Août
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Classé dans (Le Torchon en vacances) par la Vieille Garde le 16-08-2011

Le bleu du ciel, le blanc des murs de tuffeau des châteaux visités, le rouge de mes avant-bras.

La tour du Haut-Clairvaux est un vestige d’un fort vaste ensemble castral réalisé sous Richard Coeur de Lion, lequel, afin d’affrmer sa puissance, réalisa ici aussi une chaplle qui a plus les dimensions d’une église paroissiale.

La tour du Haut Clairvaux, XIIème.

 S’il ne reste pour ainsi dire rien de tout cela, et si les spendides peintures murales ne sont plus que quelques taches, le point de vue que l’on peut découvrir est superbe, des éoliennes de Pleumartin, à celles du Rochereau, en passant par les tours de la centrale de Civaux: toute la vallée de l’Envigne, une partie de celle de la Vienne sont à nos pieds. En ce jour de soleil rayonnant, nous n’y sommes plus trop habitués, le regard portait loin.

La chapelle castrale et un aperçu de la vue du haut de la tour.

Pourtant, au petit matin, les brumes ne laissaient pas en espérer tant, sans quoi j’eus inévitablement sorti une chemise et non pas un modeste T-shirt…Pourtant, à mon âge, on devrait toujours tout prévoir ?!

Il est vrai que je bravai ce jour plusieurs interdits, dans la mesure où, après le pique-nique, je me risquai à l’ombre d’un noyer, ce qui, en nos vertes campagnes est formellement déconseillé, puisqu’on y attrape la mort. Ce n’est donc pas la mort que j’ai attrapé, j’en suis malgré tout bien heureux, mais un coup de soleil, en seconde partie de journée, en me rendant au château de la Massardière, charmant petite demeure du XVème avant tout et qui sait, depuis ce temps, vivre sans grands encombres, sans grand éclat non plus, en dehors d’un éboulement massif au XVIIème siècle qui vaut au logis central de présenter deux parties séparées de quelques mètres et non plus un ensemble continu, ce qui ne nuit en aucune manière à l’ensemble.

La Massardière, Thuré, XVème.

Le parcours effectué fut donc malgré tout plaisant, les persnnes rencontrées les habituées de ce genre de rendez-vous et il me reste  un chaleureux souvenir de cette journée de promenade au cours de laquelle si les rayons des roues de vélo ne me causèrent aucun souci, il n’en fut pas de même de ceux de l’astre du jour.