Juin
15
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par nando's le 15-06-2015

Voilà, plus que deux  semaines de cours et ça sera la fin. Je quitterai ce collège pour le lycée. Je me rappelle encore de la fille peu confiante, timide, stressée et préoccupée par mes notes que j’étais à mon entré en 6ème.

Je me souviens de mes années de 6/5/4ème où je suis resté la même, je parlais peu et pas très fort, j’avais une peur constante de l’échec, je ne me satisfaisais jamais de mes notes, je voulais être la meilleure, je stressais pour un simple contrôle de français. Tout ce qui importait à cette période de ma vie, c’était ma réussite scolaire et mes notes.

Et puis il y a mon entré en 3ème, je saurai pas décrire pourquoi cette année a changé ma vie (sans doute parce que mon année de 4ème a été un désastre) mais une chose est sûre : elle l’a fait. Je suis rentrée dans cette classe de 3ème4. Je n’avais pas prévu de changer, pour moi c’était une année tout ce qu’il y a de plus banal, enfin pas tout à fait puisqu’il y a un brevet à la fin.

Cette année aurait dû être la plus stressante pour moi mais, bizarrement, c’est celle où je me suis le plus amusée. J’ai toujours été très bavarde mais, avant d’entrer en 3ème, je me canalisais beaucoup. Et puis, cette année, je me suis un peu plus lâchée, j’ai vu que je pouvais travailler et écouter les cours en même temps que bavarder. J’ai commencé à parler un peu plus, j’ai pris un peu de courage, je commençais à enfin être à peu près fière de mon travail, j’étais plus détendue et moins stressée. Je me suis ouverte aux autres, et ça réellement changé ma vie, j’ai montré aux autres ma vraie personnalité et ça, c’était vraiment bien.

Avant, j’étais du genre à abandonner à la seconde où tout devenait difficile mais, maintenant, je persiste, je garde la tête haute, et je fonce, j’ai arrêté de regarder en arrière, de me demander ce que penseront les gens.

Alors, oui maintenant on me reprend en cours, on me metquelques mots, mais je me sens bien, à ma place.

Juin
15
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par La Ch'tis le 15-06-2015

Je suis une adolescente de 14 ans et demi, je suis discrète, même un peu trop pour certaines personnes. Timide, discrète… On m’identifie facilement à ces adjectifs mais pourtant on ne devrait pas toujours. Certes, je suis discrète sur plusieurs plans mais il y a des raisons à cela, il faut juste me connaître et ce n’est pas forcément moi qui dois me dévoiler pour que l’on me connaisse.

Discrète sur le plan social…

Je suis très sociable avec les gens mais si on ne vient pas me parler je vais difficilement vers les autres. Pourtant lorsque j’étais plus petite, je ne l’étais qu’avec les gens qui me faisaient peur.
Avec certaines personnes, je parle normalement mais avec d’autres, ça bloque. Et puis, les gens sont très différents les uns des autres, on n’accepte pas tout le monde mais moi ça n’est pas que je ne veux pas leur parler mais tout simplement qu’en moi ça bloque… Même au collège, je suis timide mais ça, je crois que j’ai un peu peur du regard des autres, que l’on se moque, oui, tout le monde se moque de tout le monde mais s’ils sont bêtes, ça n’est pas de leur faute, après tout …

Ma petite idée, un peu personnelle.

Vous me direz « Pourquoi es-tu comme ça à présent ? » et je vous répondrai « je ne sais pas vraiment pourquoi. » Mais je pense avoir ma petite idée. Pour ceux qui lisent le Torchon, ils risquent d’identifier mon article avec un autre écrit en mars. Je n’en dis pas plus :). Lorsque j’étais en primaire, j’ai appris ce qu’était le cancer puisque mon grand-père adoré venait d’en avoir un. J’étais très proche de lui et étant jeune ce fut difficile de penser qu’il allait mourir, pourtant, deux ans après, ma grand-mère a fait une tentative de suicide. Même pas un an après, ce fut la même chose mais pour mon père. Même pire, puisqu’il a fait un arrêt cardiaque à la maison, j’appelle les pompiers, ils ne trouvaient pas la maison pourtant on habitait au centre ville ! J’avais 12 ans et j’ai crié de toutes mes forces pour qu’ils viennent, la panique totale, j’ai même cru que j’allais tomber dans les pommes, je me sentais si impuissante. Tout s’écroulait autour de moi, je ne voulais absolument pas revivre ça mais j’y fus bien obligée…
Je suis très attachée aux animaux mais pendant leur maladie j’en ai perdu pas mal (des chiens, chats, cochon d’inde, hamster et oiseaux) et ceux encore maintenant, il y a peu de temps, j’ai perdu un chien et un hamster.
Donc voilà, facile à comprendre, je pense que mon blocage vient des nombreuses pertes que j’ai subies, je me suis complètement renfermée sur moi-même.

Discrète sur un plan personnel…

Comme certains adolescents, je suis un peu perdue dans mon petit monde, qui s’écroulait peu à peu. Les problèmes avec les parents qui sont toujours sur notre dos, etc. Vous connaissez bien ça. 😉 Depuis la mort de mon père, j’étais perdue dans mon rôle de petite fille, j’ai dû aider ma mère le plus possible (dans les tâches ménagères, pour faire les courses, m’occuper des animaux, gérer la maison et l’argent avec elle, aider mon frère dans ses devoirs, etc). En ayant aidé mon frère et ma mère, j’avais eu l’impression d’avoir pris le rôle du père. J’ai aidé ma mère à reprendre confiance en elle (elle a passé plusieurs entretiens d’embauches et a trouvé un bon travail), je l’ai protégée comme je l’ai pu. Elle me voyait sourire à nouveau, sauf que jouer le rôle de père me faisait plus de mal que de bien car il me manquait cette affection, même tout simplement mon père. J’en ai souffert et j’en souffre encore de ce manque, de mon papi et de mon père, étant une famille restreinte, ils étaient les deux seuls hommes…
Maintenant, ma mère, mon frère et ma mamie refont leur vie le mieux possible sauf que moi, je n’y arrive pas, ma mère s’est éloignée de moi, ayant retrouvé un copain, elle fait tout avec lui, du coup, je me sens complètement rejetée, je suis perdue, je suis triste, j’ai des idées noires, etc. Mais je n’en parle pas, ne dis rien à personne en essayant de faire avec, même si c’est difficile. Bref, je suis une fille discrète.

Alycia.