Sep
09
Classé dans (Le jeudi, c'est cinéma !) par la Vieille Garde le 09-09-2012

Pour les foules qui suivent mes élucubrations et qui ont le courage de lire mes modestes contributions au génialissime Torchon, personne ne sera étonné du fait que je me sois rendu, en ce premier dimanche post-rentrée, en mon cinéma favori, afin d’y retrouver, à la fois, des acteurs que j’aime et des thèmes qui me touchent. Bacri, Scott-Thomas, Rich, pour les premiers, l’amour, les relations familiales, pour les seconds.

Alors que je regardai le générique de fin, il m’est venu à l’esprit que ce film était comme un tableau de Seurat, un tableau pointilliste. Il s’agit de juxtaposer de multiples petites touches de couleur, très proches les une des autres, mais toujours séparées par le blanc de la toile. De près, de trop près, cela ne donne rien, de loin, tout se révèle. Je rentrai chez moi, réfléchissant à cela, par les rues calmes d’un Châtellerault assoupi sous la torpeur vespérale, se préparant à l’obscurité de la nuit, de ces nuits de dimanche qui préfigurent les lundis de travail et laissent, parfois, un goût de nostalgie, d’inassouvi, écoutant les vols de pigeons passer au dessus de ma tête, lorsque me revint aussi en tête cette citation de Forest Gump “maman me disait toujours que la vie c’est comme une boîte de chocolat: on ne sait jamais sur quoi on va tomber”.

Le film de ce soir est à la conjonction de ces deux images. Tous les personnages jouent fort bien leur partition, individuellement, l’effet rendu, collectivement, est parfait. De ces pages de vies se dégagent quelques lignes écrites en gras, qui sont autant de magnifiques citations sur lesquelles on peut réfléchir: “je t’aime mais je ne coucherai pas avec toi”, “au milieu de nul part cela me va très bien”, “méditer c’est le contraire de rêver”, “je n’ai pas cette minute à te consacrer” etc.

Le film, avec ses musiques guillerettes qui accompagnent des errances méditatives sombres, avec ses touches d’humour qui enrobent des sujets humains, personnels, amoureux, fort graves, comme autant de papiers multicolores peuvent dissimuler des caramels durs, avec ces personnages aux formes rondes, aux caractères anguleux, est une merveilleuse boîte de chocolats. Les trois héros adultes me firent en effet  penser à ces chocolats  aux formes géométriques, recouverts d’une ganache de chocolat noir, durs, luisants, parfois un peu amers, qui renferment un coeur de praliné, fondant, non exempt de quelques éclats de noisette, durs, qui, parfois, se logent entrent les dents et agacent, tant que l’on ne les a pas délogés.

Tous les trois, ils sont en apparence si lisses dans leurs existences si brillantes de réussite artistique, culturelle, politique. Ils en paraissent durs, ils le sont, avec leurs proches, il y a même parfois une inhumaine froideur dans les relations familiales. Pourtant, ce sont des coeurs tendres, prêts à s’émouvoir, à s’enflammer, contre toute attente, contre toute convenance, mais avec tant de profondeur, ou de légerté, donc d’humanité, toujours, qu’ils n’en émeuvent que plus.

Au final, ces vies si différentes, si colorés, si inattendues, rassemblées, juxtaposées, contre toute logique, en apparence, ici, au sein de ce film, c’est tout simplement la vie, nos vies. Et cette conjonction, ce rassemblement des plus grandes improbabilités, de goûts, de saveurs, de textures si différentes, c’est bel et bien une merveilleuse boîte de chocolats que l’on peut, en 1h40, dévorer, sans aucune crainte d’indigestion et dont je reprendrai bien avec plaisir.

Sep
09
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Emile le 09-09-2012

Je suis content d’être rentré dans l’option media. Il y a une bonne ambiance, on

s’entend bien et on a deux professeurs super: Mme Dibot et M. Mastorgio qui nous fait

bien rire. Ma mère voulait que je rentre en media. Moi qui ne voulais pas, en fin de compte

je trouve ça génial. J’espère passer une très bonne année et donner tout ce que j’ai.

(mon pseudonyme LeGeek donné par lefouse je ne sais pas trop pourquoi) 😉