Qu’il est agréable de se faire submerger, de manière inattendue et contradictoire, par un flot d’émotions, tel que ce film en déversa sur la salle des 400 coups cet après-midi.
Admirable travail, plein de sensibilité, d’humour, de gravité, servi par des acteurs de tous âges absolument époustouflants. J’ai adoré. Naturellement, lorsqu’il y a une réflexion sur la mort, je suis enthousiasmé et ici, voir que cette enfant pouvait avoir des craintes et des espérances sur la mort, qu’elle découvre, tout comme le vieillard que je suis, j’ai beaucoup aimé. Ensuite, au risque de la jouer psychanalyse, comme dans certains épisodes du film, en plus de la mort, elle découvre l’amore, eros et thanatos, merci Freud, sont liés, tout le monde le sait, donc disais-je, elle découvre l’amour, alors que les adultes autour d’elle s’interrogent, autrement, sur les mêmes thèmes. En plus, elle voit surgir l’amitié, l’amitié dans toute sa puissance libératrice, et Dieu sait que Rachel a besoin de se libérer, de la culpabilité, de la peur, de ce qu’elle sait ou ne sait pas sur Ochvizt (Auschwitz) etc.
Voir abordés ici tous ces thèmes intimement liés, ainsi que je tentai de le faire cet été lors des mots du vendredi, m’a fait à nouveau voir à quel point notre Torchon est à la pointe de l’actualité et de l’information!
J’ajoute que la bande son, des années 70/80 me plut beaucoup, plus que celle de Laurence anyways, mais, comme j’eus l’occasion d’en discuter longuement devant un café, hier, avec un ancien de GS, désormais à l’orée de sa vingtaine, c’est tout simplement lié au fait que cela résonne en moi comme un vestige de l’enfance, aussi, expliquant que lui ait adoré la bande son de Laurence anyways.
D’ailleurs, la dernière chanson de la bande son est celle mise ici, cette merveilleuse interprétation de la grande Barbara, qui me fit me rendre compte à quel point le fauteuil voisin du mien était vide. C’est d’ailleurs le seul reproche, purement subjectif, que je puis faire à ce film qui me porta si bien et si haut tout au long de la projection: une fin un peu mélancolique. Curieux, surtout lorsque l’on sait à quel point la mélancolie me comble d’ordinaire, mais, ce jour, je me sentais décidé d’être peu mélancolique. Cependant, comme ce que chante Barbara est vrai, comme c’est tristement vrai, si ce n’est que contrairement à elle, je fais tout pour rester au temps de mon enfance, quitte à en supporter les funestes conséquences évoquées. Passons.
Fort heureusement et ainsi que le signalait madame de la Vieille Rédaction, sorti, j’eus le plaisir de pouvoir m’asseoir en ville sur un banc afin de discuter avec deux jeunes lycéennes passées entre nos murs, histoire d’oublier un instant que mon enfance est loin, car, voyez-vous, “toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais très peu s’en souviennent…” ce que vous redira notre pièce de théâtre de cette année, en représentation le 14 juin 2013!
(cliquer sur le petit sigle youtube en bas à droite pour accéder à l’image et au son)
http://www.youtube.com/watch?v=LrFfXPATUzw
Les millions de lecteurs du Torchon le savent, j’ai pour Xavier Dolan, cinéaste québécois de 23 ans, et pour ses productions, une grande admiration. J’ai tout simplement adoré ses deux premiers films, J’ai tué ma mère et Les amours imaginaires, que je revois régulièrement, pour le plaisir des yeux, des oreilles (j’aime cet accent, le seul qui me motive à penser d’envisager l’hypothèse d’un possible déplacement en avion pour aller au Québec… un jour.), mais aussi car, comme dans La recherche de Proust (oui, je sais c’est osé), j’y trouve toujours quelque chose de nouveau.
C’est assurément car j’idolâtre ces deux premiers films que la bande annonce du troisième me souciait en raison de tant de différences avec les précédents films: pas de Dolan en acteur, ambiance très sombre, film plus long,2h40, thème encore plus improbable que pour les précédents films. Bref, je me rendis presque craintif à cette séance. Tout s’annonçait bien, ma place était libre, peu de monde, puis, de plus en plus, trop même, et certaines personnes pas à la bonne place, mais je parvins à me rassurer.
Finalement, au sortir des près de 3h de film, je ne suis pas déçu du tout. Certes, le genre évolue, mais à retrouver une bonne partie des acteurs de film en film (j’ai même cru reconnaître le maître lors de la scène de bal), à voir Dolan faire du Dolan, on se sent rassuré et pour un vieillard tel que moi, les habitudes rassurantes sont le cocon protecteur en lequel nous nous glissons afin d’avoir l’illusion que le Temps ne s’écoule pas, pas plus que la Mort n’approche. En somme, j’ai en partie aimé car j’ai pu m’amuser à chercher les références des précédents films dans ce dernier, et elles sont nombreuses, et ces petits jalons m’ont permis de retrouver le chemin de mes émotions heureuses nées lors des précédentes oeuvres. Ce furent des piqûres de rappel qui me tinrent sous une perfusion euphorisante, raisonnable, cela va de soi.
J’ai ensuite aimé car l’histoire, le film, le méritent. Le sujet, fort complexe, de la trans-sexualité est ici abordé de manière très forte et fine à la fois. En outre, toutes les relations et histoires connexes qui gravitent autour du héros, du couple de héros, qui sont aussi des parallèles avec d’autres thèmes vus dans les premiers films et qu’il faut donc qualifier de récurrents chez Dolan (prouvant si besoin l’aspect autobiographique qu’on trouve dans chacune de ses productions), sont, elles aussi parfaitement conduites. Les sentiments sont justes, les dialogues claquent à merveille, les acteurs sont bons dans leurs prestations. Je déplore juste le côté sombre du tournage, des couleurs, et puis je n’aime pas trop les musiques des années 80, essentiel de la bande-son, mais l’éclectisme aidant, je fus aussi comblé côté classique.
Cependant, je crains de ne pouvoir tenter d’éventuels indécis d’ aller voir ce film, je sens que j’en parle mal, bien qu’ enthousiasmé par ce que je vis, mais il me semble qu’on ne peut l’apprécier que si l’on a en arrière plan les précédents, sachez pourtant que les critiques sont assez unanimes et positives. Quoi qu’il en soit, ce que j’apprécie surtout, ici, c’est de pouvoir voir l’évolution de Dolan dans ses productions et je ne puis que dire, là encore, que j’ai hâte de voir le prochain.
Huit semaines de vacances : huit… Bientôt sept achevées, il en reste donc une complète…. A quand les prochaines ? Octobre ? Ca viendra vite : huit semaines de vacances, auxquelles s’ajoutent les quatre périodes de quinze jours qu’on nomme les petites vacances et qui rythment les saisons. En automne, en hiver (deux périodes : privilège, privilège !) et au printemps.
Quelqu’un a-t-il compté ? Quinze, cela faisait quinze au total avant que le nouveau gouvernement n’en rajoute une seizième à la Toussaint : seize semaines de vacances dans une année scolaire… Tant mieux, j’aime les nombres pairs.
Quel beau métier que l’enseignement : on a droit à des pauses conséquentes…
Pourquoi ce sujet ce matin ? Simplement parce qu’entamant la huitième semaine de vacances d’été, j’avoue estimer que trop, c’est trop ! Trop de vacances tue les vacances… On ne devrait pas oser l’écrire, mais tous les enseignants le pensent (non ?) : que voulez-vous faire de huit semaines de farniente ? Une fois que vous êtes parti en vacances et revenu (ne rêvons pas, les profs ne s’offrent pas huit semaines de voyage !), que faire ?
Ah oui : se remettre aux préparations de cours ! Personne ne nous croit quand on explique qu’à partir de la mi-août, nous sortons nos manuels, replongeons dans les (nouveaux) programmes, lisons de nouveaux romans pour la jeunesse afin de choisir si l’un ou l’autre aura grâce à nos yeux pour être étudié en classe, réorganisons nos progressions annuelles (le programme façon calendrier)… J’en connais un, rédacteur fidèle dans ce Torchon et philosophe à ses heures, qui n’attend pas la mi-août pour commencer ses préparations de cours ! Mais c’est un cas isolé.
Vivement la rentrée : qu’enfin nous retrouvions nos chères têtes brunes-blondes-châtain-rousses ! Que nous découvrions nos nouveaux zélèves ! Et qu’enfin le quotidien nous bouscule dans cette léthargie de fin d’été… Parce que ce métier est sans doute le plus beau du monde et ne se conçoit que devant les zélèves.
Avec cette citation de Joseph Joubert, contemporain de Chateaubriand, que ce dernier appréciait, ce qui est à signaler, lorsqu’on connaît le caractère du vicomte François-René, je trouve la transition entre le thème précédent et ce qui, la semaine prochaine, mettra un terme à notre repos estival à tous, à la rubrique citation des vacances et permettra un retour du mot du vendredi, nouvelle version.
Nous avons eu l’occasion d’amorcer une réflexion, empreinte de nostalgie, sur l’amour et l’amitié. Bien souvent furent mises en avant des oppositions et, tout aussi souvent, des points communs. Il paraît évident que, lorsque les points communs existèrent, ce fut lorsque l’amour n’était pas pensé comme passion. Ainsi, un amour existant depuis un certain temps cesse-t-il, d’ordinaire, d’être passion pour devenir tendresse, ce qui ne saurait en aucun cas altérer le sentiment, tout au plus, comme pour le vieillissement du corps faut-il voir là une évolution naturelle qu’il faut accepter et savoir aimer. Cela ne fait que révéler un paradoxe de plus, à l’égard du comportement amoureux, proche de ce qu’évoque Pascal lorsqu’il affirme qu’ “ainsi s’écoule toute la vie. On cherche le repos en combattant quelques obstacles ; et si on les a surmontés, le repos devient insupportable”.
Eternelle insatisfaction de l’être donc, qui ne cesse de courir après ce qu’il n’a pas et s’en ennuie sitôt trouvé. Il en est de même avec le sentiment amoureux, dans certains cas, mais nous nous approchons ici… dangereusement de ce que Choderlos de Laclos décrit dans ses magnifiques Liaisons dangereuses, à lire impérativement avant que de les voir en film. Notons au passage que l’amitié est exempte de ce dédain “post-obtention”. Lorsqu’on recherche une amitié, ce n’est jamais pour s’en détourner une fois que cette dernière est obtenue. Il n’y a pas ici d’ouverture à la duperie, et c’est heureux.
Doublement heureux car “le véritable bien se trouve dans le repos de la conscience”, nous dit Sénèque, et ce sage Grec avait mille fois raison. D’une manière populaire cela se traduit d’ordinaire en disant que l’on peut se regarder dans la glace le matin sans honte ni trouble au visage. Ce repos de la conscience est à rechercher par dessus tout, y compris, et surtout, dans les relations amoureuses, et plus encore à l’adolescence où, pour beaucoup, jouant Marivaux sans le savoir, la vie est pour eux Le jeu de l’amour et du hasard.
Faudrait il alors que, pour vivre en toute ataraxie, on découvre que “le repos de l’âme consiste à ne rien espérer” ainsi que le dit un proverbe oriental, ainsi qu’on le trouve écrit dans le captivant livre de Lenoir La promesse de l’ange? J’avoue que je fus surpris de lire cette phrase et de découvrir qu’il s’agissait d’un proverbe oriental car j’ai fait, depuis bien des années, cette devise mienne, dans le cadre de mes relations à autrui. Je n’envisage pas de réclamer des droits d’auteur mais suis frappé, une fois de plus, de constater qu’il peut exister une certaine universalité de pensée, surtout, je constate que je ferais donc, moi aussi, sans le savoir, preuve d’une certaine sagesse toute orientale.
Enfin, et car la rentrée est à notre porte, sachez, comme le disait le duc de Levis, que “rien n’assure mieux le repos du coeur que le travail de l’esprit”. Conseillons donc à toutes celles et à tous ceux qui désespéreront au cours des mois à venir, suite à quelque respectable amour de jeunesse déçu, de s’oublier, un temps au moins, dans un salvateur travail, le temps que le Temps fasse son oeuvre et que, garçon ou fille, vous puissiez repartir à l’assaut du monde et de l’Amour afin d’atteindre l’empyrée.
Magnifique chanson pour se détendre…http://www.youtube.com/watch?v=Ut2_-84pO6A
Cette année, je suis partie en vacances en Dordogne. Nous avons visité beaucoup de choses (monuments, grottes, villes…). J’ai été du côté de Sarlat. Nous avons visité la ville de Sarlat, celle de Martel dans le Lot, et celle de Rocamadour. Nous avons aussi été à la Roque Saint-Christophe, au château de Castelnault, nous avons aussi visité d’anciennes cabanes, nous avons pris un train à vapeur et une gabarre. J’ai décidé de vous en parler un peu.
Les cabanes du Breuil : Ces cabanes étaient faites sans ciment, ni mortier ni béton. C’était juste un empilage de pierres. Ces cabanes étaient l’habitat des Bénédictins de Sarlat jusqu’au milieu du XVème. Après, elles sont devenues des ateliers artisanaux.
Les Gabarres : La gabarres est une sorte de bateau. Nous sommes partis d’un très joli village se prénommant la Roque-Gageac, et nous avons vu plusieurs châteaux : le château de la Malartrie, le château de Lacoste et celui de Castelnaud dont je vous parlerai tous à l’heure. Durant cette promenade, nous avons pu apprendre l’histoire de ces châteaux et encore beaucoup d’autres choses.
La Roque Saint-Christophe : La Roque Saint-Christophe est un fort et une cité troglodytiques. Dans cette Roque nous avons pu voir l’entrée de la forteresse, la construction des maisons, l’étable, l’abattoir, le fumoir, le coffre-fort, la cité, une maquette de cette ancienne ville, l’église, et les objets qui leurs servaient dans le passé. Des cavités naturelles ont été occupées par l’homme à la Préhistoire (-55.000 ans) puis ensuite modifiées pour devenir un fort et une cité au Moyen-Âge jusqu’au début de la Renaissance.
Le train à vapeur et sa ville : La ligne où nous avons pris le train est taillée dans la falaise. A l’époque, le train servait à l’expédition des truffes. Cette ligne étaient inexploitée depuis 1980, jusqu’à ce qu’une association décide de faire cette visite en train. Quand nous descendions, tout allait bien , mais le problème c’était en remontant : toute la vapeur est revenue dans le train et nous avons tout pris. Dans la ville, nous pouvons trouver beaucoup de choses médiévales, comme la place de la halle ou encore l’église.
La ville de Sarlat : Dans cette ville, il y a un quartier médiéval, où nous pouvons retrouver un très joli manoir, avec tout son mobilier, beaucoup de bâtiments du type médiéval. Je ne peux pas tous les décrire, cela serait trop long.
Le château de Castelnauld : ce château est classé Monument Historique en 1966, il domine la vallée de la Dordogne et offre un magnifique panorama sur les sites de Beynac, Marqueyssac et la Roque Gageac. L’évolution de la fortification, l’équipement militaire du chevalier et des gens d’armes sont évoqués à travers un diaporama, des films, des jeux vidéo, des maquettes et selon un parcours de visite documenté et illustré. Nous pouvons aussi voir un trébuchet, un magonneau et une bombarde ainsi que beaucoup d’autres choses.
Rocamadour : Rocamadour est une ville du Lot. Cette ville est d’abord une surprise de pierre, de verdure et de lumière. Venir à Rocamadour, c’est venir à la rencontre de l’Histoire d’un lieu de Foi et de Grâce. Cette ville est faite sur 3 étages: tout en haut nous avons le château avec ses remparts, pour descendre nous empruntons le chemin de Croix et nous arrivons à la cité Religieuse, où il y a le sanctuaire, nous pouvons encore descendre par un autre escalier (1000 marches environ). Ce village est très joli.
J’ai beaucoup aimé cette région et je conseille aux personnes qui ne savent pas où partir d’aller en Dordogne car c’est tout simplement magnifique.
Manon.
Et Balzac, que j’aime tant, savait de quoi il parlait!
Que de contradictions apparentes dans cette citation, avec laquelle madame de la Vieille Rédaction ne manquera pas d’entrer en contradiction elle aussi. Cette citation oblige à penser à une autre: “vanité des vanités, tout est vanité” (je vous épargne pour une fois la version latine).
Cette idée de vanité j’eus l’occasion de l’aborder au château de Villandry avec les 4è, le 7 mai de cette année. En peinture, les vanités sont ces oeuvres destinées à la méditation ou à la mise en garde, les 5è le savent ou le découvriront assurément avec le tableau de Holbein, les ambassadeurs. Mise en garde contre les séductions du monde, destinées à faire se souvenir les spectateurs de ce que ni la richesse, ni la beauté, ni la force, pas plus que l’intelligence ne sont, en ce monde acquis, à l’Homme, comme aurait dit Aragon, qu’il lui faudra quitter cette Terre et en sortir nu, tout comme il y entra.
Ainsi, ceux qui furent, de leur vivant, GRANDS, car héros de la vie militaire, écrivains brillants, poètes adulés, femmes à la beauté,un temps, stupéfiante, (la seule exception, à ce jour connue, étant madame de la Vieille Rédaction) etc, ne sont ils plus, morts, que des êtres comme les autres, condamnés, pour la quasi totalité, à l’oubli, un oubli plus ou moins prompt, mais un oubli durable, éternel. Pour les rares, dont les siècles et les zélèves se souviennent, on dit qu’ils sont auréolés de gloire. Leur nom, gravé dans le marbre, imprimé sur les livres, et, maintenant, stocké sur disque dur ou sur la toile mondiale, est-il préservé de la disparition qui nous guette tous, à plus ou moins brève échéance.
Cependant, quel froideur que celle de ce soleil de gloire. Afin de clore notre réflexion sur l’amour et l’amitié je ne puis que vous inciter à chercher en ce monde la gloire d’une vie droite au cours de laquelle il vous aura été donné de pouvoir cultiver un amour, une amitié vrais. Réchauffez vous au souffle des sentiments humains les plus nobles et les plus à même de vous procurer, dans le coeur de ceux qui vous sont proches, une forme d’éternité.
Alors que la canicule guette notre pays, la rentrée se profile doucement, car, comme le dit si bien le père de Juliette dans la pièce éponyme, voici la gloire d’un nouvel été épuisée, ayez donc à coeur, chers zélèves de tous âges, de tout mettre en oeuvre afin de vous auréoler de la gloire de vote future réussite scolaire, vous qui êtes bien vivants, nous ne le savons que trop parfois!
Comme je ne savais pas quoi faire pendant mes vacances, j’ai décidé de décorer mon agenda.
Étant manuelle et adorant créer tout plein de choses de mes petite mains, cela a été très sympa à faire !
Et en plus, je suis sûre que personne n’aura le même 🙂
Alors, vous le trouvez comment, mon agenda unique ? Perso moi je l’adore ! 🙂
De retour de vacances sur une île déserte (entendez sans internet ni télé ni presse papier), je découvre l’actualité. Tiens, mais c’est qu’il s’en passe, des choses, de par le monde, à part les J.O. ! Même les medias arrivent à traiter d’autres informations…
Ma revue de presse me pousse à vous guider, chères zélèves, vers la lecture de ce petit article : il dénonce la volonté du nouveau gouvernement tunisien de modifier les droits des femmes. Lisez bien, elles perdraient leur statut d’égales de l’homme pour (re)devenir seulement “complémentaires” de l’homme.
On se croirait revenus en arrière, bien avant les combats de nos grands-mères féministes. C’est la Tunisie, ce n’est pas la France, mais l’observation de l’évolution (en l’occurrence, je préférerai le terme de “régression”) de la société sous un gouvernement qui n’est plus un gouvernement laïc est intéressante… Consternante, ce matin.