, en quels lieux stratégiques nous pourrions mener l’enquête.

Certaines d’entre vous, résidant dans ce quartier, peuvent d’ores et déjà établir un premier constat : vous pouvez vous-même répondre aux questions posées ci-dessus, et/ou compléter un tableau comparatif à deux -ou trois- entrées : “le quartier avant travaux, le quartier aujourd’hui”, voire “le quartier à l’avenir”).

Dans l’urgence, votre reportage sera écrit et fera l’objet du second article dans la NR. Dans l’idéal, les personnes interviewées sont filmées et le film monté courant novembre, sous la forme d’un journal internet.

Oct
29
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 29-10-2011

Encore une Une à commenter… Non ?

Version intégrale de votre page pour la Nouvelle République :

Racisme sur la Toile : nous sommes indignées

Quand les réseaux sociaux sont des espaces d’expression du racisme ordinaire…

La Classe Option Media s’indigne.

 Riquita Nolwenn, le pseudonyme qui fait parler de lui…

C’est Goundo qui, en se connectant sur Facebook, a découvert le mur d’une certaine « Riquita Nolwenn », probablement un pseudonyme, sur lequel racisme et incitation la haine raciale sont inscrits noir sur blanc (si l’on peut oser le jeu de mots).

« En me connectant sur Facebook, je vois une invitation d’un groupe qui s’appelle « Anti Riquita Nolwenn de Marseille». Au début, je ne savais pas ce que c’était, donc j’ai accepté et j’ai visité le site du groupe. Je ne comprenais pas ce qu’il voulait, je ne voyais que des gros mots. J’ai donc regardé mieux cette page et j’ai trouvé sur facebook le mur de Riquita Nolwenn : en lisant ses publications, j’ai ressenti de la haine… » . “  Blanc sans N ça fait Blac, comme quoi sans Haine on est tous les mêmes ! “

Goundo

Riquita Nolwenn est soit-disant une jeune fille qui vit à Marseille, auteur d’un texte à contenu xénophobe, raciste, insultant envers nous. Dans ce texte publié sur le réseau Facebook, elle énonce clairement sa haine envers les autres « races » que la sienne. Il est clair que ces propos s’éloignent des valeurs d’égalités promulguées par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen !

Au contraire, il est surprenant de lire aujourd’hui un tel texte publié sur un réseau social… Il est vrai que la liberté d’expression existe, mais ce genre de propos sont racistes et ne sont pas autorisés : le racisme est un délit, ainsi que son expression et l’incitation à la haine raciale. On ne peut empêcher cette « Riquita Nolwenn » de penser ce qu’elle pense mais on doit l’empêcher de publier sur Internet !

Fatoumata

« C’est abuser ? Signalez-le ! »

Avis à tous les adolescents : il est temps de prouver aux adultes qu’on est responsables. Réagissez ! Quand vous tombez sur un Facebook comme celui de Riquita Nolwenn, il faut signaler un abus.

Pour cela, il faut cliquer sur « signaler un abus », c’est écrit en bleu, à gauche, sous les « amis ». Cochez la raison de votre demande de suppression. Et voilà une bonne chose de faite !

 Wassila

Des lois contre le racisme sur Internet

L’expression du racisme n’est pas une opinion, c’est un délit puni par la loi.

La loi française punit la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence nationale, raciale ou religieuse d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. La contestation de crime contre l’humanité de la même peine et de la même amende, ainsi que la diffamation raciale publique. L’injure raciale publique est punie de six mois d’emprisonnement et de 22 500 euros d’amende. L’addition pour Riquita Nolwenn s’élève donc à… 159 000 euros d’amende et à trois ans et demi d’emprisonnement !

Le ministre de l’intérieur peut interdire les publications en raison de la place faite à la haine ou à la discrimination raciale. Cette infraction est punie par la loi.

Marion, Stella et Alyssia

Nous sommes indignées !

« Quand je vois ce que cette personne écrit, je suis choquée, et j’éprouve de la haine et de la pitié envers cette personne. Elle n’a pas de raisons d’écrire et de souhaiter des horreurs pareilles ! Elle ne sait pas le sentiment que l’on ressent en lisant ses propos. Son comportement est immature, et très grave. Cela me révolte de voir toute cette méchanceté gratuite. A tout cela, je réponds par le silence car gaspiller de la salive pour une personne aussi inexistante, insignifiante et inutile n’en vaudrait même pas la peine !! »

Fanta

« En lisant ces articles, j’ai réagi d’une manière révoltée. Je me suis tout d’abord demandé pourquoi des personnes aussi immatures existaient… Oui, je le dis et je le crie haut et fort, je suis d’origine arabe et de religion musulmane ! Pour moi, c’est une fierté, et je l’assume entièrement. C’est une richesse, cette origine, car tout le monde n’a pas la même chance que moi de voyager, d’avoir une « langue bonus », des traditions culturelles extraordinaires comme nos mariages, nos fêtes, notre gastronomie. Peut-être que les jeunes « françaises » sont des icônes de la mode, mais elles n’ont pas le cœur plus généreux que le nôtre ! »

Imène

« Moi, je suis blanche, mais je comprends le ressentiment des personnes de couleur envers les propos racistes car, dans ma vie, j’ai déjà subi la discrimination : suite à un accident, j’ai pris du poids. Les racistes ne connaissent sans doute pas le fait d’être discriminés, ils ne voient pas que vivre avec des gens de différentes cultures peut être un avantage. Finalement, c’est notre différence qui fait notre beauté. »

 Mégane

Je suis blanche, mais je ne me trouve pas supérieure à qui que ce soit ! Pour moi, chaque personne est égale à l’autre. Les racistes n’ont pas de valeurs… Je suis dans un collège mixte, je trouve ça plus intéressant : je côtoie des personnes de couleurs différentes qui m’ouvrent l’esprit et m’apprennent de nouvelles choses. Qu’elles soient d’une autre couleur de peau n’est pas important. »

Alyssia

« Je suis tous les jours entourée de personnes de couleur : cela ne m’a jamais gênée ! Je ne comprends même pas ces propos racistes. »

Stella

« En lisant ces propos, j’ai su qu’en tant que métisse, je devais réagir. Le racisme est puni par la loi et passible d’amende. L’égalité fait partie de la devise de la France et fait l’objet d’un article de la déclaration des droits de l’homme (Je cite : «Article 1 : tous les hommes naissent libres et égaux en droits (…).) » Voilà mon avis : la télévision est plus agréable à regarder en couleur, pourquoi pas le monde ? Tous nos sangs sont rouges, ont la même valeur et ne méritent pas d’être versés. Le génocide n’avait pas, n’a pas eu et n’aura jamais de raison d’être. Selon moi, cette fille était inconsciente et ne savait pas ce qu’elle faisait. »

Laura

Issue d’un milieu islamique, je suis d’origine musulmane, et j’aime ma religion. Tu as besoin de me traiter de mécréante, critiquante, et ignorante ? Tous ça parce que je ne partage pas les même croyances que vous, perso je respecte toutes les religions que ce soit chrétienne, bouddhisme ou judaïsme alors pourquoi ne respectes-tu pas la mienne ? Et c’est en agissant comme ça que tu souhaites que ta religion soit respectée ? Pour moi les religions sont différentes mais belles. Parce qu’une religion, c’est un trésor, unique & magnifique.

Mais j’ai l’impression que mes origines dérangent beaucoup de monde, mais tu as réellement besoin de m’insulter ? Honnêtement, quand je vois certains agir comme ça, je me pose souvent la question « mais où va le monde ?! » J’me rends compte qu’à l’heure où le racisme ne devrait plus exister, beaucoup en font preuve aujourd’hui « chacun ses origines, chacun ses croyances » on est tous pareisl, mais ce n’est pas une raison de se souhaiter du mal. La différence devrait faire l’humanité, mais ce n’est pas le cas…

J’ai des pines-co algériennes, françaises, espagnoles, portugaises, sénégalaises, maliennes, guinéennes ect… et c’est ça qui es beau : La diversité & le Métissage, des valeurs fondamentales qu’on n’a pas enseignées à tout le monde.

Aminata


 

Une mission m’avait été confiée, celle de surveiller le journal afin d’y détecter la parution de votre première page, chers élèves…
J’ai donc le plaisir de vous annoncer qu’elle est parue ce vendredi 28 octobre pour la partie 1, puis le lendemain pour la suite. Bravo.
Le sujet porte sur le racisme dans les réseaux sociaux.
La 1ère partie n’est pas disponible sur le site de la NR (oubli ou bug ?))
Vous trouverez ces pages dans la rubrique “archivage de nos pages pour la NR”, c’est à dire ici :
 
Version en ligne pour la partie 2 sur le site de la NR : 
Je (A. Dibot) me permets de compléter ce message de M. Dargenton par un lien vers le second volet de votre article (ci-dessus). Si je comprends bien, votre page a été publiée en deux fois : jeudi et vendredi. Félicitations : cela signifie que ce que vous avez écrit est intéressant et que les journalistes n’ont pas souhaité couper vos propos, ils les ont donc publiés dans leur (quasi) intégralité ! C’est encourageant !
Oct
25
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 25-10-2011

Dans la Nouvelle République, ce matin (non, toujours pas trace de votre page sur Les dérives racistes sur Facebook… Mais ne désespérons pas…), un article sur la rénovation d’Ozon.

http://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/ACTUALITE/Infos-Departementales/A-Ozon-deux-nouvelles-tours-vont-bientot-tomber

Cet article m’en rappelle un autre, écrit avec une classe journalisme en … 2009, au début des travaux : les élèves avaient alors composé un très bel article pour la NR : ils se montraient nostalgiques de leur quartier tel qu’il ne serait plus après ces travaux et la mixité retrouvée. Vous pouvez le (re)lire dans le blog “Best’Of” (en lien sur ce site)

Je me souviens notamment d’une remarque d’Astan, qui déplorait que le terrain de jeu de son enfance ne soit plus : elle évoquait la liberté absolue de jouer dehors, sous l’oeil des mamans et de l’interdiction absolue de traverser l’Avenue Abbelin : au-delà était un autre monde. Représentations d’enfants qui en disaient long sur la vie de quartier.

Cet article évoquait également l’entraide : la vie presque familiale…

Trois ans après, qu’en est-il du regard des adolescents sur la rénovation de ce quartier d’Ozon ? Vous étiez en sixième quand les premières tours sont tombées et que vos grandes soeurs (Raby et Maëly, entre autres) ont écrit cet article. Aujourd’hui, quel est votre sentiment sur les travaux ? Quelque chose a-t-il réellement changé ? Durablement ? Positivement ? Et si vous aviez un message à adresser aux politiciens qui tirent les ficelles du projet, que leur diriez-vous ? Leur volonté de redonner vie à un quartier vieillissant, de favoriser dans ce lieu un mélange de populations d’origines culturelle et sociale différentes  est-elle respectée ? Vous qui y vivez, ou qui y avez vécu, ou qui le connaissez pour cotoyer au quotidien ses habitants, qu’avez-vous à dire de la vie dans Ozon rénové ?

Article publié dans la NR en octobre 2008 :

Ozon : entre les murs, le vide…
« La Plaine d’Ozon, c’est un simple quartier pour certains, mais, pour moi, c’est plus que cela : c’est un quartier avec une histoire. C’est là que j’ai grandi, que je jouais, petite. Le 21 juin 2005, j’ai dû déménager car mon bâtiment allait être détruit ! Je vis maintenant à la Forêt, quartier que je n’aurais jamais pensé habiter… Maintenant, je suis loin de ma famille, de mes amis, de mon collège. En trois ans et demi, je ne me suis toujours pas habituée, j’ai grandi à la Plaine, et veux retourner y habiter dès que possible. » Fatima.
« Maintenant, ils effacent notre passé »Les deux bâtiments écroulés depuis le début des travaux de restructuration de la Plaine d’Ozon, l’an dernier, formaient un U. Entre ces murs, une esplanade sur laquelle on jouait, on se rassemblait, on se rencontrait : la vie du quartier, pour certains de nous, se concentrait là.

« Quand nous étions petites, nos mères nous surveillaient par la fenêtre, on jouait sur l’esplanade, on n’avait pas le droit de traverser la Grande Route -l’avenue Pierre Abelin- on avait l’impression que, de l’autre côté, c’était un autre monde, dangereux, et que, si on traversait, on mourrait… Sur l’esplanade, on jouait à la tournante : c’est un jeu d’équipe dans lequel on mesure notre force, le vainqueur gagne une réputation de fort. On jouait au ping-pong, il y avait aussi une gigantesque table d’échecs. On jouait à la bouteille, aux sept bouchons… au basket. Maintenant, ils effacent notre passé : on ne pourra pas montrer à nos enfants où on a grandi.» Astan et Fanta.

Un vide à la place de la vie : les gens ont perdu leurs repères « Moi, je vais devoir déménager car mon bâtiment sera bientôt détruit, le rez-de-chaussée est déjà muré. Mais ma famille aime la vie dans ce quartier, on voudrait ne pas partir. » Fanta.

« J’ai déménagé dans une maison, non loin de mon ancien bâtiment : mais nous ne nous retrouvons plus comme avant, pas plus que ceux qui ont été relogés dans le bâtiment « brûlé » ! On est tous éloignés. Même la fête du quartier, l’an dernier, a rassemblé moins de monde, il y avait moins d’ambiance. Avant, on fermait la route et on la faisait sur l’esplanade. Maintenant, c’est vide : je ne retrouve mes amies qu’au collège. Même le centre de loisirs ne rassemble plus autant. » Nawal.
« Je me souviens que, quand on était petites, on aidait une famille à charger sa voiture avant le départ en vacances pour le Maroc… La vie de quartier, c’était aussi cela. Cette famille a déménagé. » Astan.
« J’aime cette vie de quartier, il s’y passe toujours quelque chose. » Raby.
« Aujourd’hui, ça fait vide ! Les gens qui habitaient dans les bâtiments écroulés ont perdu leurs repères. » Charlotte.

Un quartier, des préjugés « Maintenant, quand on arrive dans la Plaine par le pont Liautey, c’est tout de même plus accueillant : il y a moins de murs. Il y a beaucoup de préjugés sur la Plaine d’Ozon, sur l’ambiance, les gens qui y vivent. Je pense que, pour y être bien, il faut être connu, intégré. » Audrey.

« Pour y être accepté, il suffit de rester simple, ne pas chiquer : on est tous acceptés, il n’y a pas de racisme. » Kholoud.
«La Plaine d’Ozon est décrite comme un quartier très dangereux, il ne l’est pas du tout ! Les gens qui y vivent sont des personnes très chaleureuses. Depuis mon enfance, j’ai vu beaucoup de gens arriver dans le quartier : aucun d’eux n’en a été rejeté ! Aujourd’hui, les religions, les origines, les couleurs de peau ne sont que des détails ; tous sont les bienvenus. Le danger ? Il est là uniquement si vous le provoquez. » Myriam.

Détruire pour reconstruire La restructuration n’est pas complètement négative car les bâtiments étaient très vétustes. Cette reconstruction est utile pour que les habitations soient plus neuves, moins hautes, plus salubres.
Article rédigé par la classe journal du collège George Sand de Châtellerault : Astan, Fanta, Julie, Audrey, Nawal, Léa, Raby, Kholoud, Myriam.
Oct
24
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 24-10-2011

Chères zélèves,

Pour que ce Torchon ne soit pas que rose à paillettes, et qu’on ne vous reproche pas de ne pas encore être sorties du puits (rappelez-vous notre dicton à propos de la grenouille qui, du fond du puits, croit encore et toujours que le ciel est rond…), pour vous montrer, enfin, qu’être inscrite en option media, c’est apprendre à ouvrir l’oeil (et le bon !), un nouveau lien, vers un site de journalistes professionnels. Le lien s’intitule : “métier : journaliste”.

Sur ce site, vous trouverez le programme des trois journées des assises du journalisme : les 8, 9 et 10 novembre prochains.

Vous êtes conviées à participer à ces assises les 9 et 10 novembre, à Poitiers. Nous préparerons ensemble ces assises, et vous rendrez compte, dans ce Torchon, à vos lecteurs zinternautes de votre regard sur le métier de journaliste, qui ne sera a priori pas votre métier, à moins qu’on ne suscite des vocations, auquel cas, croyez-moi, nous serions très très fiers ! Lors de ces assises, des étudiants, notamment en journalisme, seront présents : les débats porteront sur la déonthologie du métier, sur ses difficultés, sur l’utilisation des moyens les plus modernes de communication : dans le respect de l’information. Sur l’ouverture du métier à des jeunes journalistes issus de milieux divers : contre l’élitisme en journalisme.

C’est une grande chance pour vous que d’être invitées à ces assises : sachez vous montrer à la hauteur : l’an dernier, la classe media était à Strasbourg, au parlement européen. Cette année, c’est aux assises du journalisme qu’elle apprendra la citoyenneté.

Ci-dessus : lolo “Assises du journalisme”, saison 2011. Ci-dessous : “nuage de tags”, publication sur le site journalisme.com.

Petit jeu : lisez les mots qui composent ce nuage de tags : retenez-en trois qui, selon vous, illustrent le mieux votre notion du journalisme. Inscrivez-les en commentaire, en précisant les raisons de votre choix. On commence aujourd’hui ?

Oct
22
Classé dans (Le torchon brûle) par Aminata le 22-10-2011

Alors, quoi que tu fasses dans ta vie tu seras toujours critiqué : c’est quand même un truc de malade ! C’est abuser, comment elles parlent trop, en général ! Je parle de tout le monde mais là, plus des filles. On va dire qu’elles servent à rien que c’est leur passe temps… Rien : que tu marches avec un gars ou que tu parles avec lui,  ça y est, c’est la fin du monde ! Comme on dit : fidèles à leurs poste, elles seront toujours en train de parler derrière ton dos. Le pire, elles n’ont même pas le courage de te le dire en face ! C’est ce que j’appelle des filles qui n’assument pas ! Malgré qu’on aille les voir leur dire “Pourquoi tu dis ça ?”  ou “C’est vrai que ?!”, tu as beau dire toutes choses, elle nieront toujours. Donc, petit conseil : laissez-les parler et n’utilisez pas votre salive pour rien. Gardez la tête haute car des filles comme ça, vous en croiserez plein dans votre vie, donc, on fait avec. Elles sont nées pour vous mettre des bâtons dans les roues : évitez-les le mieux que vous pouvez. Comme on dit : chacun sa vie, chacun son destin, qu’elles se mêlent donc de leur popotin ! Et plus de potins !

Oct
21
Classé dans (Le torchon brûle) par akerzazi le 21-10-2011

Hier, suite au conseil des professeurs, l’ensemble des professeurs de cette réunion a décidé de me donner un carnet rouge. C’est un  “carnet de suivi” (travail, comportement) pour moi et quelques uns de mes camarades. Ce carnet sert à nous suivre et modifier notre comportement, j’en ai deja eu un l’an dernier et ça avait marché.

Toutes les fins de semaine, je dois me présenter au bureau de la principale du collège pour qu’elle fasse un point sur mon comportement. Si je ne le change pas, c’et la sanction !!.

Je pense et j’espère que ça va changer quelque chose pour mieux finir ma dernière année.