Jan
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Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 27-01-2012

Marion, nous avons eu la même idée, Océane Miss Glamour et moi : te dire par le biais de ce blog notre soutien.

Je suis avec toi de tout coeur : l’annonce de cette disparition qui te touche au plus près est dure, et je peux t’assurer du soutien de tous tes professeurs, de tous les adultes de l’établissement. Toutes celles d’entre nous qui sommes mamans pensons bien à toi, particulièrement. Je sais que ta maman était très fière de toi. Je t’embrasse et te souhaite beaucoup de courage.

A bientôt, Marion

A. Dibot.

Jan
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Classé dans (Correspondance) par Océane miss Glamour. le 27-01-2012

Marion, cet article est pour toi..

Je te soutiens et te soutiendrai toujours.

Jan
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Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 27-01-2012

Indéniablement, l’atelier philo est passé par là!

Subsumer, cela peut sembler loin de votre réalité, au contraire, c’est en plein dedans. En effet, subsumer, c’est intégrer un individu, ou une idée,  dans quelque chose de plus large et grand que lui. Souvent les zélèves, qui s’avèrent aussi être des adolescents, craignent de n’être pas reconnus pour l’individu tout à fait unique et exceptionnel qu’ils sont. Ils craignent d’être confondus, mal identifiés, mal ou pas reconnus, noyés dans la masse et l’anonymat, alors qu’ils sont si différents des autres.

Pourtant, en voulant ainsi se distinguer, bien souvent, ils ne font qu’adhérer à un groupe déjà existant: celui de ceux qui écoutent du rap, après, bien sûr il y a les querelles entre ceux qui écoutent le rap américain et ceux qui ne l’écoutent pas etc. Et il en va naturellement de même pour tous les autres aspects de la mode et de tout ce qui fait votre quotidien: ceux qui sont gothiques, ceux qui ont une mèche, ceux qui ont tel ou tel style de vêtement etc etc.

Ce désir d’être unique est ainsi en contradiction avec un autre désir tout aussi fort, celui de faire partie d’un groupe, d’être intégré dans quelque chose de plus grand et de plus fort de soi. Ainsi, tel monsieur Jourdain, prosant depuis 40 ans sans en rien savoir, les zélèves sont ils en conflit intérieur permanent entre leur désir et leur refus de subsumer. Terrifiant, non, de pouvoir mettre un nom si complexe sur une situation si courante? Allez, ce n’est pas grave, sans tergiverser il vous faut désormais relativiser!

Jan
27
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par LaTitePoète' le 27-01-2012

Jeudi 26 Janvier, de 8h à 12h, les classes de 3°1,2 et 3 sont allées au cinéma du centre ville de Châtellerault pour regarder Cheval de guerre. C’est l’histoire d’un cheval sauvage qui va être dressé par un jeune anglais, ensemble ils vont se lier d’amitié mais ils vont être séparés par la guerre 14-18 et le cheval va vivre une grosse aventure … A voir ! 

Suite à ce film, nos chers professeurs (Mmes Dibot & LeNezet) de français nous ont imposé un travail d’analyse (on ne les changera jamais … Mdr). Il y avait différents thèmes : En voici quelques-uns :

– La critique du film (J’ai aimé parce que …/ Je n’ai pas aimé parce que …)

– Le courage de la mère du héros

– L’évolution de la relation père/fils au cours du film

– Le récit de l’itinéraire de Joey (le cheval) à travers la France en guerre

– Le romantisme dans le film

– La représentation du cheval : un animal possédant des qualités humaines (courage, sens du sacrifice, sens du devoir)

– L’ amitié entre deux animaux symbolisant la camaraderie enrte soldats, à la guerre

– La guerre des Boers

Et c’est à peu près tout (ça fait quand même beaucoup hein).  

 L’évolution de la relation père/fils au cours du film

Au début de l’histoire, Albert (le héros) pense que son père n’est bon à rien et qu’il n’est qu’un alcoolique. Il ne lui porte preque aucune affection. Ces sentiments de mépris qu’il a envers son père s’emplifie lorsque son père décide de vendre le cheval d’Albert – celui qu’il avait dressé, aimé, auquel il s’était tant attaché – à un soldat qui partait au front pour la guerre.

L’avis d’Albert commence à changer lorsque sa mère lui fait savoir qu’auparavant son père était très brave et courageux puis, après son retour de la guerre 14-18 (Albert s’engage pour rejoindre son cheval) : il se rend vraiment compte de la bravoure et de la tenacité dont son père a fait preuve. Témoin de toutes les atrocités et des conditions de vie sur le front, il sait que son père est en réalité un grand homme plein de courage.

 Amira & Wassila.

 

Une critique peu critique 🙂

J’ai beaucoup aimé ce film parce qu’il était très réaliste, émouvant et romantique et puis parce que ça m’a beaucoup touchée. C’est rare de voir des films de guerres aussi passionnants. Et si j’avais l’occasion de le revoir j’y serais retournée sans hésiter.

 Fatoumata. 

 

Jan
27
Classé dans (Atelier Philo) par Agnès Dibot le 27-01-2012

Hier, à George Sand, s’est ouvert l’Atelier Philo : quelques douze élèves de sixième et de cinquième ont, bravement, tenté l’approche philosophique d’un thème non moins philosophique à savoir, le bonheur.

Encadrés par vos serviteurs Dibot et Mastorgio, mais, surtout, par le sieur Santa-Cruz professeur de Lettres de son état, et, qui plus est, diplômé en philosophie. Nous avons un authentique philosophe en nos murs, faisons donc de la philosophie !

Chaque semaine, vous trouverez dans cette rubrique la synthèse de la séance du jeudi : parce que, désormais, le jeudi, c’est philosophie ! Ci-dessous, donc, ce qui s’est dit, ce que les zélèves ont dit, ce que le philosophe a dit !

La philosophie : qu’est-ce  ?

C’est une discipline qui a traversé les siècles depuis l’Antiquité : elle consiste en l’art de se poser des questions. Quelles questions ?  Sur la création du monde, ses origines sur le sens de la vie, sur l’énigme que représente la mort. Pour les philosophes, la mort apporte son sens à la vie : sans la certitude de la mort, on n’aurait aucune raison de profiter de la vie. C’est également l’art de se poser des questions sur le temps qui passe, sur le bonheur…

Ah, que cela tombe bien, c’était justement notre sujet du jour : le bonheur !

Le bonheur : “Sommes-nous heureux ?”

Eden : “Chacun a sa façon de voir le bonheur”

Philo : “On ne répond pas à la question “suis-je heureux ou non ?”, on questionne la notion de bonheur : “qu’est-ce que le bonheur ?”

Alexandre : “La joie ?”

Killian : “La bonne humeur ?”

Salim : “Quand on est content ?”

Vincent : “Un événement, petit ou grand ? Ou alors, avoir ce qu’on veut !”

On discute sur la notion de bonheur dû à la possession de biens matériels : on possède des objets, précieux : par exemple, un I-Phone dernier cri. Mais s’il se casse, se perd, est volé, on devient malheureux. Ou bien, on en veut un autre, plus performant : on se crée donc une source de malheur.

Vincent : “Plus on possède, plus on veut. A la fin, on ne sait plus ce qu’on veut.”

Eden : “Mais si on a travailllé dur pour s’acheter ce qu’on veut, on est heureux de posséder ce objet.”

Killian : “Etre heureux, c’est être aimé.”

Philo : “Etre aimé ? Ou aimer ? L’homme a en effet besoin des autres, pour être heureux : il ne peut se passer du bonheur, et le recherche perpétuellement. Le bonheur ne peut se construire qu’avec la participation d’autrui. Le Misanthrope de Molière n’est pas heureux : il n’aime pas les autres, mais voudrait être aimé de celle qu’il courtise : il n’est donc pas heureux. Les ermites, qui vivent loin des hommes, sont-ils heureux ?”

Vincent : “Oui car ils évitent la gêne de l’entourage pour atteindre un but précis.”

 Philo : “Le bonheur, pour certains philosophes, c’est le fait de ne ressentir aucun malheur : on ne serait heureux que quand on n’est pas malheureux. Le bonheur, ce serait la sérénité, l’absence de troubles. Le bonheur, ce peut être un état où on n’a besoin de rien d’autre pour être bien : un état complet. “

Epicure : le bonheur est à portée de la main

Un grand philosophe de l’Antiquité, Epicure, propose une définition : le bonheur est dans la tempérance, dans la mesure : on peut être heureux si l’on sait ce contenter du peu que l’on a. Le bonheur n’est pas dans le luxe, mais dans la tempérance.

Repère : Epicure (_ 340 _ 270 avant JC) Il est le fondateur de l’épicurisme : c’est l’une des plus grandes écoles philosophiques de l’Antiquité. “La vie de plaisir ne se trouve point dans le luxe, elle est dans la tempérance”.  Lettre à Ménécée.

Alors, heureux ?

Vincent  aura le mot de la fin : “Etre heureux, est-ce être heureux d’être en vie, ou bien être heureux de la vie ?”

Remerciements à M. Santa-Cruz pour cette première :  et espérons que tous nos petits philosophes reviendront philosopher !