Résultat de recherche d'images pour "le droit de frapper sa femme"
Résultat de recherche d'images pour "enfants frapper par ses parents"Nous le savons tous, en France, il est interdit de frapper sa femme ou encore ses enfants, mais pas en Russie !

Comme vous aurez pu le comprendre, maintenant, en Russie le fait de battre sa femme ou son enfant n’est plus un délit.  Le 25 janvier une dépénalisation de toutes les violences familiales a été votée. En Russie, les fessés données par les parent aux enfants et les coups portés aux femmes ne seront plus sanctionnés par 2 ans de prison (la peine maximale encourue) mais par des travaux obligatoires ou des amendes.

Les députés russes ont adopté ce mercredi 25 janvier un projet de loi qui vise à dépénaliser la violence domestique y compris celle commise contre les enfants à 385 voix contre 2. Les violences conjugales, n’entrainant aucune lésion corporelle, ont déjà été dépénalisées en 2016 sous l’impulsion  du président Vladimir Poutine.

Lorsque l’on regarde la composition de l’assemblée russe, on s’aperçoit que 9 députés sur 10 sont des hommes. La Russie est en 140e place des environs 200 parlements dans le monde. http://www.ipu.org/french/issues/wmndocs/classif.htm Encore une fois les hommes ont voté pour une loi qui va dans leur sens et contre le droits des femmes…

Pourtant 10.000 femmes meurent chaque année en Russie sous les coups de leur conjoint. Plus de  650.000 femmes  sont battues chaque année par leur mari ou par un proche, c’est ce que dit le le bilan du Centre National  Contre les Violences Familiales. D ‘après l’ONG, qui précise que les statistiques restent inchangées depuis 1995, une femme meurt toutes les 63 minutes dans des violences domestiques en Russie. En 2015, les chiffres du Kremlin sont pourtant bien différents, le pouvoir russe reconnaît que “seulement” 4.000 personnes ont été tuées par un membre de leur famille. D’après cette même source, 40% des crimes violents les plus graves ont lieu dans le cercle familial.

Heureusement, en France, les lois vont un peu plus dans le sens des Femmes. Les lois sont plus sévères en France pour les auteurs des violences faites aux femmes.

Législation contre les violences faites aux femmes

Quelle enfance avons-nous eue ?

Prisca : Moi, je n’ai pas reçu de coups venus de mes parents. Ma mère non plus ne s’est pas fait frapper par mon père. Donc mes frères et soeurs non plus. Ca me choque que la Russie autorise cette loi. Quand mes petits frères et soeurs font des bêtises, ma mère les prive de ce qu’ils aiment, ou leur dit des mots en créole, elle peut leur donner une petite tape sur l’épaule, elle les pousse gentiment : ce n’est pas violent, ça s’arrête là.

Mme Dibot a, elle, enfant, reçu quelques fessées et gifles (mais c’était toujours de la faute de son frère ou de sa soeur) 🙂 Une fois, elle s’était évanouie après une chute de vélo et son père l’avait réveillée avec une gifle !

M. Aimé a reçu beaucoup de fessées et de gifles : assez pour ne plus les compter ! Ses parents lui tapaient sur la main. S’il ne présentait pas sa main, il avait droit à la gifle ! Certaines gifles n’étaient pas imméritées, selon lui… même s’il croit que la gifle n’est pas la solution.

Mme Douzi : Une seule fois, elle était petite, son père lui avait donné une gifle ! Elle croit qu’elle était assez rebelle et qu’elle lui avait mal répondu, il n’avait pas aimé !                                                                                                                                                                            Prisca