Rue 89 nous offre ce jour une réflexion sur le rôle du parlement (ici, le parlement fédéral belge, pas le parlement européen) : une proposition de loi fait débat. Elle se rattache à votre programme d’Histoire, puisqu’il y est question de reconsidérer des jugements de citoyens belges accusés de collaboration pendant la guerre… et d ‘indemniser leurs descendants. Lisez, et n’hésitez pas à demander à M. Mastorgio toutes les explications relatives à cette situation.

http://www.rue89.com/node/187537

Jan
26
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 26-01-2011

Voici le début des articles composant votre future page pour la Nouvelle République.

Jan
25
Jan
23
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 23-01-2011

Vous souvenez-vous du sujet du débat dans l’hémicycle du Parlement européen, à Strasbourg, mardi dernier ? Le bilan de la présidence belge à la tête de l’Europe. Souvenez-vous que des députés reprochaient au président belge de ne pas gouverner son pays : cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Pour mieux comprendre, lisez ci-dessous l’article de Libération.

http://www.liberation.fr/monde/01012315415-les-belges-dans-la-rue-pour-reclamer-un-gouvernement

Jan
22

Chres zélèves,

Si le sujet de devoir (un article !) à rendre mardi vous pose quelques questions, n’hésitez pas à les poser via ce blog (commentaires) ou en m’adressant un message sur ma boîte académique (adresse dans l’ours sur le blog).

Je ne suis jamais bien loin du Torchon, surtout quand des copies de brevet blanc attendent sagement une correction… Je vous aiderai.

Courage !

Votre (vieille) Rédaction.

Jan
21
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 21-01-2011

Papier, ce mot revient souvent, nous avons des papiers d’identité, les journalistes ont des “papiers” à rédiger (suivez mon regard), nous avons des “papiers” à remplir etc. Pourtant, fut un temps où le papier n’existait pas en Europe. Il fallait rédiger sur du parchemin. Ce dernier, produit à partir de peau animale était très couteux et assez rare, surtout le velin, le plus fin, produit avec la peau des animaux mort-nés, agneaux ou veaux. De ce fait, les moines copistes, au fond de leurs scriptoria, inventèrent-ils les abréviations, attention, pas du texto, de l’abréviation telle que l’Université en utilise encore et puis surtout donc, le palimpseste. Il s’agissait, avec une pierre ponce, d’effacer ce qui avait été écrit, afin de pouvoir écrire à nouveau sur le parchemin.

Je rejoins alors pleinement Baudelaire qui nous parle de “l’immense et compliqué palimpseste de la mémoire”. L’historien doit composer avec, mais le journaliste aussi, lorsqu’aux deux il faut tenter, à partir de sources parfois discordantes, de produire un récit le plus proche possible de la vérité.

Sans cesse notre mémoire nous permet de recomposer un avenir fluctuant et flou, aux limites très mal définies, soumis à tous les aleas possibles, en nous appuyant sur les souvenirs de notre expérience. De la même manière faisons nous de notre passé un âge d’or.  Rien n’est définitivement écrit de notre présent et de notre futur, et le passé est sujet aux transformations, comme le décrivait si bien Orwell dans 1984. A nous de rédiger le texte de la comédie aux cent actes multiples, comme disait Balzac, qu’est notre vie. Nous pouvons effacer et recommencer autant de fois que nécessaire.

Jan
20
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 20-01-2011

J’ignore quel sera le mot du vendredi pour môssieur de la Vieille Garde, mais pour vous, ce sera LIBERTE : pas de professeur de français demain non plus, sur avis médical.

Ce petit mot pour information.

En espérant n’avoir contaminé personne…

Travaillez bien !

Votre (vieille) Rédaction, aphone.

Jan
20
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 20-01-2011

A présent que vous êtes de retour de Strasbourg, voilà le travail d’écriture que vous voudrez bien réaliser : chacun de vous choisit un sujet dans la liste ci-dessous, et compose un article d’une quinzaine de lignes (au minimum). Votre article peut être informatif et contenir des commentaires de votre part. Chacun de vos articles composera une partie de la page pour la NR : choisissez un titre, un chapeau, et rédigez plusieurs paragraphes.

– l’Europe dans la mythologie.

– Qu’est-ce que l’Europe ? (présentation par M. Kailis, administrateur chargé de l’information au parlement européen) Europe politique, économique et sociale.

– Quel est le rôle du Parlement européen ? (présentation par M. Kailis)

– Compte-rendu de la rencontre avec Bernadette Vergnaud, euro-députée.

– Portrait de Bernadette Vergnaud

– Position de Bernadette Vergnaud sur : l’Afrique, l’euro, les media et l’Europe, l’étiquetage des produits almentaires

– Visite de l’hémicycle : le sujet du débat : bilan de la présidence belge : qu’en disait-on ?

– Visite de l’hémicycle : quelles impressions ?

– Matinée au Parlement européen : qu’avez-vous retenu ?

– L’Europe selon Bernadette Vergnaud : de quoi souffre-t-elle ? Que devrait-elle être ?

– Visite de la cathédrale de Strasboug

– Visite de la Petite France, à Strasbourg

– Les dessous chics du parlement européen : tenue correcte exigée !

– Manifestation de français d’origine tunisienne devant le Parlement : “Ben Ali, assassin, jugez les dictateurs” (slogan des manifestants) : selon vous, pourquoi cette manifestation dans ce lieu ?

– Article d’ambiance (réservé à Anissa)

– Impressions personnelles sur ce voyage (chacun rédige une brève synthèse sur ce sujet )

Vous pouvez utiliser vos deux heures d’étude pour débuter ce travail, bon courage à vous !

Votre (vieille) Rédaction.

Jan
20
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 20-01-2011

Devant le Parlement européen

Rencontre avec Bernadette Vergnaud, euro-députée

Le Parlement

Jan
20
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 20-01-2011

Chers zélèves,

S’il est assuré que les voyages forment la jeunesse, il est hélas moins sûr qu’ils forment le citoyen… En tout cas, preuve sera faite aujourd’hui qu’ils abattent les professeurs : hors service : aphone, grippée, plus de professeur de français aujourd’hui. Il faudra donc en passer par les deux heures d’étude redoutées par certains hier.

Un vieil adage dit que les voyages forment la jeunesse : nous comptions, avec ce voyage-ci, former 20 citoyens. Nous dirons qu’à nos yeux, l’objectif est atteint pour une grande partie de vous. Mais quelques irréductibles, hélas, auront réussi à laisser aux professeurs encadrant ce séjour un goût amer. Déception pour des enseignants qui ont préparé ce voyage, qui ont donné beaucoup de temps pour le préparer, pour l’encadrer, dans le but d’offrir aux jeunes que vous êtes une occasion rare de visiter un haut lieu de la citoyenneté : le Parlement européen.

Aux quelques élèves avec qui il a  été possible de discuter librement pendant ce voyage, j’expliquais que, pour l’adulte que je suis, cette visite était extraordinaire : pour moi aussi, c’était une initiation, et j’ai goûté chaque intervention, chaque explication, chaque phase de cette matinée au Parlement  avec intérêt et reconnaissance.

Ce ne fut pas le cas de tous les élèves : hélas, certains ont montré qu’ils n’ont aucune conscience de ce qu’est un projet pédagogique, ceux-là se sont montrés consommateurs avant tout. Consommateurs : le voyage étant gratuit pour chacun, il eût été de bon ton de voir chaque élève conscient de la chance qui lui était offerte.  Au lieu de cela, nous avons vu certains élèves (une minorité fort heureusement) se montrer irrespectueux.

Les voyages scolaires sont, en règle générale, une occasion pour les élèves et les professeurs de se rencontrer, de discuter, d’apprendre à se connaître. Hélas, il fut, avec quelques élèves, impossible d’établir quelque communication que ce soit :  chaque parole fut une agression verbale, un reproche, une critique. Et, pour finir, deux altercations fortes dans le bus lors du voyage retour.  Ces deux altercations laisseront un goût des plus amers à vos enseignants, croyez-le bien.

Fort heureusement, ces moments difficiles s’effaceront vite, pour ne laisser la place qu’aux bons souvenirs. Ne resteront que les moments agréables : les coups de faim de Lukas, les grimaces de Noémie, l’oreiller doudou de Julie, la franchise d’Anissa, l’humour de Jofrey, le bonjour de Mazarine à 5 heures du matin (!), les sourires de Manon, le regard émerveillé de Cora au parlement,  l’inquiétude de Fatoumata quant à l’humeur de M. Mastorgio assombrie par l’indifférence de certains aux explications de la visite touristique de Strasbourg, le plaisir de la visite des boutiques souvenirs avec celles et ceux qui tenaient à rapporter à leurs proches une bricole pour marquer ce voyage, le sourire de M. Mastorgio quand vous lui avez offert son cadeau, le sérieux de Moustoifaïni,  l’amabilité douce et prévenante d’Alexandre le grand,  le rire, la bonne humeur et les photos de Mazarine, la jovialité du trio Julie-Lukas-Mazarine, le début d’Alzeihmer de Joffrey, la séance coiffure lissage de cheveux menée par Moutoifaïni dans les sanitaires de l’auberge de jeunesse, la conversation avec Anissa au sujet de la nourriture halal… J’en oublie très certainement, mais tous ces petits moments resteront, finalement, liés à ce séjour avec vous : on aura tôt fait d’oublier les mauvais moments.

Nous attendons de vous, à présent, un dossier spécial Strasbourg : le travail que vous aurez à fournir pour lundi sera diffusé sur ce blog dans la journée. Merci de votre indulgence : professeur aphone, fiévreuse, donc travaillant au ralenti.

Votre (vieille) Rédaction.