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Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 28-01-2011

Mon estimée collègue ayant pris ce mot que j’avais prévu d’employer, il eut fallu que j’en changeasse. Cependant, ayant constaté que le sens dudit mot ne se trouvait pas véritablement maitrisé, je m’autorise à le conserver et m’emploie à l’expliquer ce de pas!

Ce terme nous vient en droite ligne de l’antiquité grecque et il désigait alors le sacrifice de 100 boeufs, pas plus pas moins. Ce type de sacrifice était exceptionnel à bien des titres. La Grèce antique comptait assez peu de bovidés dans ses troupeaux, en sacrifier 100 cela prouvait à la fois la richess et la puissance de celui ou de la cité qui procédait ainsi. Cela prouvait aussi la gravité de la situation, pour que l’on offre a un ou plusieurs dieux un tel festin. Notons cependant que les dieux se contentant de la fumée et de la graisse, les hommes pouvaient, eux, se repaitre de la viande. De tels sacrifices étaient aussi, de ce fait, occasion de banquets pour la population.

Je sens Lukas, amateur de viande rouge par excellence, subitement captivé!