Mar
04
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 04-03-2011

Vous devez le mot du jour au fait que j’ai eu à recevoir une mienne cousine. En dehors de cela je ne vous raconte pas ma vie! Toujours est-il que ladite mienne cousine voulait que je lui prépare une tisane, de celles réalisées avec les simples que j’aime à récolter moi même (le côté moine herboriste est assez amusant,  peut-être pas dans Le Nom de le rose, je le concède). Bon, alors, tisane ou apozème? Eh bien, lorsqu’à ladite tisane on ajoute d’autres médicaments, attention, le rhum constitutif du grog n’est pas un médicament, lorsqu’on ajoute, disais-je, d’autres médicaments simples ou composés, la tisane devient apozème. Surprenant non?

De la sorte, si en plus d’une tisane, d’une infusion ou de toute autre décoction de végétaux, vous adjoignez un traitement plus classique de notre époque, cachets ou sirops divers, vous prenez, sans en rien savoir, tel monsieur Jourdain encore, un apozème. Espérons d’ailleurs que vos vacances qui s’achèvent vous dispensèrent de recourir à toute forme de médication. Il faut que vous soyez en forme dès lundi 8heures!

 

Fév
25
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 25-02-2011

Encore un mot parfaitement adapté aux circonstances, mais c’est fait pour!

Nous sommes en périodes de vacances, studieuses vous l’aurez noté, mais ce mot ne vous propose pas de vivre un grand moment de fête dans les Deux-Sèvres. Il est plus en lien avec le mot de vendredi dernier. Quelque chose de superfétatoire s’ajoute inutilement à quelque chose d’autre. Certains bagages peuvent donc l’être, avis à celles et ceux qui chargeraient encore trop leurs coffres de voiture, leurs valises ou leurs porte-bagages de bicyclettes.

De fait, la culture, en aucun cas, ne saurait être jugée superfétatoire, pas plus que les efforts pour réussire. En revanche, certaines répétitions ou lourdeurs dans l’expression, lors d’un paragraphe argumenté, par exemple, peuvent l’être.

Vous voici donc nantis d’un merveilleux vocabulaire pour, éventuellement, reprocher à vos professeurs quelques redondances dans leurs propos. Pour l’heure, cependant, je puis encore vous souhaiter de bonnes vacances.

Fév
18
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 18-02-2011

Mot de rigueur, comme tous ceux du vendredi et de circonstance, en ce jour de vacances scolaires. Si certains d’entre nous prennent quelques jours de repos en dehors des murs de notre bonne ville, il est à parier qu’ils auront avec eu quelques bagages. Ce que je vis lors de notre expédition strasbourgeoise me donne à penser que certains, certaines aussi, ne voyagent pas léger. Ils ont tendance à se munir de bien trop de choses, à s’encombrer, ils sont alors surchargés par ces impedimenta que peuvent être 5 pantalons, un sèche-cheveux, 12 chemises, 3 doudous, 8 sortes de rouge à lèvres ou bien 3 styles de gel, des paquets de chips ou de bonbons, les 8 tomes de La recherche du temps perdu d e Proust, non , sans doutes pas ce dernier!

Peu importe d’ailleurs, à tous je souhaite de très bonnes vacances, reposez vous bien, ne commettez aucun excès et travaillez en vue de votre brevet.

Fév
11
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 11-02-2011

Ce mot, au vu de ce qui s’est présenté à vous et nous cette semaine à travers ce blog et au collège, me semble tout adapté. Il plaira à celles d’entre-vous qui se sentent concernées par le monde de la petite enfance.

 Socrate, que vous connaissez grâce à vous cours d’histoire de sixième, peut être considéré comme le père de la philosophie, alors qu’il était lui même né d’une mère sage-femme. Sa méthode, par questionnement, était destinée à accoucher les esprits des idées qu’ils renfermaient sans même le savoir.

De là à la pédagogie, un seul pas. Ce terme renvoie désormais à toute méthode qui souhaite susciter la réflexion intellectuelle. Faut-il préciser que tous les professeurs sont, de ce fait, des maïeuticiens?

Au cours de cette année comme de toute votre scolarité, vous êtes entourés de personnes qui n’ont pour toute ambition que de vous permettre de donner le meilleur de vous même et de votre intelligence que, trop souvent, vous négligez d’utiliser. Il faut donc recourir à tous les subterfuges possibles pour vous accoucher d’un article (vous offrir vos propres rubriques!), d’un effort d’argumentation, d’un peu de travail de mémorisation (un 20 pour quelques verbes ou dates bien apprises) etc.

Vous constatez aussi que les accouchements se font parfois aux forceps (pinces utilisées pour sortir les bébés lors d’accouchements difficiles) car vous rechignez, ce qui peut provoquer des mouvements d’inquiétude pour votre avenir, donc d’irritation, voire, de franche colère. Vous verrez bien lorsque vous serez parents!

En outre, vous remarquez aussi que toute naissance demande des efforts et peut représenter un moment de souffrance, surtout si quelques individus, en faisant preuve de sottise, ternissent la qualité de votre production et de votre investissement. Vous vous dépensez pour quelque chose dont vous pouvez être fier et, soudainement, une pluie d’inepties s’abat. Il ne faut leur accorder que l’attention qu’elles méritent.

Il en va donc de la vie comme de la réussite, scolaire ou autre, il faut savoir être patient, faire attention, à soi et à ce que l’on porte en soi, passer par des accouchements qui peuvent être longs et douloureux, avant d’avoir la satisfaction de pouvoir contempler le fruit de ses efforts et de sa réussite. 

 

Fév
04
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 04-02-2011

Au vu des derniers articles et de ce qui fut le macro-événénement de notre microcosme, les résultats du brevet blanc, il me semble que ces deux mots méritent ici de constituer le binôme du vendredi.

Vous avez des résultats très différents les uns des autres et des manières de les aborder qui le sont tout autant. A ceux qui se sentent quelque peu découragés, je dis de faire preuve de pugnacité, montrez vous combatifs afin de lutter contre cette procrastination évoquée un autre vendredi, luttez, travaillez, montrez vous acharnés.   A ceux qui n’ont pas encore compris qu’il fallait vraiment travailler, je dis de cesser leur dilettantisme, soyez moins détachés par rapport aux choses, vous aussi, finalement, soignez pugnaces.

Seul le travail permet de réussir. Nous avons tous rêvé d’avoir de bonnes notes sans trop travailler, et puis, un jour, plus ou moins tôt, nous comprîmes que seul le travail nous assurerait ce à quoi nous aspirions. Ce fut l’heure de la grande révélation!

Acceptez cette condition écolière, tout vous en sera plus aisé, seul le travail sérieux vous permettra de réussir. En outre, je ne veux pas vous décourager mais il en est de même dans le monde merveilleux des adultes!

ps: La Dilettant est le titre d’un agréable film de Pascal Thomas de la fin des années 1990, avec Catherine Frot, actrice que j’aime beaucoup.

Jan
28
Classé dans (Le mot du vendredi) par hanene le 28-01-2011

Je vais vous raconter une petite histoire que j’ai découverte aujourd’hui et qui ma beaucoup plu, car de nos jours, chaque  personne a sa façon d’expliquer le terme “amitié”. Pour ma part, une vraie amitié c’est ça :

C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert.  A un moment,  ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre, ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable : ” AUJOURDHUI MON MEILLEUR AMI M’A DONNE UNE GIFLE”

Ils continuèrent à marcher puis trouvèrent un oasis, dans lequel ils décidèrent de se baigner.
Mais celui qui avait été giflé manqua de se noyer et son ami le sauva.
Quand il se fut repris, il écrivit sur une pierre :  “AUJOURDHUI MON MEILLEUR AMI M’A SAUVE LA VIE “
Celui qui avait donné la gifle et avait sauvé son ami lui demanda : ” quand je t’ai bléssé tu as écrit sur le sable, et maintenant tu as écrit sur la pierre,  pourquoi ?”

L’autre ami répondit :  ” Quand quelqu’un nous blesse, nous devons l’écrire dans le sable, où les vents du pardon peuvent l’effacer, mais quand quelqu’un fait quelque chose de bien pour nous, nous devons le graver dans la pierre , où aucun vent ne peut l’effacer. “

Apprends à écrire le mal qu’on t’a fait dans le sable et à graver le bien qu’on t’a fait dans la pierre, un ou une vrai(e) amie, c’est une personne avec qui ont franchi des moments de déceptions et de biens,  il faut savoir pardonner …
Et pour vous , l’amitié c’est quoi ?
Hanène.
Jan
28
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 28-01-2011

Mon estimée collègue ayant pris ce mot que j’avais prévu d’employer, il eut fallu que j’en changeasse. Cependant, ayant constaté que le sens dudit mot ne se trouvait pas véritablement maitrisé, je m’autorise à le conserver et m’emploie à l’expliquer ce de pas!

Ce terme nous vient en droite ligne de l’antiquité grecque et il désigait alors le sacrifice de 100 boeufs, pas plus pas moins. Ce type de sacrifice était exceptionnel à bien des titres. La Grèce antique comptait assez peu de bovidés dans ses troupeaux, en sacrifier 100 cela prouvait à la fois la richess et la puissance de celui ou de la cité qui procédait ainsi. Cela prouvait aussi la gravité de la situation, pour que l’on offre a un ou plusieurs dieux un tel festin. Notons cependant que les dieux se contentant de la fumée et de la graisse, les hommes pouvaient, eux, se repaitre de la viande. De tels sacrifices étaient aussi, de ce fait, occasion de banquets pour la population.

Je sens Lukas, amateur de viande rouge par excellence, subitement captivé!

Jan
21
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 21-01-2011

Papier, ce mot revient souvent, nous avons des papiers d’identité, les journalistes ont des “papiers” à rédiger (suivez mon regard), nous avons des “papiers” à remplir etc. Pourtant, fut un temps où le papier n’existait pas en Europe. Il fallait rédiger sur du parchemin. Ce dernier, produit à partir de peau animale était très couteux et assez rare, surtout le velin, le plus fin, produit avec la peau des animaux mort-nés, agneaux ou veaux. De ce fait, les moines copistes, au fond de leurs scriptoria, inventèrent-ils les abréviations, attention, pas du texto, de l’abréviation telle que l’Université en utilise encore et puis surtout donc, le palimpseste. Il s’agissait, avec une pierre ponce, d’effacer ce qui avait été écrit, afin de pouvoir écrire à nouveau sur le parchemin.

Je rejoins alors pleinement Baudelaire qui nous parle de “l’immense et compliqué palimpseste de la mémoire”. L’historien doit composer avec, mais le journaliste aussi, lorsqu’aux deux il faut tenter, à partir de sources parfois discordantes, de produire un récit le plus proche possible de la vérité.

Sans cesse notre mémoire nous permet de recomposer un avenir fluctuant et flou, aux limites très mal définies, soumis à tous les aleas possibles, en nous appuyant sur les souvenirs de notre expérience. De la même manière faisons nous de notre passé un âge d’or.  Rien n’est définitivement écrit de notre présent et de notre futur, et le passé est sujet aux transformations, comme le décrivait si bien Orwell dans 1984. A nous de rédiger le texte de la comédie aux cent actes multiples, comme disait Balzac, qu’est notre vie. Nous pouvons effacer et recommencer autant de fois que nécessaire.

Jan
14
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 14-01-2011

Après tous ces préparatifs pour le voyage à Strasbourg, au milieu des autres activités inhérentes à une semaine avec le brevet blanc et à la préparation concommitante du voyage en Espagne, je suis donc en pleine expectative. Cette attente à la fois dubitative et anxieuse qui fait que l’on redoute le moindre “couac” venant ruiner les efforts entrepris et risquant de faire tomber à l’eau cette expédition qui doit nous apporter tant culturellement. La chance que représente ce voyage doit porter tous ses fruits, votre vieille rédaction et la vieille garde y veillent… dans l’expectative donc.

Jan
07
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 07-01-2011

Un mot du vendredi qui concerne tous les acteurs de la 3èIV, les zélèves et leurs professeurs. Un mot du vendredi qui fait écho à plusieurs de vos articles ou de vos prises de position de la semaine. Un mot du vendredi qui prouve ô combien il est nécessaire de partir à point car rien ne sert de courir.

Ce mot splendide nous prouve à quel point notre langue est adaptée afin  de décrire des situations très précises, pour éviter de longues tournures ou de fastidieuses approximations. Un mot bien choisi exprime parfaitement ce que l’on veut dire, il est du devoir de tout journaliste de s’en souvenir afin de ne rien dénaturer. Veillons donc à étendre notre vocabulaire en même temps que nous maîtrisons notre grammaire.

Ce mot merveilleux nous redit à quel point, dans un cursus scolaire ou dans une activité professionnelle, il peut être dangereux de tarder à réviser, de se dire que l’on apprendra ce chapitre d’histoire, ce théorème, cette règle de grammaire à un autre moment car on aura bien le temps. A quel point il est imprudent de penser que demain nous serons en forme et capables de corriger non plus un  mais deux paquets de copies.

Ce mot mot exceptionnel nous rappelle que c’est chaque jour qu’il faut veiller sur l’avenir de notre pays et de notre planète, en nous impliquant au quotidien, par l’usage de nos droits, qui pourraient être des devoirs, comme celui de voter, puisque lorsque l’on vote on dit de nous que nous accomplissons notre devoir de citoyen. Sans quoi, sans vouloir dramatiser, nous risquerions de voir se multiplier des situations périlleuses comme celles de la Côte d’Ivoire

Ce mot tortueux nous remémore que s’il est important de savoir profiter de l’instant présent, carpe diem, cela ne peut se faire qu’avec un minimum de capacité à anticiper et prévoire.

Ce mot c’est celui qui désigne une fâcheuse tendance à remettre au lendemain ce qui pourrait être effectué le jour même: la procrastination. Un mal dont était atteint le grand Marcel Proust, un auteur phare pour moi, que je relis toujours avec la plus grande attention et affection. Cet inventeur de l’introspection avait en effet un rapport au temps fascinant et des plus pertinent.