Huit semaines de vacances : huit… Bientôt sept achevées, il en reste donc une complète…. A quand les prochaines ? Octobre ? Ca viendra vite : huit semaines de vacances, auxquelles s’ajoutent les quatre périodes de quinze jours qu’on nomme les petites vacances et qui rythment les saisons. En automne, en hiver (deux périodes : privilège, privilège !) et au printemps.
Quelqu’un a-t-il compté ? Quinze, cela faisait quinze au total avant que le nouveau gouvernement n’en rajoute une seizième à la Toussaint : seize semaines de vacances dans une année scolaire… Tant mieux, j’aime les nombres pairs.
Quel beau métier que l’enseignement : on a droit à des pauses conséquentes…
Pourquoi ce sujet ce matin ? Simplement parce qu’entamant la huitième semaine de vacances d’été, j’avoue estimer que trop, c’est trop ! Trop de vacances tue les vacances… On ne devrait pas oser l’écrire, mais tous les enseignants le pensent (non ?) : que voulez-vous faire de huit semaines de farniente ? Une fois que vous êtes parti en vacances et revenu (ne rêvons pas, les profs ne s’offrent pas huit semaines de voyage !), que faire ?
Ah oui : se remettre aux préparations de cours ! Personne ne nous croit quand on explique qu’à partir de la mi-août, nous sortons nos manuels, replongeons dans les (nouveaux) programmes, lisons de nouveaux romans pour la jeunesse afin de choisir si l’un ou l’autre aura grâce à nos yeux pour être étudié en classe, réorganisons nos progressions annuelles (le programme façon calendrier)… J’en connais un, rédacteur fidèle dans ce Torchon et philosophe à ses heures, qui n’attend pas la mi-août pour commencer ses préparations de cours ! Mais c’est un cas isolé.
Vivement la rentrée : qu’enfin nous retrouvions nos chères têtes brunes-blondes-châtain-rousses ! Que nous découvrions nos nouveaux zélèves ! Et qu’enfin le quotidien nous bouscule dans cette léthargie de fin d’été… Parce que ce métier est sans doute le plus beau du monde et ne se conçoit que devant les zélèves.