Déc
10
Classé dans (Torchon melting-pot) par Agnès Dibot le 10-12-2010

(Par Wahiba)

Cela fait maintenant plus de sept ans que je parle arabe, étant donné que toute ma famille le parle.

Tous les pays arabes ne parlent pas exactement la même langue : Algérie, Maroc, Tunisie,  Arabie Saoudite, Egypte. L’arabe n’y est pas le même, les mots ne se prononcent pas pareil.

Quand j’entends un mot, une phrase en arabe, je cherche à savoir ce que ça veut dire et j’apprends à l’écrire. J’ai beaucoup aimé apprendre cette langue car cela fait partie de ma vie, de ma famille. Et, en effet, pour moi, c’est une richesse parce que c’est une langue pas comme les autres.

Pour parler arabe, il faut des cours, car ce n’est pas facile. Pour moi, c’est facile de le parler et de l’écrire, car cette langue fait partie de mes origines. Mais il est difficile d’écrire arabe car c’est différent du français : pour écrire arabe, il y a deux façons : en mode français (c’est-à-dire on l’entend) ou à al façon arabe : c’est beaucoup plus difficile car il faut écrire de droite à gauche et pas avec notre alphabet, mais avec des traits et des points, c’est donc très différent !

J’ai appris cette lange avec mon père car l’arabe lui est cher au coeur. Il parle toujours arabe avec moi et mes frères, mais aussi avec ma famille et ses amis. Il a grandi en Algérie, il y a passé toute son enfance jusqu’à ce qu’il rencontre ma mère. Il aime nous parler arabe et nous apprendre les valeurs de cette langue.

Pour mon père, parler arabe à la maison n’est pas obligé car il comprend et parle français, mais mais l’arabe est toujours mieux, pour lui. Dès que je parle arabe avec lui, il est content. Il dit qu’on peut parler français sans oublier la langue de nos origines.

Wahiba.