J’aime ce collège où les zélèves, malgré la canicule, malgré la fin annoncée des cours, malgré les vacances anticipées, malgré la liberté qui leur est offerte de ne pas revenir, étaient, dès 8 heures ce matin, aussi nombreux dans la cour, dans l’attente des profs et assistants pédagogiques ayant proposé des ateliers ! Qu’ont-ils donc, à tant aimer ce collège ? Les jeunes filles présentes de 10 à 12 heures à l’atelier presse ont assuré être fières d'”enquiquiner les profs jusqu’au bout du bout” : mais elles savaient que c’était un plaisir partagé 😉
“On est mieux là qu’à glander chez nous”
“On est avec les copines”
“On n’a pas de piscine, alors…”
Leur principale préoccupation était de connaître le menu de la cantine… Et leur grande joie : assister cet après-midi à l’atelier animé par M. Santa Cruz, l’Apollon de ces damoiselles (non mais, qu’ont-elles donc toutes ? Notons qu’en recrutant notre cher collègue sur critères, nous ne nous sommes pas trompées, voici trois ans !
Siham s’est proposée pour prolonger l’atelier presse mercredi matin, aux aurores (à 8 heures !) : espérons que notre équipe féminine répondra présente à l’appel. Au programme, une réflexion sur l’actualité, abordée dans les dix dernières minutes de la séance de ce matin… Ou pas !
Quant à vos professeurs, chers zélèves, demain, c’est une longue journée de corrections du brevet des collèges qui les attend… Au plaisir de vous lire dans ces colonnes mercredi midi !
“Ces zéros” : croit Estella… Non, ces héros 😉
Ces héros qui peuplent notre quotidien et dont, l’été approchant, on décide de vous parler sous forme de Awards”. Parité oblige, chaque catégorie présente un élu, et une élue. Heuh, ou bien est-ce l’inverse ?
Le prof le plus souriant : Mme Vaye (et Mme Le Nezet ex-aequo, qui sourit même quand elle se fâche ou vous rend un 0/20) et Lisette (pas de parité, statistiques obligent, les femmes sourient 64 fois par jour, les hommes seulement 8 fois : tout s’explique ;)).
Le plus sritct : Mme Martin-Romo (mais Mme Picou arrive en seconde place !) et M. Mastorgio.
Le plus drôle : M. Mastorgio (les 4èmes1 vous rappellent “coucou bouh !”) et Mme Le Nezet.
Le plus maladroit : l’équipe de techno ! Mme Chavigneau (qui a failli tomber !) et M. Dargenton (il fait tomber ses papiers, il semble tête en l’air).
Le plus élégant : Mme Brunel-Gadet (pour ses talons et ses robes) et M. Mastorgio (pour ses cravates, ses costumes trois pièces).
Le plus cultivé : Mme Brunel-Gadet (depuis quand les sciences sont-elles de la culture ? Eh bien, il parait que les discussions avec Mme Brunel-Gadet sont très ouvertes, et qu’on apprend beaucoup de choses.) et M. Mastorgio.
Le plus blanc de cheveux : M. Bassereau et M. Mastorgio (la faute à qui si les femmes n’ont pas autant de cheveux blancs que ces deux spécimens masculins ?)
Le plus moins autoritaire : CENSURE : Framboise (pseudo que seul M. Mastorgio devrait comprendre) redoute les représailles l’an prochain, elle tient à avoir son brevet des collèges 😉
Le plus beau : Deux catégories s’imposent semble-t-il : le plus “vieux” et le plus jeune (pff, cet âge est sans pitié) : M. Santa Cruz et M. Girard (lesquels arrivent ex-aequo dans la catégorie “vieux”, euh, non… Néo… Nos zélèves aiment les chauves…). M. Bassereau. Mme Carrer et Mme Pollart (Estella vote pour Maman Vaye).
Le prof le mieux conservé : Mmes Dibot et Le Nezet. M. Bassereau et M. Dargenton (Siham nous précise qu’elle l’a eu comme prof il y a dix ans, il n’a pas changé !)
Les couples de profs selon nos prévisions matrimoniales : M. Mastorgio et Mme Dibot, et Le Nezet et Barret : il serait pas un peu volage, par hasard ? Mme Guigné et M. Girard (ils covoiturent, la belle excuse ;)).
Le plus à l’écoute : Mme Vaye, M. Bassereau, Lisette et Stéphanie, Mme Fontenit.
Le plus adorable : “Tous, quelque part, ils sont tous adorables.” Estella proteste ;). Mme Barret, Mme Le Nezet, Mme Pollart, Mme Vaye.
La plus chou : N’Gaya (la mascotte de notre collège).
Le plus tendance : M. Aimé (il a tous les appareils de haute technologie et ses chemises, ridicules, sont marrantes) et Mme Pollart.
Le plus hippie : Mme Vaye (Mme Ducher à temps partiel, ça dépend des jours)et M. Martinez (sa voiture est hippie ;)).
Le plus gentil : tous sont gentils, mais certains à temps partiel 😉 Estella proteste encore : qui aura Estella en cours l’an prochain ????
Le plus décontracté : Mme Fontenit, Mme Vaye, Bilel (toujours les mains dans les poches).
Le plus sensible : Mme Pollart (en Espagne, elle a pleuré, elle se surnomme elle-même une Madeleine.) et M. Mastorgio (il a pleuré le jour où on lui a souhaité son anniversaire !)
Le plus discret : Siham, Mme Mayer, Mme Marchaland, Mme Cartier, M. Pellequer.
Le plus speed : M. Martinez (il marche vite), Mme Marchaland.
Le plus direct : Mme Le Nezet, Mme Duquerroux, M. Mastorgio.
Le plus narcissique : M. Santa Cruz ! (à l’unanimité). M. Mastorgio, c’est le diktat, c’est pas du narcissisme ! Il s’autoproclame “dictateur” 😉
Le plus timide : Mme Pollart (un peu), Stéphanie. Pas d’homme timide décelé (ou alors, l’alter ego caché de M. Aimé, peut-être ?).
Le plus ordonné : M. Mastorgio et M. Santa Cruz (même sa banane est rangée dans l’axe, c’est grave !), Mme Favre.
Le plus désorganisé : Mmes Dibot et Le Nezet, M. Aimé et M. Martinez : cherchez le fil conducteur ? La coiffure ?
Bilan : M. Mastorgio figure dans quasiment toutes les catégories : quelle personnalité !!!
A nos chers profs : vous pourriez faire un quizz à l’attention de vos zélèves, non ? A votre tour !
Petit article rédigé par les zélèves présentes (que des filles !) en ce lundi matin au collège : Manuela, Bassa, Rose, Mélissa, Chirine, Emeline, Pacôme, Sarah, Estella, Julia, Lolo (pseudo d’élève, pas notre célèbre Lolo de la salle des profs…). Siham était des nôtres aussi.
Les zélèves de 3ème reconnaîtront le texte donné jeudi matin pour la première épreuve du brevet des collèges.
Seul à bord de son avion, le narrateur est contraint de se poser au milieu du désert.
Ici, je ne possédais plus rien au monde. Je n’étais rien qu’un mortel égaré entre du sable et des étoiles, conscient de la seule douceur de respirer… Et cependant, je me découvris plein de songes. Ils me vinrent sans bruit, comme des eaux de source, et je ne compris pas, tout d’abord, la douceur qui m’envahissait. Il n’y eut point devoix, ni d’images, mais le sentiment d’une présence, d’une amitié trèsproche et déjà à demi devinée. Puis, je compris et m’abandonnai, les yeux fermés, aux enchantements de ma mémoire. Il était, quelque part, un parc chargé de sapins noirs et de tilleuls, et une vieille maison que j’aimais. Peu importait qu’elle fût éloignée ou proche, qu’elle ne pût ni me réchauffer dans ma chair ni m’abriter, réduite ici au rôle de songe : il suffisait qu’elle existât pour remplir ma nuit de sa présence. Je n’étais plus ce corps échoué sur une grève, je m’orientais, j’étais l’enfant de cette maison, plein du souvenir de ses odeurs, plein de la fraîcheur de ses vestibules, plein des voix qui l’avaient animée. Et jusqu’au chant des grenouilles dans les mares qui venait ici me rejoindre. J’avais besoin de ces mille repères pour me reconnaître moi-même, pour découvrir de quelles absences était fait le goût de ce désert, pour trouver un sens à ce silence fait de mille silences, où les grenouilles mêmes se taisaient. Non, je ne logeais plus entre le sable et les étoiles. Je ne recevais plus du décor qu’un message froid. Et ce goût même d’éternité que j’avais cru tenir de lui, j’en découvrais maintenant l’origine. Je revoyais les grandes armoires solennelles de la maison. Elles s’entrouvraient sur des piles de draps blancs comme neige.
Antoine de Saint-Exupéry,Terre des hommes, 1939
Bon courage (non, non, pas “bonne chance”, il ne s’agit pas de chance) à tous mes zélèves de 3ème qui vont, ce matin, débuter les épreuves du DNB !
Petite angoisse partagée ce matin, avant l’épreuve de français : oui, les profs eux aussi ont le trac avant la découverte des sujets…
Travaillez bien 😉
L’option DP3
La DP3 (Découverte Professionnelle 3h), est une option facultative en 3ème.
Cette option ajoute 3h de cours supplémentaire par semaine, mais il faut savoir qu’il n’y a pas de travail à la maison.
Cette option nous permet aussi de gagner des points facilement, au contrôle continu pour le brevet.
Tout élève de 4ème peut demander cette option (en rédigeant une lettre de motivation).
Nous avons pu effectuer différentes sorties :
Dans ce groupe, cette année, nous sommes peu nombreux, ce qui favorise une bonne ambiance de classe et de travail, la bonne humeur est présente et nous avons pu faire de nouvelles rencontres. Il y a un bon esprit de la classe.
Hier, en cours de français, nous avons regardé le film Wadjda, de Haïfa Al-Mansour. C’est un film qui raconte l’enfance de Wadjda en Arabie Saoudite. Wadjda est une fillette saoudienne qui rêve de posséder un vélo. Mais en Arabie Saoudite, le vélo est interdit aux filles. Pour s’offrir son rêve, elle passe un concours de récitation du coran. La suite, à découvrir en regardant le film !
J’ai passé huit années de mon enfance en Arabie Saoudite, entre mon année de grande section et mon année de 6ème. Nous sommes allés vivre là-bas pour le travail de mon père : il était directeur d’un magasin. Ce film m’a rappelé mon enfance…
Les camarades de ma classe de 4ème3 m’ont posé des questions à la suite de ce film :
Etes-vous obligées d’être habillées d’une abaya noire à l’école et dans la rue ? (Manon)
Oui, on est obligée de mettre l’abaya à partir de sept ans : les hommes ne doivent pas nous voir, on ne doit pas les attirer. Une abaya, c’est une tenue traditionnelle arabe. C’est une djellaba noire qui cache tout le corps.
Pourquoi quand on a nos règles, on ne doit pas toucher le Coran ? (Miléna)
Parce qu’on est impure, on ne doit rien faire : pas la prière, pas le Ramadan, mais on a le droit de porter le voile.
Est-ce que ce film, c’est vraiment la réalité ? (Clémence)
Oui. L’histoire du vélo, c’est réaliste : une fois, je suis sortie avec mon abaya faire du vélo, même si je savais que c’était interdit. La police des moeurs est passée, c’était la première fois que je sortais à vélo. On habitait dans un “compound” (c’est comme une villa entourée, dedans, il y a plein de maisons : comme un village dans lequel les règles ne sont pas les mêmes qu’au dehors. Là-bas, si les hommes sont dehors et nous aussi, c’est pas grave : il y a toutes les nationalités). J’avais donc appris à faire du vélo. Dehors, la police des moeurs m’a dit de rentrer directement : j’ai pleuré mais mon père m’a dit que ce n’était pas grave. Comme mon père était le directeur, il s’entendait bien avec le roi de l’Arabie saoudite, donc on n’a pas eu d’amende.
Tu as des frères. As-tu senti une différence dans votre éducation là-bas ? (A. Dibot)
Pas trop, parce que j’étais jeune. Mais c’était un peu injuste. Comme l’épisode du vélo. On était dans une école française, donc mixte, mais les filles étaient quand même obligées de porter l’abaya à la sortie de l’école.
Est-ce que vous aviez le droit de porter des baskets ? (Cécile)
Oui. J’étais habillée comme maintenant, au-dessous de l’abaya. On n’a pas tellement chaud, avec l’abaya (il fait au moins 40 degrés dehors, pourtant).
Dans le film, on voit une petite fille d’environ 12 ans mariée à un homme de 20 ans. Est-ce obligé, là-bas, que les parents organisent des mariages arrangés ? (Binéta)
Je ne sais pas. J’ai entendu parler que les parents choisissent et décident s’ils sont d’accord ou pas, pour les mariages.
Est-ce que tu as déjà vu des filles se mettre du vernis à ongles, comme dans le film ? (Maryam)
Heu… Oui, ça dépend du vernis, des produits qu’on met dedans : on a le droit d’en mettre, mais pas tous les vernis.
Est-ce que, dans ton école, les garçons avaient une tenue spéciale ? (Kévin)
Non, on s’habillait comme on voulait. Pour sortir, c’est pas obligé, pour les hommes, de mettre une djellaba blanche, comme on voit dans le film.
Est-ce que les filles ont le droit de sortir le soir ? (Sami)
Oui, à condition de mettre l’abaya. Les magasins ferment à 4 heures du matin. Le soir, il y a plein de monde dans les magasins. On allait au restaurant. A l’intérieur du compound, on peut tout faire : piscine, restaurant, magasin… Aussi, là-bas, les femmes n’ont pas le droit de conduire, mais dans le compound, elles peuvent conduire. C’est grand comme environ 4 kilomètres de circonférence.
Est-ce que ça t’a fait un choc de revenir dans un collège français ? (Clémence)
Oui, c’est pas la même éducation, ici ! Il y a des limites dans les vêtements, en Arabie saoudite : une mini jupe, c’est interdit. Les tee-shirts moulants aussi. Maillots de bain une pièce obligatoires à la piscine.
A partir de quel âge devez-vous apprendre le Coran ? (Manon)
A l’âge de sept ans.
La sonnerie de fin de cours a interrompu cette séance d’interview passionnante : dommage 😉 Merci à Anissa pour ses réponses, on connaît sa timidité ! Notons que cette interview a ouvert de nombreuses réflexions qui ne figurent pas dans cet article, notamment sur la religion, et les libertés que chacun peut prendre (ou pas, selon certains). Quelques zélèves de confession musulmanes ont apporté leur contribution à la discussion sur le voile, les rites réservés aux filles pendant le mois du ramadan : leurs remarques ne figurent pas non plus ici, mais elles ont bien participé à l’échange. Ce film met en évidence, selon deux angles différents (la fille et la mère), la différence d’éducation entre garçons et filles en Arabie Saoudite. La mère, par exemple, est contrainte d’accepter que son mari épouse une seconde femme car elle-même ne parvient pas à lui donner un fils : on voit la douleur de l’épouse qui se sent trahie par l’homme qu’elle aime, et la petite fille attristée de ne pas figurer sur l’arbre généalogique de son père : si elle avait été un garçon, elle y aurait eu sa place… (NDLR)
Tous mes zélèves de 3ème option media sont là, en ce dernier lundi précédant l’épreuve du DNB… Incroyable : et moi qui ai failli arriver en retard, pensant trouver le rang “media” vide d’âmes…
Même Sidi, larmoyant (il a un rhume, ne pensons pas que l’émotion l’ait gagné), est présent et à l’heure… Les filles arborent les tenues estivales collection printemps-été “J’ai 15 ans et je veux qu’on me voie” : Amélie inaugure la salopette qu’à son âge, on portait déjà (quand on dit que la mode est cyclique…), Maëva arbore un bronzage de fin août (le propre des sportives).
Mais pourquoi sont-ils donc venus ? Pour un défilé de mode ? nenni… Pour se mettre au chaud ? Il fait 26 degrés à l’ombre… On tente le lancement d’un débat “un p’tit dernier pour la route”, mais aucun sujet ne prend : non, ils sont venus pour être ensemble. La requête : “M’Dame, on peut sortir notre téléphone, allez, pour une fois !” fuse, acceptée, par lassitude : et les voici le nez dans leur meilleur ami rectangulaire, chacun pour soi… Maëva, elle, a la flemme de sortir le sien de son sac. Elle se blottit dans son sweat à capuche-moumoutée (sisi, il fait bien 26 degrés à l’ombre) et lève les yeux au ciel : “Génération Y, que voulez-vous, ‘M’Dame…”
Ca twitte, ça selfie, ça music, ça révise la crise de Cuba sur portable… En tous cas, no stress : éteinte, la génération angoisse de pré-exament : Ô tempora, ô mores, ne manquerait pas de conclure mon très cher Mastorgio 😉
Pour cette dernière séance d’option media en 4ème, nous lisons l’article écrit par Fanta sur l’avortement, et le commentons. Naturellement, parce qu’ils sont ados, ils évoquent les cas de très jeunes futures mamans dont la grossesse est accidentelle, non désirée.
Yoni : Il vaut mieux avorter quand on ne peux pas assumer l’enfant que l’on porte pour qu’il n’ait pas une enfance difficile (dans le cas d’une adolescente)
Sami : Quand le futur père n’assume pas, c’est dur pour la fille.
Julia : C’est une charge aussi pour les parents des futurs parents. Mais avorter, c’est aussi abandonner son enfant, ça doit être dur.
M Pacault : Dans le cas d’un viol, comment ça ce passe, d’après vous, pensez-vous que la mère va avoir envie de garder l’enfant ?
Milena : Non parce que ce n’est pas les mêmes raisons.
Fanta, à la fin de l’heure de discussion ouverte et animée, reconnaît avoir jugé un peu vite dans son article, et n’avoir pas envisagé tous les aspects de l’avortement : c’est à cela que sert un débat ! A enrichir sa pensée en la confrontant ou en la nourrissant de celle des autres…
Nous avons évoqué le commentaire publié par Anissa R. : une façon de comprendre le geste d’une future mère qui ne peut pas devenir mère. Nous avons expliqué qu’un avortement est un acte chirurgical difficile, dont les conséquences peuvent être physiques ou psychologiques : en aucun cas, une femme, une jeune fille, n’avorte de bon coeur.
Milena rêve de mariage et de bébés, comme toutes, sans doute -Milena rêve en rose et bleu au présent : on se marie à 16 ans, et les enfants, c’est le bonheur- mais la vie nous réserve parfois de mauvaises surprises.
Pour finir, l’avortement est un droit : toute femme a le droit de refuser une grossesse. On rappelle à nos ados qu’un bébé, c’est du boulot : et la longue liste des contraintes est énumérée : “Et si votre fils vous ramenait un bébé à 16 ans, M’Dame, vous devriez vous remettre aux couches, aux biberons !” Et voilà, cela arrive régulièrement, qu’une de nos anciennes élèves tombe enceinte jeune, très très jeune. C’est comme ça qu’on croise des poussettes dans les rues de Châtellerault, poussées par nos ex-zélèves, dans lesquelles nos futurs zélèves sommeillent innocemment, sans se douter qu’un jour -dans 12 ans !- ils apprendront la règle de l’accord du participe passé dans nos cours… La relève est assurée !
Un avortement, c’est pour se débarrasser de son enfant, chose que moi, je ne ferai jamais, à part si c’était pour des raisons médicales, c’est une chose horrible : on ôte la vie d’un fœtus qui aurait pu grandir, s’amuser, trouver l’amour et avoir à son tour un enfant. Pour moi, c’est horrible de faire ça, même si la famille n’est pas d’accord pour garder l’enfant.
Le nombres d’avortements par an monte, c’est choquant : regardez ci-dessous.
Ce système existe depuis longtemps, depuis le moyen âge. Il y a aussi plusieurs raison pour faire l’interruption d’une grossesse chez une femme par l’intervention humaine. Lorsque l’ on est motivée par des raisons médicales, soit parce que la poursuite de la grossesse serait dangereuse pour la santé de la mère ou des fois par malformation du fœtus (ou l’ embryon) ou maladie grave incurable, on parle d’interruption médicale ou thérapeutique de grossesse .
Tous ça pour vous dire qu’on n’avorte pas n’importe comment, parce qu’on ne veut pas d’enfant. Il fallait réfléchir avant de se mettre dans tel problème, à part pour raisons médicales.