Fév
19
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 19-02-2012

Ce film ne pouvait que me plaire, du moins, c’est ce que je pensais. Naturellement, comme j’ai toujours raison, ce fut le cas. Le thème n’est pas nouveau, pensez, une vie de prof. C’est ce qui peut expliquer que lors de la séance d’hier soir aux 400 coups ces derniers se soient trouvés nombreux. Assis à ma place habituelle, oui, j’ai mes habitudes de place là aussi, et en dépit d’un néon clignotant qui altéra la qualité de ma lecture pré-filmique,  je passai par la suite un excellent moment.

Adrien Brody campe un prof. remplaçant aux Etats-Unis, qui arrive dans un établissement où tout sombre, de la proviseur licenciée par les administrateurs(possible aux Etats-Unis, pas en France), aux parents qui ne viennent pas aux réunions, aux professeurs sous cachets, aux élèves violents (là, tout est possible en France aussi!) etc. Clichés que tout cela, oui, mais en même temps réalité.

En 1h30 nous avons eu droit à l’essentiel de la vie d’un prof. et force fut de constater que, de part et d’autre de l’Atlantique, des universaux existent. Je ne puis évoquer tous les aspects qui furent traités, mais, tout ou presque, est passé en revue, les relations avec les parents, les collègues, les élèves etc. Le détachement dont tente de faire preuve le personnage principal, qui lui est en fait un moyen de survie en quelque sorte, se trouve céder progressivement le pas à une implication qu’il conduit et subit alternativement. Le constat s’impose que l’Homme, animal social, ne peut faire abstraction de ce et ceux qui l’entourent, un professeur peut être encore moins, que les expériences vécues soient heureuses ou au contraire traumatisantes.

Je fus bouleversé tout au long du film, tout, ou presque, devenant pour moi réminiscence de situations vécues ou redoutées. Quelle chose curieuse que de voir porté à l’écran ce qui n’est “que” le quotidien de millions de personnes de par le monde, de se rendre compte que les mêmes aspirations, les mêmes doutes, les mêmes situations existent, existaient et existeront encore. Quelle mise en perspective que de suivre la réflexion du héros qui est aussi celle que bien des professeurs conduisent au quotidien. Ce fut à la fois une distanciation et une plongée au coeur de mon quotidien.

Je ne sais pas si ce film peut parler aussi fortement à des personnes extérieures au monde de l’éducation, il  me semble pourtant que cela devrait être le cas, puisque la prise en charge de la jeunesse, son instruction, son éducation, la manière de la guider vers l’épanouissement et le bonheur en traversant les orages et les moments de doute, voire de désespoir, qui peuvent exister à l’adolescence, ne sont pas le seul apanage des professeurs.

Ce film n’est pas, en soi, un grand film, mais il demeure un film marquant, fort bien interprété, source de réflexion pour ceux en dehors ou à l’intérieur du système éducatif mais, peut-être avant tout, pour les zélèves qui, parfois, se demandent ce que peut bien penser un prof.

Fév
18
Classé dans (Musique) par Technovore le 18-02-2012

http://www.youtube.com/watch?v=IXdNnw99-IcJe sais, c’est un titre sans doute plus vieux que moi, mais c’est un truc à écouter le matin. Et puis c’est OBLIGE, des profs (ou des zélèves) doivent connaître l’air, les paroles ou au moins le groupe !

Fév
17
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 17-02-2012

On la dit souvent populaire bien que ceux qui s’y trouvent soumis y soient fort peu.

Etre soumis à la vindicte c’est être présenté comme coupable et méritant un châtiment. Quelle place pour ce mot dans un collège? Voyons chers zélèves, je rebondis sur certains de vos articles de la semaine, vous vous soumettez parfois et respectivement à vos vindictes de groupes ou groupuscules, sans compter celle à laquelle vous soumettez le ou la professeur qui selon vous mérite votre juste sanction et violente colère.

Cet emportement qui pourrait n’être que de la colère mais qui devient plus que cela et obéit à un phénomène de groupe, voilà l’expression de la vindicte des adolescents que vous êtes. Oh, vous n’êtes pas les seuls et pas les seuls coupables donc, nul doutes que la campagne présidentielle qui s’ouvre, comme toutes les autres, aura son lot d’accusations, plus ou moins calomnieuses, qui livreront au public tel ou tel personnage en pâture.

Dans toutes ces circonstances, y compris et surtout dans celles de votre quotidien, il vous faudra faire des efforts pour apprendre à ne pas vous laisser aller à ce rassurant penchant qui consiste à hurler avec les loups, surtout sans preuves. Faire du journalisme, faire de l’histoire, c’est aussi cela.

Fév
14
Classé dans (La cuisine de Delphine) par dgoncalves le 14-02-2012

Crêpes Party, c’est parti ….!

La vieille Garde ne manquera pas de me faire remarquer que la chandeleur est passée … Oui, je sais …et alors ? Y’a pas d’heure, ni de saison pour manger des crêpes alors voilà une recette toute simple à réaliser et à déguster. Vous allez comprendre le titre en observant les ingrédients.

4 verres de lait

3 oeufs

2 verres de farine

1 pincée de sel

Mélangez tous ces ingrédients avec un fouet ou au batteur et faire cuire les crêpes dans une poêle bien chaude avec un peu d’huile au début !

Bon appétit !

 

Fév
12
Classé dans (Poèmes) par LaTitePoète' le 12-02-2012

Si Je vis c’est grâce à Lui.

Mais maintenant il est Parti …

Il a une Nouvelle Famille; en gros il a Refait sa vie

Et Moi, Je n’en fais plus partie …

Avant j’étais sa Chouchoutte, sa Préférée

Mais il a su vite me Remplaçer.

Il ne se rend pas compte du Mal qu’il me fait …

Pourtant, Je n’ai pas l’intention de lui en Parler.

Sans le savoir il me Perd

Même si c’est mon Père …

Tant pis, il s’en Mordra les doigts

Parce qu’il n’a pas le droit de Me faire ça … !

LaTitePoète.

Fév
11
Classé dans (Santé) par Océane miss Glamour. le 11-02-2012

Mmes Askari et Vaye

Vendredi 3 février 201 douze, Mme Askari (infirmière au Collège George Sand) puis Mme Vaye (Notre Professeur de sciences et vie de la terre aux collège  George Sand) sont venues nous voir, dans notre salle média pour nous parler de la vie affective (éducation à la sexualité).

Toutes ou pratiquements toutes les filles de cette option ont été gênées de parler de ce dont on n’a pas l’habitude de parler à la maison ou autre part. Mais tout de même, avant l’arrivée de notre infirmière et de notre professeur, nous leur avions préparé quelques questions pour s’informer (se renseigner). Sur le fonctionnement de notre corps et sur nos attirances en général.

Certaines filles se demandaient si un tampon ou monter à cheval fait perdre sa virginité : non, ça ne fait pas rompre l’hymen.

Nous avons parlé aussi du gynécologue, si vous vous posez des questions, vous pouvez aller voir l’article de Marion qui figure dans la rubrique ” Santé : être ado, ça se travaille !” Vous pouvez aussi lui laisser des commentaires, ça lui fera plaisir car c’est un article intéressant qui aider les adolencentes.

Nous avons aussi parlé de L’hymen qui est une membrane qui, chez la femme ainsi que pour plusieurs espèces de mammifères femelles,  ferme partiellement l’ouverture du vagin et sépare la cavité de ce dernier de la vulve. Il se déchire généralement lors du premier rapport sexuel avec pénétration vaginale. L’hymen peut être recousus par des chiurgiens par une oppération chirurgicale mais cela ne veut pas dire que cela redonne pas la virginité.

Beaucoup de jeunes filles ont peur de parler de l’éducation sexuelle  ou tout autre discussion autour de la sexualité mais c’est un sujet comme les autres, c’est vrai qu’au début, c’est difficile d’en parler mais il faut se renseigner.

A notre âge, beaucoup de filles sont encore vierges, Mme Askari nous a dit qu’il fallait prendre notre temps pour avoir une première relation sexuelle, il ne faut pas se presser, surtout pas. Il faut en avoir envie et non se sentir obligée de la faire…

Fév
11
Classé dans (Santé) par Technovore le 11-02-2012

La crise d’adolescence… ah, quelle periode compliquée…

Heureusement, elle n’arrive pas chez tout le monde car elle est purement psychologique ! C’est une crise qui se traduit par  une contestation de l’autorité des parents. Quand on commence à claquer les portes après le dîner ou quand on fait EXACTEMENT le contraire de ce que disent les parents, on y est . Et on y est jusqu’au cou lorsque l’on commence à se disputer avec eux pour des prétextes mi-nables. Mes conseil pour éviter de trop se prendre dedans :

– Se raisonner un peu, et obéir aux parents.

– Mûrir et sortir de sa chambre et de ses habitudes d’enfant gâté.

– Devenir autonome et revoir son comportement.

– S’expliquer avec les parents pour faire un bilan de ce qui doit changer.

– Prendre soin de la famille ( se montrer bon grand(e) frère/soeur).

– Décoller ses yeux des écrans (pour les geek) et parler un peu avec tout le monde.

Lors d’une de nos séances média, nous parlons du collège : nous nous sommes toutes exprimées sur ce sujet. Pour ma part, je me suis exprimée en disant que j’aimais bien le collège et que, de toutes manières, quel que soit le collège, nous somme là pour travailler.

Au moment où je me suis exprimée, une des mes camarade m’a interpellée en me disant ” Pff, de toutes manières, toi, t’as changé t’es devenue une Babtou!!! “.

A ce moment-là, madame Dibot est intervenue en répondant à ma camarade d’une manière trés révoltée : elle a expliqué que le mot “babtou” (“toubab) désigne, en Afrique, le Blanc, notamment le Blanc qui a le pouvoir, donc l’esclavagiste.

Sur Wikipédia, voilà ce qu’on peut lire : “Toubab (en wolof tubaaptubaab, également toubabetoubaboutuabtubab) est un mot utilisé en Afrique de l’Ouest, principalement au Sénégal, en Mauritanie1, en Gambie et au Mali, mais aussi en Côte d’Ivoire2, pour désigner toute personne à peau blanche, à l’exclusion des Arabo-Berbères3, quelle que soit sa nationalité4. Il fait donc généralement référence à des Européens.
Par extension il peut aussi désigner des étrangers en général ou des Africains ayant adopté un mode de vie à l’occidentale4, voire dans certains cas plus spécifiques les habitants de Saint-Louis du point de vue des Sénégalais de l’intérieur du pays4. En fonction du contexte, il peut comporter ou non une nuance ironique ou péjorative3, qu’il n’avait pas à l’origine.

En français, le mot comporte de nombreux synonymes en fonction du contexte : Blanc, Blanche, parfois Blanc au sens de colonisateur, comme en témoignent les nombreuse références dans le roman d’Ousmane SembèneLes Bouts de bois de Dieu8 ; Européen, Européenne .”

Puis on a parlé de tout ça.  Tout le monde a exprimé son opinion : toutes étaient très différentes les unes des autres. D’un côté, il y avait nous (Fanta et Imène), nous étions le centre du sujet car des personnes ont inssinué que nous nous comportions comme des “Babtous” (NDLR : pour les lecteurs qui ne nous connaissent pas, les parents de Fanta sont sénégalais et Imène est maghrébine d’origine) est  que l’on avait des délires différents et meme presque bizarres, et qu’Iméne avait changé depuis qu’ elle restait avec des “françaises”.

De l’autre coté, celles qui disent que les Françaises, les Arabes et les Noires n’ont ni les mêmes manières, ni les mêmes délires, ni la meme façon de s’habiller, encore moins la même culture etc… En gros, que les “babtous” ne se comportent pas de la même façon que les personnes d’autres ethnies…

Nous prenons cela comme un reproche, une critique que l’on nous fait : ça choque, ça peut certaines fois blesser, car tout de même, nous ne choisisons pas nos groupes de personnes avec qui nous restons selon des critères ethniques ! Nous sommes amies avec tout le monde, quelles que soient les différences culturelles, religieuses !

Beaucoup de groupes se sont formés au fil des années : certains se mélangent par rapport aux affinités mais d’autres préfèrent rester entre eux (par ethnie). Peut-on qualifier cela de “bande”, de “groupe” ou de “clubs” ? Comment se forment ces groupes et pourquoi de cette manière ?

Mégane elle, pense qu’elle est mise de côté car elle est de forte corpulence et que des gens ont honte de traîner avec elle alors que pas du tout. Elle est comme tout le monde mais des groupes se sont formés par rapport aux affinités ou autres.

I:  Moi perso, je trouve que je n’ai pas changé, je suis toujours la même, peut-être que je suis plus mature et que, dans ma tête, je pense plus à travailler qu’à faire des bêtises,ce qui m’a amenée à me rapprocher des personnes qui ont le même esprit que moi. Ce n’est pas parce que je reste avec ces personnes-là que mon point de vue envers les personnes qui partagent la méme religion et culture a changé. Pour moi, toutes les critiques et les histoires de gamineries me passent complètement au-dessus de la tête, je préfère m’occuper de choses plus sérieuses ( DNB et mon orientation), que les critiques des autres !

F: Je ne vais pas changer de comportement ni changer de fréquentation parce que l’on m’a fait des reproches ou des réflexions : on m’a dit que je me comportais comme une “française” ! Les personnes avec qui je reste ne sont pas toujours les mêmes : elles sont parfois différentes. On ne peut pas me coller une étiquette car je n’appartiens pas qu’à une seule catégorie, je peux aussi bien m’entendre et traîner avec des françaises qu’avec des personnes de la même ethnie que moi, cela me convient et montre que je suis différente. Je préfère cela à être comme tout le monde. Je suis Française car je suis née en France et j’ai des origines sénégalaises que j’assume tout autant et dont je suis fière.

La Zapette & Imène.

Fév
10
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 10-02-2012

Manifestement l’ubiquité n’est pas un attribut des zélèves!

S’ils avaient en effet ce don, il leur serait possible de se trouver en deux endroits en même temps. Ils pourraient ainsi demeurer chez eux ET venir au collège. Force fut de constater, au long de cette semaine, que, majoritairement, ce fut la première hypothèse qui l’emporta. De ce fait, et afin de raisonner en établissant un syllogisme, mot du vendredi de l’an passé, je dirais que: avoir le don d’ubiquité consiste à pouvoir se trouver en deux endroits à la fois, or les zélèves ne se trouvaient qu’à un endroit (qui plus est le mauvais!), donc les zélèves n’ont pas le don d’ubiquité.

Heureusement, les zélèves sont malgré tout des adolescents sérieux, il va donc de soi que tous les cours manqués ont été récupérés. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Fév
05
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 05-02-2012

Chères zélèves,

Comme son nom l’indique, le petit village de Beaumont -où je vis- est perché sur une petite montagne… Voyez, pour vous rendre compte de la hauteur de neige qui est tombée là, cette photo du jardin…

Dès qu’il fera moins froid, je prendrai une photo du haut de la colline, avec vue sur la vallée : c’est superbe. Mais haut…