Les épreuves d’athlétisme des Jeux Olympiques se déroulent du 3au 12 août. 47 épreuves figurent au programme de cette compétition (24 masculines et 23 féminines), soit le même nombre qu’à Pékin en 2008. Pour le moment, chez les hommes, il reste le saut à la perche, le relais 4x100m ainsi que le relais 4x400m, le 50km marche, le lancer du javelot, le 5000m et sans oublier la dernière épreuve, le marathon. Chez les femmes il reste, le lancer du marteau, le 20km marche, les relais 4x100m et 4x400m, le 5000m, le 800m et le 1500m ainsi que le saut en hauteur. Pour le moment, chez les hommes, il n’y a eu que:
-Le lancer du poids et du marteau ainsi que le lancer de disque
-Le saut en longueur et le saut en hauteur ainsi que le triple saut
– le 20km marche, le 10 000m, le 3000m steeple, le 100m, le 400m haies, le 400, le 1500m le 110m haies, le 800m, le 200m et le décathlon.
Les femmes ont déjà fait le 10 000m, le 100m, le 400m, l’heptathlon, le 3 000m steeple, le 100m haies, le 400m haies et le 200m. Elles ont aussi déjà fais le marathon. Le saut en longueur, à la perche et le triple saut ont également été faits ainsi que le lancer de disque, poids et javelot.
Pour le moment nous n’avons qu’une seule médaille sur le 3000m steeple hommes avec Mahiedine Mekhissi-Benabbad en 8min 19s 08. Nous pouvons encore espérer avoir 8 médailles avec le relais 4x400m féminin et le relais 4x100m masculin. Pour le marathon masculin il y a 1 français présenté (Abdellatif Meftah). Cédric Houssaye représente la France sur le 50km marche. Pour la hauteur féminine, nous aurons Mélanie Melfort et pour le marteau féminin Stéphanie Falzon. Il reste une épreuve où des français sont qualifiés : le saut à la perche masculin, où nous avons deux français : Romain Mesnil et Renaud Lavillenie.
A Pékin, nous avons terminé le concours d’athlétisme avec seulement deux médailles, cette année nous pourrions aussi terminer avec seulement deux médaille s: nous pouvons espérer une médaille d’Or avec Le perchiste Renaud Lavillenie.
Manon.
ne résiste pas toujours au calme de la fidélité. Rivarol.
Paradoxal ou logique? Disons le d’emblée, il y a là deux visions clairement opposées de l’amour, lesquelles pourraient nous faire porter des jugements moraux, ce qui n’est pas du tout le but de notre réflexion, nous ne nous fourvoierons donc pas et obvierons à toute dérive, pour, au contraire, élever le débat.
On place toujours la fidélité sur le plan de l’amour, avec toutes les conséquences que cela porte, de la voir raillée ou présentée comme l’absolu, mais il me semble que la fidélité est aussi capitale dans les relations amicales, voire, plus importante encore. Balzac, dans la cousine Bette, s’interroge et pose la question suivante, qui pourrait être prise comme une affirmation tout autant “peut-être la certitude est-elle le secret des longues fidélités”. Certes, mais de quelle certitude parle-t-on? De celle d’être aimé, d’aimer, c’est évident, mais en repensant bien à cette diversité de vocabulaire que nous permet le grec, à la différence du français, et que nous avions mise en avant antérieurement. On comprend alors pourquoi, selon Montherlant, “quand on aime, la fidélité n’est guère difficile”. Cela reviendrait tristement à dire que quand les choses vont, tout va et que, lors de la première difficulté, la relation change, en amour comme en amitié, et que l’on voit son Amour ou ses Amis s’éloigner de soi, ou bien nous, nous éloigner d’eux.
Cela arrive en effet parfois, cela me navre, cela ne devrait pas être. C’est là qu’intervient la fidélité. C’est là qu’elle peut être conspuée, par Eugène de Beaumont, par exemple, qui la rabaisse alors au rang de “la forme la plus noble de la servitude”, alors que d’autres l’absolutisent. Au nombre de ces derniers, se trouve Shakespeare, qui, dans sa pièce Antoine et Cléopâtre, proclame que ” celui qui persiste à suivre avec fidélité un maître déchu est le vainqueur du vainqueur de son maître”. J’avoue que cette possibilité d’inverser ainsi les valeurs me convient. La fidélité peut se voir en effet comme quelque chose de bien plus complexe que la seule relation à un individu. On peut être fidèle à une promese, à un absent, à un mort, à un souvenir, à un idéal etc. Vouloir, car il faut le vouloir, vouloir être fidèle à quelque chose, et plus encore à quelqu’un, c’est savoir pour quoi, ou pour qui, on peut vouloir mourir. Il suffit de penser ici au programme d’histoire de troisième et à tout ce qui tourne autour de la résistance: c’est la fidélité à “une certaine idée de la France”, comme aurait dit de Gaulle, qui a permis à ces hommes et à ces femmes d’accepter le sacrifice de leur vie. Le sacrifice n’est pas à rechercher en soi, mais j’avoue que, idéaliste par essence et névrosé par habitude, je trouve, en l’idée du sacrifice, quel qu’il soit, quelque chose d’admirable.
Vouloir rester fidèle à un amour, vouloir rester fidèle à une amitié, lorsqu’en face ce n’est plus le cas, ou plus possible, la vie, ou la mort, en décidant autrement, qui n’a pas vu un film, entendu un opéra ou une chanson, lu un livre, même dans la littérature pour ado, qui mette cela en avant? Qui ne fut pas sensible à ces messages? Me concernant, je le suis toujours et saisi aux entrailles. Songez à tous ces instants sublimes, décrits, chantés, rimés, filmés, où, par fidélité, on hante les lieux qui sont autant de théâtres où se rejoue, avec un ou plusieurs acteurs en moins, la scène préférée d’un amour ou d’une amitiée perdue. Songez à ces gestes que l’on aime refaire, à ces paroles que l’on se répète, pour se souvenir de ceux qui ne sont plus et que l’on ne cesse pas, pour autant, d’aimer. Il ya certes là un côté névrotique et que d’aucuns qualifient de morbide, je n’y vois que de la fidélité, par delà le temps et ses ravages.
Vouloir permettre à un sentiment de transcender le temps et l’espace pour s’inscrire dans l’éternité, lui faire dépasser l’humanité dont il est issu pour l’ennoblir, l’élever, c’est grandiose, c’est fort peu réaliste, c’est assurément source de tristesse, mais c’est glorieux!
Ce 5 août, les 5O ans de la mort de Marilyn Monroe ont été célébrés. 50 ans, de gloire même à travers la mort. Elle restera l’une des plus grande personnalités et actrices de l’histoire d’Hollywood. Elle était la blonde parfaite, la sulfureuse, la bombe. Celle qui faisait rêver un monde entier par sa beauté légendaire et son talent. Elle incarnait le sexe, les plaisirs.
Mais n’était elle vraiment que ça ? Juste une femme qui se contentait de sa plastique ? Non. Elle était bien plus. Elle était cette fille qu’on connait tous, celle qui veut être aimée par dessus tout. Celle à qui il manquait un environnement famillial pour s’épanouir. Elle était celle qui était malheureuse en amour. Celle qui faisait tout pour atteindre ses rêves. En elle, chacune de nous peut se retrouver par des fragments de son existence. Elle voulait paraître parfaite, mais au fond, elle était l’imperfection incarnée. De son vrai nom Norma Jeane Baker, elle se crée ce personnage, Marilyn. Celui derrière lequel elle s’est cachée durant toute sa vie, derrière ce masque ont pouvait entrevoir cette petite fille fragile qui avait peur de la folie héréditaire de sa famille. Tant est si bien qu’elle ne savait plus qui elle était. Elle fut en quête d’elle même grâce à des psychologues. Elle se droguait de médicaments, buvait bien trop. Changer de conquêtes comme de robe, chercher un bonheur abstrait. Mais elle était dotée d’une aura spectaculaire ! Elle illuminait l’écran, on ne voyait qu’elle. Beaucoup de ses films ont été acclamés avec ferveur. Elle était acclamée avec ferveur. Elle était l’icône, celle qui ne portait que du parfum Chanel pour dormir.
“L’argent ne m’intéresse pas. Je veux juste être merveilleuse.”
Il y aurait tellement à en dire. Je l’admire, vraiment. Pour avoir été une enfant de foyer, aux songes torturées, qui est devenue la plus belle femme du monde.
Film à voir :
Les épreuves de natations aux Jeux Olympiques se déroulent du 28 juillet au 10 août. En tout, 34 médailles d’or seront attribuées dans les compétitions de natation, à parts égales entre épreuves masculines et féminines. Dans cette épreuve, il y a environ 166 nations qui y participent avec environ 900 participants pour les épreuves en bassins et 50 participants pour les épreuves en eaux vives (10km hommes et femmes). Pour le moment le 50m nage libre n’a pas été couru comme le 1500m nage libre, le 100m papillon, 4x100m 4nages et le 10km, pour les hommes. Pour les femmes, il reste le 50m nage libre, le 800m nage libre, le 200m dos, le 4x100m 4 nage et le 10 km. On peut trouver plusieurs disciplines dans la natation:
– Nage libre: 50m, 100m, 200m, 400m, 800m (femmes) et 1500m (hommes)
– Brasse: 100m et 200m
– Dos: 100m et 200m
– Papillon: 100m et 200m
-4 nages: 200m et 400m
– Relais: 4x 100m nage libre, 4x200m nage libre et 4x100m quatre nages
Sans oublier le marathon de 10km qui se déroule en eau vive
Les épreuves en piscine se déroulent du 28 juillet au 4 août et les épreuves en eau vive le 9 et 10 août.
Les podiums des français:
Yannick Agnel a été sacré champion olympique sur le 200m nage libre. Les français sont aussi été sacrés champions olympiques sur le relais 4x 100 nage libre et vice champions olympiques sur le 4x200m nage libre. Camille Muffat a été sacrée championne olympique sur le 400m nage libre et vice championne olympique sur le 200m nage libre. Sans oublier qu’elles sont aussi arrivées troisième sur le relais 4x200m nage libre.
Pour le moment les français sont troisième sur le podiums en natation avec 3 médailles d’Or, 2 d’Argent et d’une de Bronze, mais le concours n’est pas fini et l’on peut encore espérer plusieurs médailles sur cette épreuve.
Manon.
Tentons ici, afin de poursuivre notre réflexion entamée il y a de cela plus de 3 semaines, de réfléchir encore un peu sur tout ce qui concerne l’amitié, l’amour et le lien entre les deux. Je n’aurai certes pas la prétention de vouloir ici trancher le débat mais en revanche de glisser quelques citations, à conserver, afin d’aider, modestement, nos millions de lecteurs à se faire tout à la fois, si ce n’est une opinion, du moins un questionnement, et, surtout, pour les zélèves, un début de culture en vue du bac de philo, si, si, si, j’ai toujours vu très loin, pour les zélèves!
Débutons avec la citation mise en titre, que nous devons à monsieur de la Bruyère, pour lequel, le siècle et les tournures aidant, j’ai aussi beaucoup d’affection. Avec cette citation il semble bien que nous ayons une frontière infranchissable entre ces deux émotions, entre ces deux sentiments. A tel point que, face au Temps (il n’est jamais loin avec moi), le même auteur puisse affirmer: “le temps qui fortifie les amitiés affaiblit l’amour”, idée qui peut être interprétée de différentes manières, ce qui revient alors à donner plus de poids et de valeur à l’un plus qu’à l’autre de ces sentiments. Cela peut paraître normal, mais, pourquoi devoir opérer une gradation dans l’échelle des valeurs entre deux sentiments qui, ici, semblent présentés comme opposés? Ne serait-ce pas car, finalement, on leur peut trouver un lien? Les Grecs anciens, pères de la philosophie, ne me contrediraient assurément pas, eux qui, pour désigner le terme d’amour, avaient 3 mots: eros, philia et agapè, le premier se référant à l’amour dans son acception physique, le deuxième se traduit en français par le terme d’amitié, le troisième par celui de charité.
Ainsi, pouvons nous mieux comprendre (et ce n’est pas une mince affaire, car il est Anglais) lord Byron, pour qui, “l’amitié est l’amour sans ailes”, qui donc met à la fois un lien entre les deux sentiment tout en les hiérarchisant et en, on l’ a compris, posant sur un piédestal l’amour. C’est donc tout naturellement qu’une française, madame d’Houdetot contredit notre lord en affirmant, elle, que “l’amour est à la portée de tous mais l’amitié est l’épreuve du coeur”, ce qui revient à confier à l’amitié une attitude plus élitiste.
Cependant, gageons que les affirmations des uns et des autres sont avant tout liées à leurs propres histoires et que ces romantiques ou ces classiques, s’ils avaient vécu autrement, eussent aussi écrit tout autrement.
Racine, assez curieusement, fut lui aussi tenté par une synthèse, proclamant: ” que ne peut l’amitié, conduite par l’amour”. J’avoue être assez proche de cette perspective, trouvant que le vocabulaire français n’offre peut-être pas toutes les possibilités pour décrire la complexité de ces sentiments qui sont finalement parfois très proches, chronologiquement et par la confusion qu’ils peuvent induire, l’un précédant l’autre, ou bien lui succédant. Je demeure cependant certain qu’il demeure toujours un peu de l’un dans l’autre et que rien ne peut être aussi tranché que le pense la Bruyère, sans quoi, comment expliquer que ces mêmes glissements que nous venons d’évoquer puissent tout simplement exister? Ne parle t’ on pas d’ailleurs d’amitiés amoureuses et au grand siècle les amants ne se disaient-ils pas mon ami(e)? Que dire alors des euphémismes actuels qui font que l’on parle de petit(e) ami(e) pour désigner un(e) amoureux(se)? Ce qui revient à placer, comme nous le vîmes plus haut, l’amitié, finalement, en position supérieure à celle du sentiment amoureux.
Nous faisions mentions plus haut de cette différence d’approche entre l’amitié et l’amour face au temps, pour Jacques Deval “l’amitié vit de silence, l’amour en meurt”, autre différence importante, mais qui, ici, me semble plus devoir être mise en lien avec la manière dont les individus semblent pouvoir vivre leur relation, du coup, cette généralisation pourrait être abusive, il doit y avoir des amoureux silencieux et des amis bavards! En revanche, j’aime beaucoup cette citation de Bismarck, qui, quand on connait l’homme peut presque surprendre, mais qui prouve bien en revanche à quel point l’auteur de la Realpolitik était un fin connaisseur de l’âme humaine: “l’amour est aveugle, l’amitié ferme les yeux”.
Pourrait-on alors envisager que l’amour et l’amitié ne s’excluent pas mais que, tout simplement, ils ne se reconnaissent pas car ne se voient pas? L’aveuglement de l’amour serait plus à considérer comme celui de la passion, quant à ces yeux fermés de l’amitié, ils me font penser à ce merveilleux tableau de Rembrandt, le fils prodigue, (que je vous invite à rechercher et à trouver, très aisément, sur internet, que j’eux le grand plaisir de voir “en vrai”, au musée de l’Ermitage, à Saint Petersbourg, accompagnant des élèves du Nord), lesquels yeux fermés sont ceux du père plein d’amour. Ne sont-ce pas, en plus de nos meilleurs amis qui savent voir nos défauts et les accepter, nos parents, ceux qui nous aiment sans doutes le plus, qui savent agir de la sorte: fermer les yeux et continuer à nous aimer?
Au final, nous n’avons pas tranché cette question, mais nous avons découvert la proximité évidente de ces deux sentiments, lesquels, en tout état de cause, sont inévitablement liés à un autre sentiment essentiel: la fidélité.