Nov
16

 

Les élèves de 3°1 et de 3°5 du collège George-Sand, se sont rendus au chantier de l’ancien ‘Hôpital’ de Châtellerault le 11 Octobre 2012, il s’agit d’une construction pour un nouveau  ” groupe scolaire.” Malgrés le temps catastrophique, nous avons poursuivi notre visite au milieux des travaux. Nous avons beaucoup appris sur ce chantier ( Les origines: ‘Groupe scolaire’, les fourniseurs: ‘Boutillet’, les différents matériaux: “menuiseries et dalles’  et métiers: ‘Maçon et Ingénieur’.  La construction de ce site a débuté en 2011  et doit être finie pour la rentrée prochaine en Septembre 2013.

Les avis des élèves et des profs…
« J’ai beaucoup appris sur ce chantier, la pluie m’a un peu dérangée ! » (Julie, Noémie et Pauline 3°1)
« C’était bien et nous avons beaucoup appris. » (Judicaël, Nathan 3°1)
« Nous n’avons pas aimé cette sortie, car cela nous a pas trop intéressées et il y avait de la pluie. » (Eloïse, Alicia 3°1)

« On a bien aimé la sortie ‘Groupe scolaire, on a beaucoup appris sur les matériaux, Malgré le temps qui n’était pas avec nous !! » ( Eléves de 3°5)
« Cela fait plusieurs années que nous participons à ce projet, qui nous apporte tous les ans beaucoup d’informations sur le secteur du Bâtiment ». (M.Dargenton, M.Besnault, Mme Clermont-Barriere)

Pauline, Noémie.

Nov
14
Classé dans (La cuisine de Delphine, Non classé) par dgoncalves le 14-11-2012

Les températures se refroidissent et cela m’a donné envie de faire des gaufres  … chacun les agrémentera avec ce qu’il veut : sucre glace, en poudre, confiture, crème de marrons, pâte à tartiner N**** …

Prévoyez donc :

250 gr farine blé (type 55)

1 sachet de levure chimique

2 oeufs

5 g de sel

70 gr de beurre

360 gr de lait 1/2 écrémé

30 gr sucre en poudre

 

Mettre tous les ingrédients au mixeur ou utiliser un batteur ou à défaut battre tout cela à la main.

L’idéal est de laisser reposer la pâte au moins1h. (Il faut savoir être patient … ! )

Utilisez ensuite un appareil à gaufres pour les cuire, il n’est pas nécessaire de rajouter de l’huile.

 

Régalez vous ! Elles doivent être croustillantes et moelleuses à l’intérieur !

 

Nov
09
Classé dans (La citation des vacances) par la Vieille Garde le 09-11-2012

est une création de la pensée des autres”. C’est ce qu’affirme Proust au début de la Recherche.

Une si petite phrase pousse à une grande introspection, à une profonde remise en cause. Nous serions, pour notre être social, une création des autres. Autrui serait donc le démiurge qui donne naissance, non pas à ce que je suis mais à l’être social que je suis, social au sens d’individu existant en société, pas sociable, peu importe le caractère. Nous n’existerions donc, socialement ,que pour nous conformer aux attentes que l’on porte sur nous ou bien, au contraire, pour nous révolter.

Quelle liberté serait donc la nôtre en ce cas? Liberté de choisir si l’on veut, ou non, répondre aux attentes, voire, aux exigences formulées à notre égard ou à notre encontre. Prenons, à nouveau, la mode, comme exemple concret. Nous avons la possibilité de choisir de nous conformer aux exigences de cette dernière, si nous souhaitons apparaître “cool” aux yeux de ceux devant lesquels nous sommes en constante représentation. Nous serions donc cool car désireux de nous conformer à l’avis d’une personne ayant prétendu que nous l’étions, nous veillerions donc à entretenir cette image, cette création de note personnalité sociale, née du regard de quelques individus de notre entourage.

Je n’irai pas plus loin dans les exemples car la méthode est la même pour tout. Vous avez compris, chers zélèves, que vous pouvez appliquer cela à bien d’autres domaines. Je vous invite aussi à vous poser la question de savoir si cela ne pourrait pas être appliqué à l’univers scolaire…, à l’univers amoureux…  Jusqu’où n’êtes vous pas désireux de vous conformer aux attentes d’un regard qui se pose sur vous? Quels changements êtes vous prêts à vous imposer pour conserver le regard amoureux, compatissant, admiratif qui se pose sur vous? Ne pouvez vous pas, parfois, être, plus courageux, plus travailleur, plus chahuteur que vous ne l’êtes vraiment, uniquement pour répondre à cette réputation qui, un jour, de manière parfois aléatoire, se fit et vous colla à la peau?

Exister, être libre, être unique, cela ne serait-il pas cesser de vivre à travers le regard asservissant de l’autre?

Nov
07
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 07-11-2012

L’avantage de se lever tôt, y compris pendant les vacances, c’est que l’on reçoit les alertes telles que celle-ci à l’instant : 05:21Barack Obama réélu président des Etats-UnisLe candidat démocrate a été réélu mardi à la présidence de Etats-Unis. Il a annoncé sa victoire, confirmée par plusieurs télévisions, sur ses comptes Twitter et Facebook.

L’Amérique a réélu son président.  Et le Torchon est l’un des premiers à publier le scoop (…) Finie la campagne électorale, le monde va-t-il pouvoir tourner rond tranquillement ?

Nov
05
Classé dans (Des nouvelles des anciens) par Alyssia le 05-11-2012

A la demande de Mme. Dibot, M. Dargenton et M. Mastorgio, je fais un article sur le LEP (Lycée d’Enseignement  Professionnel) Marc Godrie à Loudun et son internat.

Le lycée Marc Godrie est sûrement comme tous les lycée professionnels, je suppose. Contrairement au collège, au lycée on est plus libre, le foyer est remplacé par la MDL ( maison des lycéens). Pour vous expliquer l’internat ainsi que le la vie au lycée, je vais vous expliquer une journée au lycée.

Lundi matin, 5 heures,  debout. Habitant sur Châtellerault, je prends le bus le lundi matin à 6h35 au kiosque.

6 heures, je pars.

6 heures 35, le bus part.

7 heures 55, arrivée au lycée. Valise obligée pour l’internat. Je passe à la bagagerie avant d’aller en cours.

10 heures, récré et comme on est au lycée à la pause on a le droit de sortir dehors, pour les fumeur on peut fumer.

12 heures/ou 12 heures 30, on va vite manger car on a faim, après avoir mangé, temps libre on fait ce que l’on veut on peut traîner en ville (même si à Loudun y a pas grand chose). Mais on revient avant l’heure du début des cours.

13 heures/ 13 heures 30 / 14 heures / 14 heures 30, on rentre en cours.

15 heures 30, récré pareil que pour celle de 10 heures.

17 heures 30, fin de tous les cours et début de la vie d’interne.

17 heures 45, on monte au dortoir avec la valise, temps libre.

18 heures 45, on descend des dortoirs pour aller manger au self.

19 heures 45, pause clope la dernière de la journée.

20 heures, on monte au dortoir.

20 heures 05, heures d’étude on fait nos devoir.

21 heures temps libre.

22 heures au lit, on éteint les portables.

Ca a l’air dur de devoir se coucher à 22 heures et d’éteindre les portables mais le lycée est plus épuisant que le collège.

Alyssia/La -rêveuse*.

Nov
02
Classé dans (La citation des vacances) par la Vieille Garde le 02-11-2012

Vous n’avez pas le os en verre, vous pouvez vous cogner à la vie.

L’homme de verre, dans Amélie Poulain. J’espère que tout le monde connait, sans quoi, en premier lieu, je m’énerve, puis, calmé, je vous invite à voir le trop court extrait qui suit.

En ce jour, dit des morts, fête mise en place à l’abbaye de Cluny au Xè siècle, une fois n’est pas coutume, parlons de la vie. C’est miss glamour qui m’incite à mettre cette citation. Vous semblez, tous autant que vous êtes, vous chers zélèves zé jeunes, tout aussi prompts à vous désespérer qu’à vous enthousiasmer. Pourtant, ainsi que le disait Mark Twain, la catastrophe qui finit par arriver n’est jamais celle à laquelle on s’est préparé.

Nous le savons tous et, malgré cela, n’en tenons que trop peu compte dans le cadre de nos agissements. Je n’aurai pas la stupidité de vous ressortir du Nietzsche à la petite semaine en ressassant son célèbre : ce qui ne me tue pas me rend plus fort, mais il me semble qu’à votre âge, alors que le temps ne vous est pas encore compté, ou que du moins vous ne le percevez pas comme tel, vous dont chaque journée n’est pas uniquement la conscience d’un sursis avant la mort et le saut dans l’Oubli éternel, donc, disais-je, ne craignez pas les circonstances de la vie, ne craignez pas ce qui vous semble des pertes de temps, des erreurs d’orientation, des échecs, des drames amoureux irrémédiables etc.

  Tous ces instants sont aussi précieux que ceux des fêtes réussies, des baisers merveilleux, des succès scolaires ou sportifs etc, puisque c’est la somme de tous ces instants, de TOUS, qui participe de votre construction humaine et fait que vous devenez, jour après jour, celui ou celle que vous devez être, l’individu, étonnant aux yeux du monde, qu’il était nécessaire que vous fussiez.

Nous nous rêvons, nous nous idéalisons, tels Alice au pays des merveilles, et nous sommes, fort heureusement, à mille lieux de cette perfection incarnée (sauf mme de la Vieille Rédaction, cela va de soi). De la sorte nous sommes accessibles aux autres et capables d’entretenir avec eux des liens, car eux non plus ne sont pas parfaits.

Aussi, après avoir constaté qu’il peut nous arriver de n’être pas sociables, ce qui fut la première étape, ne manquons pas de nous attacher à la seconde qui sera de changer cela. Pour le faire, il suffit de se lancer à la rencontre des autres, de leurs vies, en ne craignant pas de nous cogner à tout cela et, tels les enfants que nous ne devrions jamais cesser d’être, après quelques larmes et un bisou magique, que nous saurons trouver d’une manière ou d’une autre, qui nous sera propre, repartir vers la Vie.