En ce jour de cross, et car le corps et l’esprit ne sont que les deux faces d’une même entité, celle de notre humanité, un mot qui renvoie à l’antiquité grecque et à la musique, presque, contemporaine.
Les gymnopédies, à Sparte, la grande rivale d’Athènes, étaient des fêtes religieuses au cours desquelles des activités sportives se pratiquaient, le mot signifie d’ailleurs “fête des enfants nus” car en ces temps le sport se pratiquait ainsi. Cela vous rappelle naturellement vos cours de 6è et les grandes panathénées, vous avez raison.
les gymnopédies ce sont aussi 3 morceaux d’Erik Satie, celle écoutée au début de cet article est la plus connue. Satie (1866-1925) écrivit les gymnopédies en 1888. Je ne me lancerai pas dans sa biographie, sachez seulement qu’il fréquenta le cabaret le chat noir, tenu par Rodolphe Salis, à Paris, lequel Rodolphe était Châtelleraudais de naissance, comme en témoigne, bien modestement, une plaque rue Gaudeau-Lerpinière. Ultime précision, pour raviver des souvenirs d’école ouverte en août, une charmante villa art nouveau aux Ormes abrita une de ses maîtresses.
Ainsi, un simple cross de collège permet-il d’évoquer bien des horizons culturels inconnus, afin de nous porter plus loin que nos foulées de ce jour. Notez aussi à quel point l’histoire de notre ville demeure riche de surprises enthousiasmantes.