Cette semaine, vous évoquiez le gâteau au yAourte, j’utilise cela pour ce pénultième mot du vendredi. Il ne s’agit donc pas d’une faute de ma part, et d’un oubli de A. Ce mot de yourte est assez courant, il désigne l’habitat des peuples nomades des steppes de Mongolie. Ces logements sont en quelque sorte des tentes/maison, circulaires, avec une armature en bois, un foyer au centre, un trou d’aération au dessus, pas d’autre ouverture que la porte. Ce type d’habitat se développe même en occident, pour satisfaire les désirs d’exotisme dans certains lieux de vacances surtout.
J’ignore si les Mongols mangent du yaourte, mais ils aiment assez le lait de jument fermenté, ce qui doit être bon, enfin, je crois, car peut-on aimer quelque chose de si étrange à notre goût que le lait de jument fermenté? Pour débattre de tout cela j’ai l’audace de vous renvoyer au prochain article inscrit dans la rubrique atelier philo.
La liberté ne serait-elle qu’une illusion, un rêve? Fichtre, voilà une question digne de celle que le chat posait à cette pauvre Alice, de l’autre côté du miroir. Tout découle de cette cruciale question: “choisissons-nous véritablement ce que nous faisons? Tout à trac le jeune Lenny nous répond que oui, ainsi, le naïf, reconnait devant ses professeurs qu’après être rentré chez lui, après avoir fait ses devoirs, ouf, il regardera la télévision. Cependant, ce goût pour la télévision, pour telle ou telle couleur, tel ou tel vêtement, ne serait-il pas plutôt le résultat d’une initiation, d’une influence qui nous viendrait, à notre insue, de ce qui nous fut transmis par nos parents? Nous penserions ainsi aimer telle ou telle chose, vouloir agir ainsi ou comme cela, nous croyant seuls maîtres de nos destins, capitaines de nos âmes, et nous ne serions in fine que les fruits d’un déterminisme, représentants de l’influence durable de nos milieux respectifs. Il faut en effet reconnaître que, par exemple, lors de l’adolescence, on souhaite s’affranchir des règles et de l’autorité des parents, on en vient à souhaiter, à vivre, une rupture avec eux. Mais, si je choisis, demain, de devenir “gothique”, sachant que cela horripilera ma mère, qui ne jure que par le rose à paillettes, je vais devoir me soumettre aux règles vestimentaires du mouvement gothique, ma quête de liberté n’en devient donc que plus illusoire, puisque pour tenter de me libérer je dois suivre des règles. Déception.
C’est alors que nous entreprîmes la lecture d’un texte de Spinoza (1632-1677), philosophe extrêmement marquant, capable par sa pensée de pousser à une révision de toute la philosophie, rien de moins. Pour lui, nous sommes donc déterminés, nous avons subi un mouvement initial, comme si nous étions une pierre jetée au loin par une main inconnue, qui nous insuffle, voire nous impose, une manière de faire, de vivre. Il s’oppose donc à Rousseau qui pense, lui, que l’Homme, à la différence de l’animal, n’est pas soumis à son instinct, mais réfléchit et opère des choix conscients.
Fuse alors cette nouvelle et essentielle question, pour tous les individus qui philosophent ensemble salle 305, posée par le pertinent Vincent: “êtes-vous rousseauiste ou spinoziste?”
Lenny est foncièrement rousseauiste, Alexandre pencherait plus pour Spinoza, Vincent lui est totalement spinoziste. Cependant, est soulevé le problème, à l’instar de ce que fit Sartre, de savoir si, étant déterminés, nous nous trouvons encore responsables de nos actes?! Si je suis déterminé, par mon milieu, mon éducation, ma religion etc, on peut dire que je ne suis pas responsable de ce que je fais, déterminé que je suis, il est impossible que j’agisse autrement que de la manière dont j’agis. Imaginons alors un criminel usant de cet argument pour sa défense… d’où le fait que dans certains cas des psychiatres soient précisément amenés à déterminer si tel ou tel suspect se trouvait maître de ses facultés et capable de décider, s’il peut être considéré responsable de ses actes.
Pour conclure, il est très nettement apparu qu’être totalement spinoziste ou rousseauiste conduisait à une forme de radicalisme qui n’est pas une bonne chose, il nous faudrait donc parvenir, en nos vies, à faire cohabiter, harmonieusement, les préceptes de ces deux grands penseurs, vaste programme, oeuvre d’une vie.
Mardi 20 Mars, Libération a rendu hommage aux 7 personnes mortes depuis le 11 mars 2012.
Hier, mardi, les enseignants étaient tenus (décision ministérielle devant être appliquée par les fonctionnaires que sont vos professeurs) de faire faire à leur classe, à 11 heures, une minute de silence, en hommage aux enfants victimes de la tuerie de Toulouse.
Certains, selon ce que j’ai appris, ont refusé de faire cette minute de silence. Je dis ici à quel point je suis déçue que des élèves ayant assisté à la conférence d’Ida Grinspan, rescapée d’Auschwitz, voici une semaine, aient pu refuser de comprendre que cette minute de silence est une façon pour une institution française (l’école de la République) de dénoncer un acte vraisemblablement antisémite. Quelle qu’ait été la motivation du tueur, ces assassinats d’enfant juifs ont réveillé en France un souvenir de la période où la France occupée, dirigée par un gouvernement collaborationniste, a livré aux nazis des milliers d’enfants, de femmes, et d’hommes juifs, lesquels sont morts à Auschwitz ou dans d’autres camps de la mort.
Les arguments énoncés pour refuser de rendre cet hommage à des victimes de confession juive sous prétexte qu'”on ne fait pas une minute de silence pour les enfants palestiniens assassinés” sont la preuve que vous ne savez pas comprendre l’enseignement que l’on vous dispense : j’en suis à la fois déçue et malheureuse.
La Palestine n’est pas la France, les victimes de l’accident d’autocar en Suisse ne sont pas victimes d’antisémitisme mais d’un accident tragique : pas d’un assassinat.
Grandir mûrir, c’est réfléchir, analyser : que vous, qui avez entendu Ida, réagissiez de la sorte, m’est douloureux. Vous n’avez pas pris la mesure de la leçon d’Histoire vivante qu’elle vous a donnée. Vous n’avez pas su prendre cette hauteur qu’on est en droit d’attendre de vous.
Quant à l’obligation de faire une minute de silence : je vous invite à faire une recherche sur sa signification, son origine, sa symbolique.
Il y a quelques semaines, lors de l’école ouverte , des CM2 étaient présents pour les ateliers. Il m’est alors venu l’idée d’utiliser mon moule à gâteau en forme de nounours… Et oui, ce sont encore des petits les CM2 … plus pour longtemps …
Finalement, j’ai fait une recette que tout le monde doit connaitre par cœur mais je dois avouer que je ne l’avais jamais réalisée : LE SIMPLISSIME GÂTEAU YAOURT …
Ma mère a du oublier de me transmettre cette recette car il semblerait que tout le monde la connaisse … Pas moi !
C’est maintenant chose faite !
Voilà donc en rappel la recette : Le principe est d’utiliser le yaourt comme unité de mesure … Facile !
Mélanger bien à l’aide d’un fouet afin d’obtenir une pâte onctueuse.
Beurrer votre plat à gâteau puis y verser votre pâte. (pas nécessaire si vous utilisez un moule silicone)
“Je vais bien ne t’en fais pas” a été réalisé par Philippe Lioret en 2006.Il a été adapté du livre du même nom. Ce film a remporté deux Césars, deux étoiles d’or et deux prix Lumière.
De retour de vacances en Espagne avec son amie Léa, étudiante en “sciences po”, la jeune Élise Tellier, dite “Lili”, apprend que son frère jumeau Loïc a quitté la demeure familiale suite à une nouvelle dispute avec leur père. Perturbée par cette disparition, l’absence de nouvelles et l’objet trop évasif de la querelle, la jeune fille fait sa rentrée en BTS sans enthousiasme, cesse de s’alimenter, ce qui la conduit à l’hôpital pour dépression. Tandis que son père et sa mère se voient refuser de la voir, Léa et son compagnon météorologue Thomas se faufilent jusqu’à sa chambre mais échouent à la faire sortir. Persuadée de la mort de Loïc, sa jumelle refuse même la perfusion de glucose, obligeant le corps médical à l’attacher. Elle ne reprend goût à la vie qu’à la réception d’une lettre de son frère, transmise par ses parents, et rentre chez elle début octobre.
Abandonnant ses études, elle travaille comme caissière dans le même supermarché que son amie, et s’installe dans un appartement trouvé par Thomas. Son frère continue de lui écrire sa vadrouille de ville en ville en vivant de sa guitare, son refus de la revoir, sa haine pour son père. À la nouvelle année, tandis que son père admet n’avoir jamais rien partagé avec son fils musicien, Lili se rend à Reims, d’où vient de lui écrire Loïc, mais le rate de peu dans un hôtel.
Mi-mars, Léa et Thomas se séparent en bons termes et fêtent les vingt ans de leur amie. Durant ses vacances d’été, bien qu’ayant prévu de rejoindre Léa, la jeune fille tente de nouveau de croiser son frère à Saint-Aubin, sur la côte normande. Y rencontrant Thomas qu’elle avait refusé de suivre, elle cède à son amour depuis longtemps discret et fidèle. Apercevant sous la pluie son père glisser une lettre dans la boîte, elle comprend que Loïc ne lui a jamais écrit. Reconnaissante envers son père qui l’a ainsi sauvée, elle rentre chez ses parents pour leur annoncer connaître ce mensonge. Après avoir annoncé à ses parents son amour pour Elise, Thomas se rend pour la première fois chez les Tellier. Paul lui apprend, sous le sceau du secret, que leur fils est mort un an plus tôt durant une escalade en montagne. Découvrant dans le garage la guitare de Loïc sous sa housse bleue, Lili comprend tout mais ne laisse rien paraître…
Ce film aborde les thème du mensonge, de l’amour,de la famille,de l’amitié,la trahison,la mort… etc.
Je peux vous confier quelque chose ; je pleure toujours a la fin! :'(
Ce matin, en Français, notre Océane Miss Glamour nous a préparé un exposé sur l’Anorexie/Boulimie. Les photos qu’elles a choisies ont choqué -je pense- toutes la classe. Cette maladie est vraiment très grave et très dangereuse. Les personnes atteintes font vraiment peur, on dirait des squelettes vivants avec la peau sur les os 😮 …
Perso, je me trouve quelque kilos en trop en trop, mais j’espère vraiment ne jamais tomber dans l’anorexie. Je voudrais juste perdre un peu de ventre et rien d’autre parce qu’une femme sans formes, pour moi, ça devient un homme. A part mon ventre, j’adore mes formes ^^. Quelque part, c’est les formes d’une femme qui donnent de la féminité.
Enfin, bref, les jeunes, faites attention car le plus souvent l’anorexie touche les adolescents. Plus les filles que les garçons mais ils peuvent eux aussi en être victimes. Bon, Océane Miss Glamour, fais-nous plaisir, prends 2 ou 3 kilos de plus parce que tu commences à nous inquièter :S … Mdr 😉
Ce jour, quatre personnes ont été assassinées dans un établissement scolaire juif, à Toulouse : à lire ici :