Steven Russell est un homme marié, père de famille, policier de métier.
Orphelin, il se met en tête de retrouver sa mère grâce aux bases de données de la police, il y parvient.
Puis un soir, à la suite d’un accident, Steven fait sa “crise de la quarantaine” et quitte femme et enfants. Steven sort à présent avec Jimmy et habite Miami, mais être homo coûte cher. Il enchaine donc les arnaques pour se faire de l’argent facilement. Il est alors envoyé en prison et là, il tombe amoureux de Phillip Morris, un détenu. Il fera tout pour qu’ils puissent être ensemble, d’abord en partageant sa cellule. Puis Steven, qui a été relâché avant Phillip, se fera passer pour un avocat afin qu’il soit libéré. Depuis leurs retrouvailles, Steven se fait engager comme directeur financier. Il se met à détourner de l’argent. Steven se fait remarquer à cause de ses dépenses immodérées, comme l’achat d’une Mercedes SL rouge dernier modèle. Il est renvoyé en prison, mais il sera prêt à tout pour retrouver son amoureux à nouveau, et notamment à s’échapper jusqu’à quatre fois de prison, dont la dernière en se faisant passer pour un malade qui a le sida. Son amoureux, Phillip Morris est libéré. Lui est en prison, enfermé, disposant seulement d’une heure d’exercice et de douche.
Un film réalisé par Glenn Ficarra, John Requa. Alexandre Le Grand
Un mot du vendredi qui concerne tous les acteurs de la 3èIV, les zélèves et leurs professeurs. Un mot du vendredi qui fait écho à plusieurs de vos articles ou de vos prises de position de la semaine. Un mot du vendredi qui prouve ô combien il est nécessaire de partir à point car rien ne sert de courir.
Ce mot splendide nous prouve à quel point notre langue est adaptée afin de décrire des situations très précises, pour éviter de longues tournures ou de fastidieuses approximations. Un mot bien choisi exprime parfaitement ce que l’on veut dire, il est du devoir de tout journaliste de s’en souvenir afin de ne rien dénaturer. Veillons donc à étendre notre vocabulaire en même temps que nous maîtrisons notre grammaire.
Ce mot merveilleux nous redit à quel point, dans un cursus scolaire ou dans une activité professionnelle, il peut être dangereux de tarder à réviser, de se dire que l’on apprendra ce chapitre d’histoire, ce théorème, cette règle de grammaire à un autre moment car on aura bien le temps. A quel point il est imprudent de penser que demain nous serons en forme et capables de corriger non plus un mais deux paquets de copies.
Ce mot mot exceptionnel nous rappelle que c’est chaque jour qu’il faut veiller sur l’avenir de notre pays et de notre planète, en nous impliquant au quotidien, par l’usage de nos droits, qui pourraient être des devoirs, comme celui de voter, puisque lorsque l’on vote on dit de nous que nous accomplissons notre devoir de citoyen. Sans quoi, sans vouloir dramatiser, nous risquerions de voir se multiplier des situations périlleuses comme celles de la Côte d’Ivoire
Ce mot tortueux nous remémore que s’il est important de savoir profiter de l’instant présent, carpe diem, cela ne peut se faire qu’avec un minimum de capacité à anticiper et prévoire.
Ce mot c’est celui qui désigne une fâcheuse tendance à remettre au lendemain ce qui pourrait être effectué le jour même: la procrastination. Un mal dont était atteint le grand Marcel Proust, un auteur phare pour moi, que je relis toujours avec la plus grande attention et affection. Cet inventeur de l’introspection avait en effet un rapport au temps fascinant et des plus pertinent.
Chers zélèves,
Quand on parlait du droit de vote… de choix de société : en Algérie, en Tunisie, les jeunes sont dans la rue : regardez, et cliquez ensuite sur les liens vers les journaux afin de lire les informations qui correspondent à ce “télé-zapping”.
http://www.lemonde.fr/element/commun/afficher/video_2011_01_07_1462564_tunisie-algerie-la-colere-gronde_afrique_3212.html#ens_id=1461890
… Parler de l’Europe plutôt que débuter un cours (magistral) sur l’autobiographie, vous exagérez, chers zélèves, vous avez (encore ?) réussi à me faire dévier de mon propos. Mais, enfin, grâce à deux trois ficelles, nous restâmes dans le sujet qui agitait nos méninges à la base : la grammaire !
On part de la grammaire : à quoi sert-il (Hanène) d’apprendre toutes ces notions complexes de la langue française ? A prétendre s’adresser à nos pairs dans une langue digne de ce nom, et à mettre au service de vos esprits une pensée claire, nourrie par un vocabulaire riche et varié. On part donc de la grammaire, on en arrive à la revue de presse du Torchon (celui-là, il arrive à point nommé !) : un député réclame des comptes à notre ministre de l’Education Nationale au sujet du “mauvais français” du chef de l’état : intéressant.
La revue de presse du Torchon nous amène à un article sur le parlement européen : comment avez-vous préparé votre voyage à Strasbourg ? (je suis bien curieuse) Réponse de Mazarine : “On a posé des questions, mais moi, les questions, elles me viendront sur place. Avant, je ne sais pas quelles questions poser !”. Remarque pertinente : comment savoir quelles questions poser ? En se documentant sur son sujet. Qu’allons-nous faire au parlement ? Le visiter. Qu’est-ce que le parlement européen ? M. Mastorgio vous a préparés à cette visite, vous le savez donc : mais avez-vous approfondi vos connaissances, depuis ?
Ces questions nous mènent à l’Europe : qu’est-ce que l’Europe ? Qu’est-ce que cette alliance de 27 pays ? Un vieux rêve d’union, de paix durable à offrir aux jeunes générations. On évoque la photo de deux chefs d’état, François Mitterand et Helmut Kohl se tenant la main : symbole de rapprochement, de paix entre deux pays notoirement connus pour se briser mutuellement depuis des années… L’Europe, ce n’est pas que l’économie (l’euro) ! C’est une volonté d’harmoniser la vision sociale (tenez, et les Roms, dans tout cela ? En voilà une question que l’on peut poser, nous qui avons écrit sur le sujet en début d’année !), c’est une volonté d’unir des forces vives pour offrir un monde meilleur (oh, l’Europe est-elle une utopie sortie d’un rêve de jeune idéaliste ? En voilà une autre question à poser…). C’est, encore, une occasion d’unir des cultures, des langues, des pensées, des modes de vie différents : sans renier pour autant sa propre culture : de l’art de s’ouvrir au monde…
De l’Europe, on arrive à un autre élément de la revue de presse du Torchon : la présidence hongroise, pour les six mois à venir à la tête de l’Europe, critiquée pour une loi votée en son pays, et privant les journalistes d’une part de leur liberté d’expression : Hanène l’a bien dit : “Il n’y aura plus d’information !”. Et l’on dévie sur le droit de vote et la nécessité de l’utiliser : certains croient que ne pas voter est une façon (honnête ?) de rester en paix ? Erreur : ne pas voter n’est pas très courageux, et est la meilleure façon de laisser les autres penser pour soi, décider pour soi.
Etes-vous certains de vouloir laisser les autres décider pour vous de la société dans laquelle vous vivrez ?
Et voilà, admirez, chers zinternautes, la façon dont nos zélèves savent si bien nous faire digresser ! Pas grave, selon Alex (et si Alex le dit, je le crois !) ce ne fut pas perte de temps, les zélèves se sont cultivés et ont appris à réfléchir. En voilà une belle heure de français qui n’aura pas servi à rien !
Votre (vieille) rédaction.
En regardant un film du nom de Quatre mariages et un enterrement, nous pouvons imaginer une histoire très clairement anoncée par le titre. La lassitude devrait vite se faire mais non, nous trouvons donc dans ce film une bande de copains célibataires convaincus assistant succesivement à quatre mariages dans la joie et un enterrement dans la douleur.
Charles (Hugh Grant) le séducteur né… mais un peu comme le lapin d’Alice aux pays des merveilles, pas très ponctuel. Obnubilé par Carrie (Andy McDowell), une jeune Américaine qu’il rencontre regulièrement lors des différents mariages.
– Le premier mariage est celui d’Angus (Timothy Walker) et de Laura (Sarah Crowe). Charles rencontre Carrie pour la première fois.
– Le second mariage est celui de Bernard (David Haig) et de Lydia (Sophie Thompson), un couple qui s’est formé lors du précedent mariage.
– Le troisième mariage est celui de Carrie et de Hamish. Charles y assiste, assez déprimé. Carrie ayant pensé que ce serait une simple aventure d’une nuit, rien de plus.
– L’enterrement est celui de Gareth (Simon Callow).
-Le quatrième mariage est celui de Charles et Henriette. Durant la cérémonie, quand le vicaire demande si quelqu’un connaît un empêchement au mariage, David (David Bower), le jeune frère muet de Charles, utilise le langage des signes pour annoncer que Charles n’aime pas Henriette. La céremonie s’interrompt brutalement lorsque Henriette donne un coup de poing à Charles.
Fin du conte : Charles décida de ne plus jamais se marier mais demanda à Carrie d’être sa compagne pour le reste de sa vie.
Mon avis sur ce film : bien, mais je n’ai pas totalement accroché.
Mana.