Merci à toutes celles et ceux, adultes et anciens, venus à cette grande première. Pour un début, il me semble que nous pouvons être satisfaits. De fait, une seule chose me pose problème. Un goût de trop peu.
Trop peu, pas pour les gâteaux, mais trop peu de temps avec vous. Monsieur Mansourou par exemple, si épanoui, si heureux de parler de son parcours, ses piques d’humour contre la petite Laulergue, à laquelle je n’ai même pas pu dire qu’il me semblait qu’elle avait teint ses cheveux. Le jeune Pannier, tout en canari, avec lequel on ne peut pas parler cuisine, Alexandre le grand qui part vite et même pas en vélo, la petite Girard avec laquelle on ne peut même pas parler de la petite cousine qu’on a en classe etc. Et puis les absents, Caliméro où vous cachez-vous?
Ce fut très agréable, mais si court…
Je suis ravi de voir que pour tous ceux qui sont venus, vous aviez l’air heureux, biens dans vos vies et vos études. Continuez! Alors, naturellement, c’est à chaque fois une claque, on vieillit, vous, vous grandissez, c’est tout, mais tant qu’on ne reçoit pas de faire-part de mariage ou de naissance, c’est que nous n’avons pas encore trop vieilli. Je redoute le jour où la fille de Mazarine me dira “vous avez le bonjour de ma mère”, ou bien quand lors de la réunion parents-profs je dirai “Sayah, j’ai eu une élève qui se nommait ainsi” et qu’on me répondra: “mais m’sieur, c’est moi, vous me reconnaissez pas?”
Argh, j’arrête, cela tourne au cauchemar. Travaillez bien, soyez heureux et au plaisir de vous revoir, en seconde, en première, en terminale et puis encore après.