Je vais vous raconter une petite histoire que j’ai découverte aujourd’hui et qui ma beaucoup plu, car de nos jours, chaque personne a sa façon d’expliquer le terme “amitié”. Pour ma part, une vraie amitié c’est ça :
C’est l’histoire de deux amis qui marchaient dans le désert. A un moment, ils se disputèrent et l’un des deux donna une gifle à l’autre, ce dernier, endolori mais sans rien dire, écrivit dans le sable : ” AUJOURDHUI MON MEILLEUR AMI M’A DONNE UNE GIFLE”
Mon estimée collègue ayant pris ce mot que j’avais prévu d’employer, il eut fallu que j’en changeasse. Cependant, ayant constaté que le sens dudit mot ne se trouvait pas véritablement maitrisé, je m’autorise à le conserver et m’emploie à l’expliquer ce de pas!
Ce terme nous vient en droite ligne de l’antiquité grecque et il désigait alors le sacrifice de 100 boeufs, pas plus pas moins. Ce type de sacrifice était exceptionnel à bien des titres. La Grèce antique comptait assez peu de bovidés dans ses troupeaux, en sacrifier 100 cela prouvait à la fois la richess et la puissance de celui ou de la cité qui procédait ainsi. Cela prouvait aussi la gravité de la situation, pour que l’on offre a un ou plusieurs dieux un tel festin. Notons cependant que les dieux se contentant de la fumée et de la graisse, les hommes pouvaient, eux, se repaitre de la viande. De tels sacrifices étaient aussi, de ce fait, occasion de banquets pour la population.
Je sens Lukas, amateur de viande rouge par excellence, subitement captivé!
Chers zélèves,
Encore des absents aujourd’hui, malgré une séance annoncée d’ouverture du projet lecture de polar… Vous devez être bien malades, pour manquer un cours aussi intéressant !
Pour vous, et au cas où cela se reproduirait, nous créons cette nouvelle rubrique : à chacun de vous d’y écrire, d’ailleurs ! Alexandre le grand pourra y raconter comment il a bravé l’interdit cher à l’éducation nationale “on ne lit pas en classe” en se faisant surprendre à dévorer ce roman en cours d’espagnol (ce qui ne fut pas du goût de ma chère collègue, cela se comprend !), il pourra aussi raconter ce qui lui plaît dans ce début de roman.
Je l’ai lu en entier, je vous recommande cette lecture : lisez, mais avec attention, les indices ne manquent pas, nous entrons dans un polar !
Nous avons, aujourd’hui, observé la première de couverture et formulé des hypothèses, notamment quant au photo-montage : le visage de Pétain nous renvoie aux périodes de guerre. Kévin émet une hypothèse d’interprétation du titre : “L’ingratitude des fils” ne serait-elle pas celle des “enfants” de celui qu’on appela le “père de la nation” avant de le frapper d’indignité nationale à la Libération (comme Louis Ferdinand Céline, ajoute le même Kévin, décidément toujours à la pointe de l’info, ce qui vaut à votre professeur des digressions insensées !) ? Bien réfléchi. La lecture vous apportera d’autres hypothèses, mais je trouve celle de Kévin très pertinente : et une question à poser à l’auteur, une !
Hanène juge la citation belle : celle qui dit qu’on ne doit pas oublier le passé, sous peine de se condamner à le revivre…
On se quitte en se promettant de lire ce roman : trois chapitres pour vendredi, imposés. “On peut pas lire plus, m’dame ?” Si, mais si : lisez, lisez, lisez ! Mais pas dans les cours de mes collègues !
Chers zélèves,
Eh bien, dites donc ! Cinq absents hier : sur une classe de 16, croyez-moi, votre absence n’est pas passée inaperçue !
Comment allez-vous ? Reposez-vous, soignez-vous, et soyez là lundi !
Nous avons lu Rousseau, George Sand, Stendhal, nous débutons Simone de Beauvoir, vous aurez du travail en revenant…
Prompt rétablissement à tous !
Un conseil : pour préparer la sortie cinéma de mardi, plutôt que de surfer sur Facebook, recherchez plutôt des informations sur le génocide des Tziganes par les nazis. Recherchez des informations sur les camps d’internement de Montreuil-Bellay, de Jargeau… Sur le statut des Tziganes pendant (et après !) l’Occupation.
Notre sujet sera le suivant : les Gens du Voyage n’écrivant pas leur histoire (ou très peu), la transmission de la mémoire de leur peuple ne nous parvient pas : à nous de la découvrir. Ce sera notre sujet mardi.