Aujourd’hui, à 13 heures, la petite troupe du Théâtre de Poche s’est rencontrée pour la première fois (salle d’étude jaune : jolie salle de rez-de-chaussée avec accès direct sur la cour, côté jardin : comprenne qui peut !). Nous remercions les quelques neuf ou dix élèves qui ont bien voulu tenter l’aventure (enfin, Maxence a manqué ce premier rendez-vous : alors, tête en l’air, Maxence ?)!
Espérons que nous saurons permettre à chacun de trouver dans cet atelier théâtre ce qu’il sera venu y chercher ! Quant à nous, ce que nous visons, c’est, au-delà du spectacle du 7 juin, une année de jeu, de scène, d’écriture, d’expression de soi. Une année d’éveil.
Pour l’éveil, c’est gagné : les élèves étaient éveillés, lors de cette séance ! Ils se sont prêtés au jeu du “Je suis qui je suis” : mais parler de soi devant un mini-public, même si on le connaît bien, ce n’est pas chose aisée ! Il n’y a que Paco pour exceller dans le registre cabotin !
Et M. Mastorgio, qui convient qu’il est trop “rigoureux”. Paco, lui, est trop pénible en cours. Chloé et Nicolas s’avouent trop timides. Eden trop bavarde.
Etrangement, il est plus difficile d’avouer une qualité qu’on croit posséder : par modestie, peut-être ? Alors, c’est Marius qui souffle à Killian : “Tu peux être un bon camarade quand tu veux !”…
Le second jeu est à peine abordé que la sonnerie retentit : déjà ?? M. Mastorgio a à peine eu le temps de se glisser dans la peau d’un amoureux transi et de déclamer sa flamme à Mme Dibot qu’il était déjà temps de quitter la séance (fichtre, pour une fois qu’on me faisait une déclaration !).
Les comédiens du Théâtre de Poche ont donc un travail d’écriture et de mémorisation pour lundi prochain : composer une lettre d’amour et la mémoriser, afin de la dire de façon expressive devant le public. Ils semblent enthousiastes, pourvu que cela dure !
La troupe du Théâtre de Poche