Mar
18
Classé dans (Atelier Philo) par la Vieille Garde le 18-03-2012

Séance exclusivement masculine ce jeudi, salle 305, en raison de l’absence de notre muse à tous.

M. Santa Cruz après avoir sollicité un rappel des notions vues jusqu’alors, ce dont s’acquitta fort bien le jeune Chassagne, alias Vincent, le premier nous conduisit, logiquement, vers une interrogation faisant suite au travail de la précédente séance, qui mettait en avant l’intelligence et l’instinct. Il nous fallait en effet parler de la liberté.

Pour cela, nous procédâmes à la lecture silencieuse d’abord, puis analytique ensuite, d’un court texte qui était la version romancée de la fable du loup et du chien, de la Fontaine. Ce fut l’occasion d’un questionnement fécond duquel émergèrent principalement des questions, à croire qu’en philo il n’ya jamais de réponse! Quelles sont les limites de la liberté, jusqu’où sommes nous prêts à aller afin de préserver notre liberté, ou ce que nous considérons être notre liberté? Après avoir vu que la liberté ne peut finalement exister que lorsque les règles elles aussi existent, il nous fallut bien reconnaître que la liberté totale semble être du domaine de l’illusion, fichtre, nous ne serions pas libres et n’aurions que l’illusion d’une liberté! En même temps, cela serait heureux, sans quoi nous sombrerions dans l’anarchie la plus totale.

Même ce pauvre Robinson, seul sur son île n’est pas libre, en dépit des apparences, obligé qu’il est de tout faire par lui même afin d’assurer sa survie, car la notion de liberté ne peut se construire que par la relation à autrui, ainsi, sans société, pas de liberté possible. Or, il semblerait que la vie en société soit d’abord, dans le cas qui nous intéresse, caractérisée par l’existence du travail. Dès que nous nous levons, nous explique monsieur Santa Cruz, nous sommes en contact avec les autres, car, ni mon lit, ni mon oreiller, ni mon bol, ni mon litre de lait etc etc, ne sont fabriqués par moi, tout me provient d’un échange avec autrui. Quand on y pense…

C’est pourquoi l’obligation scolaire vue comme une privation de liberté est en fait la condition sine qua non pour parvenir à la liberté, car l’école permet l’acquisition d’un savoir qui rendra, par la suite, libre, celui qui le détient.

Au final, en partant, nous retenions qu’il ne peut y  avoir de liberté sans règles et qu’il ne peut y avoir de liberté sans connaissances et ce que l’on croit être la liberté totale serait en fait la privation de liberté. Se posait donc la nouvelle question de ce à quoi nous voulions bien renoncer, afin de préserver notre liberté, objet ne notre prochaine réflexion hebdomadaire. 

Jeudi, à Thouars, nous sommes allés au Centre Régional Résistance et Liberté. Nous avons donc pu participer à plusieurs ateliers autour de la seconde guerre mondiale et de la Shoah, dont le visionnage d’un film de propagande nazie, Le péril Juif, sorti en France peu de temps après l’occupation, en 1941 … . Comme si en naissant juif, on était dangereux !

Dans ce film déguisé en documentaire par l’institut d’étude de la question juive, on y présente les juifs commes des démons ayant une apparence humaine, des égoïstes marchandeurs porteurs de tous les vices possibles. La voix off les dit source de tous les problèmes possibles et même d’invasions de rats, auxquels ils sont comparés !

La seule fois où l’on a entendu des commentaires positifs était lorsque les “non-juifs” travaillaient : le film présente le contraste entre juifs oisifs et non juifs travailleurs.

Tout ce qui est dit dans ce film est parfaitement faux, car les juifs sont des personnes pratiquant  le judaïsme, qui est une religion. Donc aucune description physique ne peut être vraie dans le film car la religion n’a aucune incidence sur la morphologie. Et une population ne peut pas être responsable de tous les maux d’un pays.

Dans ce film, tous les éléments -plans, cadrages, musique, rythme, voix off- est fait pour valoriser les “non juifs” et donner un point de vue négatif sur les juifs. La population française, n’ayant, dans les campagnes du moins, jamais vu de juifs et ne connaisssant aucun média succeptible de les renseigner, croient les vrais faux documentaires comme celui-ci.

Cela prouve qu’un bon niveau de réfléxion peut être plus qu’utile. Le Péril juif est un film de propagande car il cherche à insérer une idée dans l’opinion publique par le biais des médias. C’est une manière de manipuler l’esprit et de faire croire ce que l’on veut à qui l’on veut. C’est cela qui est dangereux.

Technovore.

Mar
17
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Alyssia le 17-03-2012

Ida Grinspan nous a raconté son histoire avec émotion, de la tristesse, mais aussi de l’umour. Elle a glissé à travers son discours des phrases qui ont fait redescendre l’émotion . Ces phrases nous ont bien faire rire :

“Les Américains nous ont passé du chocolat, mais c’était pas du Lindt”

Ou encore, elle nous explique que les soldats Américains étaient grands, beaux et forts mais que les Russes, eux, étaient petits et pas très beaux. Tout cela avec le sourire.

Nous avons pu parler et rire avec elle. Ida a une joie de vivre énorme, elle n’a jamais baissé les bras. Merci à Ida Grinspan de nous avoir fait partager son histoire avec tant d’émotion.

Alyssia.

Mar
17
Classé dans (Littérature) par olegrand le 17-03-2012

J’ai pas pleuré” écrit en 2003 par Ida Grinspan en collaboration avec Bertrand Poirot-Delpech est un roman autobiographique dans lequel Ida Grinspan narre une période importante de sa vie. Elle y raconte son combat, la survie d’une jeune juive française pendant la 2ème Guerre Mondiale, une jeune fille qui fut chanceuse dans son grand malheur. A travers des anecdotes, elle raconte ce qu’elle a enduré, ses craintes, ses peines, ses pensées d’une maturité remarquable pour son jeune âge -à l’époque. Avec justesse et sans éxagérations, on voit la guerre avec un autre  regard.

J’ai lu ce livre qui est raconté de telle sorte qu’on peut vraiment se mettre à la place d’Ida. On ne peut s’empêcher d’envier son courage sans bornes, très peu auraient su faire face à l’indicible qu’elle nous raconte.

Océane.L

Mar
17

Dès l’âge de 11 ans et demi, Ida Grinspan a été séparée de sa famille et plus particulièrement de sa mère. Puis à 12 ans, elle apprend par une lettre de son père que sa mère a été rafflée le 16 juillet 1942 et déportée en Allemagne. Elle n’apprendra que plus tard que sa mère est morte à Auschwitz. Nous (Imène et Wassila : 15 ans), on ne pourrait pas être aussi forte et courageuse qu’Ida l’a été.

Lorsque les gendarmes sont venus pour la chercher à son tour, sa nourrice lui avait préparé des vivres pour quelques jours. Ils lui ont fait croire qu’elle  allait rejoindre sa mère. Elle a donc conservé ses vivres pour les donner à sa mère mais en arrivant à Auschwitz, les S.S. lui ont ordonné à elle et à tous les autres de lâcher dans la neige toutes leurs affaires, y compris sa nourriture. Ca a été un tel déchirement pour elle…. D’autant plus, que c’est grâce à sa mére qu’elle a pu échapper à la chambre gaz car, grâce à la coupe de cheveux qu’elle lui avait appris à faire, elle paraissait un peu plus âgée et donc apte à travailler dans le camp et, surtout, à survivre.

 LaTitePoète & Imène.

Mar
16
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 16-03-2012

Cette semaine eut lieu la distribution du Pink Paillettes n°13. Dstribution opérée auprès de tous les élèves grâce au procédé de duplication que l’on nomme “photocopie”. Ce dernier permet de reproduire très rapidement et en grande quantité un document écrit.

Si Pink Pailettes avait existé au XVème et au XVIème siècle, ce merveilleux petit journal aurait peut être été reproduit avec le procédé de la xylographie. Il s’agissait de sculpter dans une planche de bois ce que l’on souhaitait imprimer, c’est pourquoi il s’agissait plus de scènes de type peinture que de textes, puis de se servir de ces planches sculptées pour procéder à l’impression. Lesdites planches de bois s’usaient naturellement assez vite et le temps de la sculpture de la planche était long. C’est l’imprimerie avec les caractères en plomb qui remplacera ce système et prouvera son efficacité durablement.

 

Mar
14
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par imène le 14-03-2012

Ce matin, la classe Media du college George Sand a eu la chance de rencontrer et écouter le témoignage d’Ida GRINSPAN à propos de  ce qu’elle a vécu et qu’elle a vu lors de la deuxième mondiale.

Nous avons était invités par le collège de Vouneuil sur Vienne.

Durant cette rencontre, Ida nous a raconté : ” La vie cachée et l’arrestation ” ,  “Le transfer et l’arrivée à Auschwitz”, “Les conditions de survie à Auchwitz”, ” Le retour de la déportation”.

Son témoignage a été vraiment émouvant car ce qu’elle a vécu est vraiment horrible et touchant.

Mais pourtant, tout au long de son témoignage, elle a été souriante, malgré tout ses mauvais souvenirs qu’elle a racontés, c’est vraiment une ” Dame courageuse “.

Durant toute la séance, toutes les filles ont été attentives car ce qu’elle nous a raconté était à la fois émouvant et passionnant. Surtout qu’elle nous a vraiment bien raconté tout cela.

Ca reste une très belle rencontre…   🙂

Mar
14
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par LaTitePoète' le 14-03-2012

Ce matin, avec les filles de l’option et Mmes Dibot, Barret et Shliesselhuber (désolée, Laura pour les fautes :S), nous somme allées à Vouneuil/Vienne à la rencontre de Mme Ida Grinspan, rescapée du camp d’Auschwitz. Elle nous a expliqué comment s’étaient déroulées les rafles, son entrée dans le camp, les atrocités auxquelles elle (et tous les Juifs) étaient confrontés.

Je l’écoutais vraiment attentivement et j’ai été vraiment touchée quand elle parlait de quand sa mére avait été déportée à Auschwitz parce que je m’imaginais à sa place et je n’aurais jamais pu être aussi forte qu’elle l’a été …

Au cours de la “conférence”, je l’ai dessinée et elle avait l’air très contente lorsque je lui ai fait voir le résultat, elle était très souriante =) .

J’ai été très contente de pouvoir assisster à la sortie. Merci Mmes Dibot et Barret de m’avoir permis de venir 🙂 !

Mar
13
Classé dans (La cuisine de Delphine) par dgoncalves le 13-03-2012

Des congolais … mais qu’est ce donc ? Non pas les habitants du Congo mais tout simplement de petites gourmandises appelés aussi rochers coco.

La recette est toute simple :

Préchauffer le four à 200°C. Dans un saladier, mélanger la noix de coco, le sucre en poudre et les blancs d’oeufs.

2Recouvrir la plaque du four de papier sulfurisé. A l’aide d’une cuillère à café, faire des petits tas en forme de boule et les déposer sur la plaque. Enfourner 10 à 15 minutes jusqu’à ce que les rochers colorent légèrement.

Pour finir… Recette ultra-simple et rapide. Les blancs d’oeufs doivent être mis tels quels dans la préparation (ne pas les monter en neige).

Voilà les ingrédients  :

Mar
12
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 12-03-2012

Voici longtemps qu’une Une n’avait trouvé grâce sur ce Torchon (certaines, trop politisées, ont échappé à la diffusion) : en voici une belle, en hommage à un auteur de BD décédé ce week-end… Moebius : connaissiez-vous Moebius  ? Allez visiter, si vous le souhaitez, son site officiel : ici :

http://www.moebius.fr/