Août
26
Classé dans (Le Torchon en vacances) par Agnès Dibot le 26-08-2011

Clore cet “été” par une photo symbolique de ce qui fut la fin de la classe media : avec les derniers irréductibles prêts à en découdre avec le vélo, les intempéries, les horaires… pour passer encore un peu de temps  avec Papa Mastorgio, avant qu’il ne devienne définitivement “l’ex-prof”. Manon et Jofrey : mais vous connaissez l’aversion de Manon pour les photos. Ou bien floutée ? Alors, on a eu Jofrey.

Personne ne s’étonnera du parapluie… 

Cet après-midi, dans le cadre d’Ecole Ouverte, ce fut la visite du château des Ormes. Avec Max, futur sixième. Mais avait-on le droit de prendre Max en photo ? Dans le doute, non. Pourvu qu’il n’ait pas pris peur, en tous cas, en fréquentant les énergumènes évoqués ci-dessus.

Août
26
Classé dans (Le Torchon en vacances) par la Vieille Garde le 26-08-2011

En ce mardi de fin d’été, un petit détour par deux proches châteaux sis en la commune d’Availles nous était proposé. De ces deux demeures nous apprîmes assez peu de choses en dépit de la volubilité et de la sympathie des propriétaires. Une demeure des XVème et XVIème d’un côté, vestiges d’un ensemble plus vaste mais largement démembré, intégré dès ses origines au XIème siècle au système défensif de la ville de Châtellerault. De l’autre un château datant de 1875, façade rajoutée sur une maison de maître du XVIIIème siècle, disposant de curieux bâtiments d’exploitation dont des chais d’inspiration typiquement bordelaise. Notons que ce fut aussi la résidence, comme locataires,  de la famille de l’actuel maire de Châtellerault, dont la propriétaire nous a révélé avoir trouvé, au grenier, les devoirs de vacances!

le Bouchet, XIXème.

Ce fut un agréable moment de promenade au milieu d’un vaste parc, dont on peut juste regretter qu’il n’ait pas permis de plus profiter de la

la tour d'Oyré, XVème et XVIème

quiétude de la sylve en raison de la taille de notre groupe, rançon du succès de ces journées de découverte.

Août
26
Classé dans (La citation des vacances) par la Vieille Garde le 26-08-2011

Oui, déjà la fin de ce qui devait être l’été, en ce vendredi où les températures culminèrent à 20 degrés et où la pluviométrie se montra fort généreuse, nous étions en droit d’en douter. Pour un peu nous aurions pu entendre les autochtones et autres indigènes s’écrier “c’est un temps de rentrée”. De fait, pour le modeste enseignant que je suis, dans la mesure où vendredi prochain aura lieu ma journée de pré-rentrée officielle, il s’agit, en toute logique, de ma dernière citation des vacances, j’ai bien dit officielle, afin de me caler sur les vacances des zélèves je veillerai assurément à en ajouter une autre.

Pour être en accord avec la saison, avec le moral de certains aussi je pense, voici un extrait de Tristan l’Hermite:

Le Temps qui, sans repos, va d’un pas si léger,

Emporte avec lui toutes les belles choses:

C’est pour nous avertir de le bien ménager

Et faire des bouquets en la saison des roses.

Nous retrouvons des figures et des sentiments assez classiques exprimés face à cette fuite du Temps, obsédante, déprimante, attendue, redoutée, en fonction des âges de la vie. Quoi de commun, en effet, entre la perception du Temps par un enfant, un adolescent, un adulte ou un vieillard ? Entre ceux qui voudraient en voir la course s’accélerer, pressés d’être grands et ceux qui font le décompte des fragiles instants qui leurs sont octroyés, comme un sursis, avant la mort.

Nous avons tous, en fonction de multiples critères liés à nos histoires personnelles, une manière bien spécifique d’aborder le Temps et sa course folle. Pour reprendre une image venue de Chine je dirais qu’il n’en demeure pas moins que nous sommes tous sur le dos d’un cheval en train de sauter un précipice.

Aussi, peu importe, lorsque l’on est vivant, peu importe la course du Temps, du temps nous en avons encore un peu, beaucoup, qui sait? Peu importe de savoir, ce qu’il faut c’est vivre, tout simplement, profiter du temps, pour voir ses amis, sa famille, de belles choses, de belles fleurs, se faire des souvenirs pour les jours où se déplacer ne sera plus possible, dire que l’on aime lorsqu’on le peut encore, manger de savoureux aliments qu’un futur régime de maison de retraite interdira etc.

Surtout, il faut savoir, c’est très difficile, trouver à chaque instant de notre vie ce qui le rend exceptionnel et digne d’être vécu. Le Temps qui s’écoule procure des satisfactions différentes que l’on soit jeune ou vieux, il faut simplement apprendre à accepter qu’après la jeunesse vient la vieillesse, que les fleurs fanent, que les arbres meurent, que les pierres s’effritent et lorsque cela est accepté, il est plus facile de vivre le Temps qui passe.

Le Temps les fait éclore, nous illuminer et mourir: les cyclamens, une des beautés de la rentrée.

Août
26
Classé dans (Le Torchon en vacances) par Manon le 26-08-2011

Le petit train de la Rhune est le premier train de montagne à crémaillère. Il a été construit en 1924, il roule à une vitesse de 8 kilomètres par heure. Il gravit 905 mètres de dénivelé en 35 minutes. Du haut de ses 905 mètres d’altitude, la Rhune offre l’un des plus beaux panoramas. On peut voir l’horizon sur 360 degrés. Il nous promène sur les sommets des Pyrénées, la côte basque, l’océan Atlantique de Saint Sébastien à Biarritz.

A la Rhune, on peut apercevoir des Pottok. Le Pottok est un petit cheval basque qui vit en liberté sur les massifs. On peut aussi voir des  Manech qui sont des brebis de petite taille. Nous aurions pu voir un très beau paysage mais voici le résultat.

 

paysage vu du haut de la montagne

Manon.

Août
26
Classé dans (Le Torchon en vacances) par Manon le 26-08-2011

Le grand chistera est une spécialité du Pays Basque. Le grand chistera est un jeu de mouvement où les joueurs se déplacent, courent, couvrent un terrain important, que ce soit en attaque ou en défense. Le grand chistera se joue sur un fronton de “place libre”. Chaque village du pays basque possède son fronton ” place libre”.  Le fronton est un mur de pierre. La hauteur du mur est de l’ordre de 10 à 12 mètres et la largeur de 15 à 20 mètres. Le fronton de Bidart a été construit en 1958. Les pelotes sont toutes fabriquées artisanalement et de la même manières. La pelote a un diamètre de 65 millimètres et pèse entre 115 et 125 grammes. Son prix est de l’ordre de 50 euros. Un chistera pèse environ 200 euros. Une équipe est formée de 3 joueurs : 1 avant gauche, 1 avant droit ( le buteur) et 1 arrière. Le premier but est tiré au sort. Les parties se jouent en 40 ou 45 points. Nous avons pu assister à un match qui a été commenté par Ramuntxo Belly qui est l’entaineur de l’équipe de France. Vous avez deviné que je parlais de la pelote basque, plus spécialement du grand Chistera, le sport national béarnais.

Manon.

Août
26
Classé dans (Le Torchon en vacances) par Manon le 26-08-2011

Le pays basque est composé de 3 provinces en France, le Labourd, la basse Navarre et la Soule et de 4 provinces en Espagne, le Guipuzcoa, la Biscaye, l’Alava et la Navarre. On trouve des traces d’occupation dans le pays Basque dès 40 000 ans avant Jésus- Christ. Le drapeau basque a été conçu à la fin du XIXème siècle, sur un fond rouge.

drapeau basque

La croix basque est le célèbre motif très présent dans l’art populaire du pays basque.

croix basque

Au Pays Basque, les enfants, plutôt que de jouer au football, s’inscrivent dans les clubs de pelote basque. Les jeunes basques se lançent des défis qui sont la base de la force basque.

La force basque :

– Tir à la corde

– Port d’un bidon de lait de 40 kg dans chaque main sur la plus grande distance

– Bûcherons

– Scieurs

– Charrette. Port d’une charrette de 350 kg sur la plus longue distance

– Lever de ballots de paille

– Leveur de pierre

–  Porteur de sacs de 80 kg

– Lancer de bottes de pailles de 12 à 13 kgs