Cher zélèves,
Demain, au programme de la séance media : le Mali. On tentera de vous aider à comprendre pourquoi la France a engagé des troupes militaires là-bas. M. Mastorgio apportera l’éclairage de l’historien. Pour vous documenter, vous pouvez lire ce court article du Monde : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/16/la-cpi-ouvre-une-enquete-sur-des-crimes-de-guerre-au-mali_1818079_3212.html
Et rappelez-vous : la Charia, nous en avons parlé, nous avions observé son application au Nord-Mali. Nous reviendrons sur les articles déjà lus à ce sujet.
Chers zélèves,
De surveillance d’épreuve, j’ai le loisir de vous observer composer. Joli texte, que celui de Camus, non ? Un thème proche de votre vie d’adolescents : le farniente pendant les vacances d’été… On vous donne à voir une grand-mère qu’énervent la paresse, l’oisiveté de son petit-fils. Enfin, oisiveté, pas vraiment : l’adolescent s’occupe, plutôt activement, même : baignades, lectures, rencontres avec ses amis : nous dirions qu’il a des occupations saines, pour son âge ! Bien plus saines que les vôtres, à en croire vos témoignages de parfaits Geek…
Non, ce qui énerve cette grand-mère, c’est que, pendant ces trois mois de vacances d’été, son petit-fils est improductif : il ne travaille pas, donc ne rapporte pas d’argent à la maison.
Vaste sujet… Pensez-vous qu’un adolescent de treize ans doive, l’été, contribuer à l’ économie de la famille ? Je vois venir vos réponses effarées, scandalisées. Eh oui, Camus écrivait sur son enfance à Alger, dans les années 20, dans un siècle que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… Finalement, votre société vous protège du travail : alors, faites donc comme Camus enfant : lisez, lisez, lisez ! Des romans, de la poésie, des journaux. Mais lisez. Cela enrichit la culture et rend plus intéressant en société…
Quoi qu’il en soit, vous êtes au travail et j’observe vos visages concentrés, studieux : certains parmi vous sourient en inventant des péripéties en guise de rédaction : quel stratagème votre Jacques va-t-il avoir imaginé pour se faire emplyer l’été de ses treize ans en mentant et sur son âge, et sur la durée de son vrai-faux apprentissage ? Vous qui avez fait l’expérience récente d’un stage en entreprise ne devriez pas avoir de peine à trouver des idées. N’est-ce pas ? Racontez-nous… Et songez que votre peine sera récompensée par une bonne note : du moins est-ce ce que nous vous souhaitons.
Alors, cette épreuve de français : comment l’aurez-vous vécue ? Et cette première simulation de conditions d’examen, pas trop rude ? Faites-nous partager ici vos impressions…
Chers zélèves,
Aujourd’hui, le grand jour ! Premier brevet blanc pour vous (premières copies pour nous…). A toutes et à tous, bon courage : appliquez-vous, prenez le temps et tout le temps qui vous est imparti pour faire bien les choses.
Et n’hésitez pas à faire part ici de vos remarques, une fois les épreuves terminées.
Bonne chance, ou plutôt, courage !
Mon stage de quatre jours s’est déroulé à L’atelier de Maxime, qui est une boulangerie, située sur le Boulevard Blossac à Châtellerault. Ils sont 7 personnes dans l’entreprise, deux boulangers, un pâtissier, un traiteur, la patronne et deux vendeuses. J’ai beaucoup aimé faire mon stage chez eux, c’était une très bonne expérience, il y avait une bonne ambiance, j’ai beaucoup fait de vente. Enfin je suis juste tombée sur une entreprise bien, la vendeuse m’a dit que dans certaines entreprises, on ne rigolait pas autant ! si cela avait été le cas, je pense que je n’aurais pas si bien apprécié. Sinon j’ai beaucoup appris sur le métier de vendeuse que je souhaite faire. Le premier jour où suis arrivée, je ne stressais pas.
Pour l’oral de stage, je ne stressais pas non plus, et je pense que cela s’est vue ; je n’avais rien préparé, j’ai juste dit comment mon stage c’était déroulé, quand je ne savais plus quoi dire, je jetais un coup d’œil à mon rapport de stage sans le lire.
Elève DP3, L.
Présentation de mon stage.
J’ai effectué mon stage, dans une école primaire qui se situe à l’Est de Châtellerault, à St Sauveur.
J’ai plutôt bien apprécié cette semaine, même si ce n’était pas ce que j’aurais aimé faire. Suite à ces quelques jours dans le “monde du travail”, les 3° ont dû faire un rapport de stage et le présenter aux oraux. Personnellement «j’ai galéré». L’appréhension prenait un peu le dessus.
Pour le prochain stage, je m’organiserais mieux. ! ( :
Elève de DP3. P.♥
Julie et Eloïse :
Nous allons vous expliquer notre matinée spécialement consacrée aux métiers ferroviaires et qui était réservée uniquement pour les filles. Et pour finir nous vous dirons nos appréciations.
Nous avons pris le bus à 9h, accompagnées de notre professeur, pour aller jusqu’à la gare et pour partir au final à 9h30 de Châtellerault. Arrivés à Poitiers nous avons été accueillis par les professionnels de la SNCF. Nous sommes partis dans une salle regarder des vidéos qui nous expliquaient comment fonctionnaient les métiers ferroviaires ; nous sommes restés dans cette salle 1h30. Ensuite nous sommes partis voir des personnes travailler dans des bureaux. Pour aller ensuite dans une des cabines d’un conducteur de TER qui nous a expliqué le fonctionnement de toutes les manettes… Puis nous sommes partis au poste d’aiguillage qui se trouvait de l’autre coté des rails. Nous avons été pris en charge par un agent de sécurité de la SNCF qui nous a prêté des gilets fluorescents. Il nous a expliqué que l’on devait être silencieux pour ne pas déranger les personnes qui y travaillaient. Puis, une dame est venue nous chercher pour ensuite nous amener au poste. Arrivés en haut la dame nous a expliqué approximativement toutes les manettes, comment on devait les utiliser puis une fois dehors la dame nous a fait essayer une ancienne manette qui servait à bouger les rails. Nous avons redonné au bout du chemin le gilet jaune au monsieur.
En remontant vers le pont de la gare, nous commençâmes à manger nous avons fini notre repas dans la salle qui était faites pour passer les films. Pour finir nous sommes revenus après cette demi-journée bien remplie à la gare de Châtellerault en TGV. Puis arrivés à la gare nous sommes repartis au collège pour 13h45, juste à temps pour nos cours de l’après-midi !.
Les Appréciations :
Alicia : C’était intéressant, mais ils parlaient trop. Plus tard je prefererais me lançer dans d’autres métiers que j’ai déja en tete depuis longtemps .
Pauline : C’était cool.Je ne veux pas etre dans les métiers ferovières.
Lucie : C’était bien. Je voudrais aller dans une autre voie que dans celle-ci.
Noémie : J’ai bien aimé. Moi c’est pareil je veux me lancer dans une autre branche.
Eloïse : Bien, expérience à refaire. Je ne ferai pas forcément ce métier mais si je devais le faire je serais conductrice de Tgv .
Julie : C’était super, j’ai appris plein de choses, mais je ne ferai pas ce métier plus tard car j’ai peur de me lasser.
Nous vous mettrons des photos prochainement.
Dans la classe de première Scientifique, les avis ont été donnés sur le projet théâtre. Chaque groupe a un avis différent sur ce projet, mais certaines réponses reviennent plus que d’autre.
Tous d’abord à la question: “Que pensez vous du projet théâtre?”, les réponses restent approximativement les mêmes. Sur 6 groupes, il n’y a qu’un seul groupe qui ne trouve pas ce projet intéressant, sinon tous les autres groupes voient cela comme intéressant, convivial, ludique…
On leur a ensuite demandé si ils avaient déjà eu une expérience dans ce domaine. Une réponse revient très souvent : à l’exception de quelques élèves, les autres n’ont pratiquement jamais fait de théâtre.
Les élèves pensent que cette expérience les aidera à s’exprimer à l’oral. Tout le monde pense cela à part un groupe de garçons qui est généralement très à l’aise à l’oral.
Ensuite, tous les groupes pensent bien avancer.
Quand on demande: “Qu’est-ce que cela vous apporte?”, tout le monde parle de confiance, de développement des qualités d’expression.
Enfin quand on leur demande leurs difficultés, les réponses sont : l’écriture du texte ou bien le fait de parler devant les autres ou la difficulté de se lancer.
En résumé, pratiquement tous les élèves sont contents de participer à ce projet.
Je vous conseille vivement de venir voir la représentation du spectacle qui sera mis en place car tout le monde a l’air très motivé, ils ont surtout des sujets très différents comme une parodie d’un journal TV, ou d’une salle de classe ou même un jeu télévisé entre un alcoolique, un drogué et un SDF. Certains sujets ne seront pas dévoilés : il faudra venir assister à la représentation pour voir de quoi parlent les autres groupes !
Manon.
… Le choc des photos…
Manifestation pacifique, hier, à Londres, devant l’ambassade de France, de musulmans intégristes : ils protestaient contre l’engagement de la France aux côtés de l’armée régulière malienne, pour combattre les djihhadistes. Rappelons que ceux-ci ont imposé la Charia dans tout le Nord Mali. Vus vous souvenez, chers zélèves, de ce qu’est la Charia.
Nous ne sommes pas sensés exprimer notre opinion personnelle dans ce journal : vous seuls, chers zélèves, y êtes autorisés. Mais certains mot, certains slogans, me paraissent dépasser l’entendement et je me permettrai ce jour un coup de colère : regardez cette photo, prise lors de la manifestation à Londres. Lisez les slogans. Et réfléchissez aux propos d’un manifestant qui, s’adressant en français dans un haut-parleur, à l’adresse de François Hollande, a menacé le France entière : voici un extrait de l’article publié dans Le Monde : “Une soixantaine de musulmans, dont une quinzaine de femmes en niqab, ont manifesté pacifiquement samedi devant l’ambassade de France à Londres pourprotester contre l’intervention militaire française au Mali. “François Hollande, tu es un Satan, tu es un mécréant”, a déclaré en français l’un des manifestants, muni d’un porte-voix en s’adressant au président français. “Non seulement on va libérer le Mali, mais aussi la France”, a ajouté ce médecin de 43 ans. “Charia pour la France ! Le Coran pour la France ! François, allez au diable”, a-t-il lancé, avant que les manifestants ne répètent les slogans dans un français hésitant.”
La France est une république laïque, n’en déplaise aux intégristes religieux.
Chers zélèves,
Nous avions, voici quelques temps, évoqué l’actualité du Nord Mali : nous avions alors reparlé de la Charia. La France s’est engagée hier à soutenir le combat des maliens contre les djihhadistes qui continuent à imposer la Charia en semant la terreur au sein des populations.
Suivez cette information : observez son traitement dans les media…
Ce port altier et cet auguste visage, légèrement disgracieux, appartiennent à la Grande Mademoiselle (1627-1693), cousine germaine de Louis XIV, plus riche héritière de France en son temps. Cette femme est un roman à elle seule, orpheline de mère dès sa naissance, peu aimée de son père, détestant sa belle-mère, Frondeuse contre son cousin, faisant tirer au canon sur les troupes du roi, excessivement fière de son rang, de ses titres multiples, dont celui de duchesse et pair de Châtellerault, folle amoureuse d’un fanfaron de Gascon, Lauzun, que le roi fit enfermer durant 10 ans afin qu’elle ne l’épouse pas, ce qu’elle finit par obtenir, cédant pour cela quelques duchés et comtés (une fortune colossale en fait) elle écrivit de touchants mémoires qui livrent la complexité de son être.
Songez donc chers zélèves que certains de vos aïeux vécurent donc, peut-être, sous l’autorité de cette femme qui frisait l’autoritarisme, de cette amoureuse, de cette orpheline richissime. Il y a toujours quelque chose pour moi d’émouvant à me faire ce genre de remarque sur le Temps. Songez que vos petits-enfants, dans quelques décennies, à leur professeur d’histoire répondront “moi mon grand-père il a connu Jacques Chirac”, lequel défilera alors dans la litanie des présidents de la Vème République, qui n’existera peut-être plus d’ailleurs…
Il y a tant de mystères et d’incertitudes, à l’exception de la mort et des taxes, comme il est si bien dit dans le beau film “rencontre avec Joe Black”