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Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par Alexandre Le Grand le 09-01-2011

Kim Ki Duk parle d’un jeune homme, Tae-suk, qui n’a pas de maison et qui passe une partie de la journée à distribuer des papiers publicitaires en moto. Il les colle aux portes d’entrée et si les pub sont toujours là, après un certain temps, il sait que personne ne se trouve dans ces appartements ou maisons et il les cambriole.

Il ne vole pas, mais il y dort, mange, se lave et fait des petites réparations. Un jour, une des maisons n’est pas vide. Il rencontre Sun-Hwa une jeune femme battue et violée par son mari, donc Sun-hwa se joint à Tae-suk. Ils cambriolent dans des maisons ensemble et tombent amoureux.

Sun-hwa est portée disparue par son mari. Quand les deux sont arrêtés, Tae-suk est condamné à cause du cambriolage et de l’enlèvement. Sun-hwa retourne avec son mari. Pendant que Tae-suk est en prison, il s’exerce à se déplacer dans l’ombre du gardien de prison. Après avoir quitté la prison, il visite toutes les maisons où il a vécu avec Sun-hwa, mais sans que les habitants ne remarquent quoi que ce soit.

A la fin, il va à la maison de Sun-hwa et commence à vivre dans l’ombre du mari, ce qui rend la vie de Sun-hwa avec son mari plus supportable.

Ce film posède un rythme assez lent et les deux personnages principaux ne parlent pas. Certaines scènes, dans la dernière partie du film, font basculer celui-ci dans le cinéma fantastique : le jeune homme est parvenu, à force d’entrainement d’un art martial particulier, à devenir une sorte de fantôme pour pouvoir rejoindre sa belle à l’insu de son mari, en s’affranchissant des contrainte de la réalité.

Alexandre Le Grand