Pour cette dernière séance d’option media en 4ème, nous lisons l’article écrit par Fanta sur l’avortement, et le commentons. Naturellement, parce qu’ils sont ados, ils évoquent les cas de très jeunes futures mamans dont la grossesse est accidentelle, non désirée.
Yoni : Il vaut mieux avorter quand on ne peux pas assumer l’enfant que l’on porte pour qu’il n’ait pas une enfance difficile (dans le cas d’une adolescente)
Sami : Quand le futur père n’assume pas, c’est dur pour la fille.
Julia : C’est une charge aussi pour les parents des futurs parents. Mais avorter, c’est aussi abandonner son enfant, ça doit être dur.
M Pacault : Dans le cas d’un viol, comment ça ce passe, d’après vous, pensez-vous que la mère va avoir envie de garder l’enfant ?
Milena : Non parce que ce n’est pas les mêmes raisons.
Fanta, à la fin de l’heure de discussion ouverte et animée, reconnaît avoir jugé un peu vite dans son article, et n’avoir pas envisagé tous les aspects de l’avortement : c’est à cela que sert un débat ! A enrichir sa pensée en la confrontant ou en la nourrissant de celle des autres…
Nous avons évoqué le commentaire publié par Anissa R. : une façon de comprendre le geste d’une future mère qui ne peut pas devenir mère. Nous avons expliqué qu’un avortement est un acte chirurgical difficile, dont les conséquences peuvent être physiques ou psychologiques : en aucun cas, une femme, une jeune fille, n’avorte de bon coeur.
Milena rêve de mariage et de bébés, comme toutes, sans doute -Milena rêve en rose et bleu au présent : on se marie à 16 ans, et les enfants, c’est le bonheur- mais la vie nous réserve parfois de mauvaises surprises.
Pour finir, l’avortement est un droit : toute femme a le droit de refuser une grossesse. On rappelle à nos ados qu’un bébé, c’est du boulot : et la longue liste des contraintes est énumérée : “Et si votre fils vous ramenait un bébé à 16 ans, M’Dame, vous devriez vous remettre aux couches, aux biberons !” Et voilà, cela arrive régulièrement, qu’une de nos anciennes élèves tombe enceinte jeune, très très jeune. C’est comme ça qu’on croise des poussettes dans les rues de Châtellerault, poussées par nos ex-zélèves, dans lesquelles nos futurs zélèves sommeillent innocemment, sans se douter qu’un jour -dans 12 ans !- ils apprendront la règle de l’accord du participe passé dans nos cours… La relève est assurée !