Dans cette rubrique, voici quelques jours (le 12 octobre, précisément), nous vous annoncions cette commémoration : le 17 octobre 1961, une manifestation d’Algériens était réprimée à Paris.
http://www.liberation.fr/politiques/01012365774-seine-macabre-17-octobre-1961
http://www.liberation.fr/societe/1201527-17-10-61-un-webdoc-de-raspouteam-sur-le-17-octobre-1961
http://www.rue89.com/2011/09/30/a-lorigine-d-octobre-noir-224414
Observez la place que cette information (50 ans depuis ce jour “macabre”) prendra aujourd’hui dans nos media.
Fin du suspense au Parti Socialiste, c’est François Hollande qui portera les couleurs (roses) du parti pour les élections présidentielles de mai 2012.
La Une du Libération de ce matin nous offre un titre et une photo : ce titre, Le nom de la rose, est une référence à un roman, Le nom de la rose, d’Umberto Eco : M. Mastorgio vous parlera de ce roman s’il le souhaite : peut-être le lirez-vous dans quelques années. Il est très beau, mais sa lecture reste, à mon sens, complexe pour votre âge. Disons que ce n’est pas du Barbara Cartland !
Le nom de la rose car nous savons à présent le nom du candidat du PS : jusqu’ à hier, le choix restait possible entre deux noms, Aubry et Hollande. Aujourd’hui, le PS, dont le symbole est la rose, a élu son candidat.
La photographie, elle, est prise en “plongée” : le photographe était placé en hauteur, et son objectif s’est comme jeté sur les personnes qu’il a saisies dans un geste : le candidat Hollande, au centre de l’image, souriant, saluant l’objectif, entouré de sympathisants. Ce procédé, rare, met en valeur le personnage au centre du groupe. La photographie met en valeur le personnage, qu’elle montre sous un jour positif.
A la Une d’un journal, vous l’aurez compris, désormais, chères zélèves, on essaie de donner le ton : originalité, choix de titres accrocheurs, illustration au service de l’angle choisi pour traiter l’information.
Observez, peut-être, aujourd’hui, les titres dans les différents journaux. Et comparez : vous devriez ainsi constater que tous les journaux n’abordent pas la même information sous le même angle, surtout lorsqu’il s’agit de politique.