Déc
16
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 16-12-2011

Voici un film dont j’avais entendu parler il y a quelques mois. J’ai eu la possibilité de le voir.

Je demeure partagé. IL y a un certain intérêt à la manière dont il est traité, mais l’angélisme , voire le manichéisme qui s’en dégagent, semblent simplifier à outrance des situations très complexes. On a le sentiment que le réalisateur a voulu condenser en un seul film, assez long, la totalité de ce qu’il pensait avoir ou devoir dire sur la situation qu’il décrit, en grande partie, mais pas exclusivement, la condition de la femme.

Je pense aussi que ce film ne peut-être vu et compris que si l’on est capable de porter sur lui un regard à la fois objectif et critique. Un côté élitiste donc dans cette diffusion, ce n’est pas à exclure. Il n’en demeure pas moins que c’est un beau travail de réalisation et que quelques beaux paysages en profitent pour s’offrit à nous.

Déc
16
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 16-12-2011

Cet animal représente pour moi un des mystères de la création, quelle curiosité que ce mélange improbable entre tant d’éléments disparates. Et pourtant, cela existe. La réalité dépasse presque l’imagination.

Nous sommes tous le résultats de quantité de rencontes improbables. Une classe est le regroupement impossible d’individus et individualités qui, si ils avaient eu la possiblité de se choisir, ne se seraient jamais retrouvés ensemble. Peut-on en ce cas considérer comme heureux le fait que nous ne choississions pas toujours les personnes avec lesquelles il nous faut, si ce n’est vivre, du moins faire un peu de chemin ensemble?

Je le crois. Ces rencontres sont une invitation à la découverte de l’altérité, de la différence. Naturellement, tout le monde n’est pas capable de supporter tout le monde, on n’y peut rien changer. En revanche, faire des efforts pour tenter de mieux vivre ensemble, moins se laisser insupporter par tel ou tel comportement, telle ou telle personne, ce sont de véritables défis qu’il est bon de tenter, au moins tenter, de relever.

Ainsi, notre Humanité, agrégat d’individus si différents, obligés de vivre ensemble quoi qu’il arrive, devrait-elle continuer à demeurer viable, en dépit de toutes les apparences qui prétendent le contraire et les différences de race, de religion, d’appartenance politique resteraient le fondements de nombreux et enrichisants débats qui n’auraient plus besoin de s’imaginer avoir besoin de la violence pour se résoudre.