Eh oui, aujourd’hui pendant l’école ouverte, pour la sortie à Colombier nous avons été deux lycéens (Alexandre Mercier et moi) à venir à cette sortie vélo. Normalement nous n’aurions pas dû venir sachant que nous ne faisons plus partie du collège mais comme l’organisateur de cette sortie est gentil, il a bien voulu qu’on vienne avec lui à cette sortie vélo. Nous avons visité l’église de Colombier et en revenant nous nous sommes arrêtés à Scorbé-Clairvaux pour voir le château.
L’église de Colombier s’appelle Notre-Dame date du 12ème siècle. La façade de l’église est la partie la plus ancienne (12ème siècle). La corniche qui sépare le portail de la partie haute de la façade est décorée de modillons entre lesquels des animaux ont été sculptés (poissons, lézard, sirène). Une partie de la façade à été refaite. Le clocher est plus récent que la nef (vers 1200). On peut aussi voir des statuettes représentant des personnages célèbre. L’église a été bâti de travers c’est pour cela qu’ils l’ont renforcée avec des contreforts de pierres. Dans l’église on entendait la source couler.
Cette sortie vélo était très bien même si certains petits élèves de sixième n’avançaient pas vite. J’ai aussi été très contente de retrouver Alexandre et de pouvoir continuer à faire les sorties vélo comme ça. Cela me rappelle de bons souvenirs!!! Je remercie monsieur Mastorgio de m’avoir invitée et je remercie aussi madame Grollier d’avoir accepté que je vienne.
Manon.
(ce morceau est un ajout postérieur à la rédaction de l’article, j’ai hésité avec le vol du bourdon, ici il s’agit de la danse du sabre, cela me semblait dynamique et festif pour ce dernier jour de l’année)
Madame de la vieille Rédaction maîtrise encore parfaitement son latin, cependant qui aurait osé en douter? De fait la sylve est le nom délicat qu’il vous est possible d’utiliser lors que vous souhaitez évoquer la forêt, quoi de plus chic que de proposer à votre aimé(e) “une errance poétique sous la ramure centenaire de l’auguste sylve jouxtant votre demeure” plutôt que de lancer “on fait un tour en forêt”. Y’a pas photo, ni même daguéréotype, nous sommes d’accord.
Mais, en dehors de cette étymologie, il faut savoir que saint Sylvestre fut un pape du début du IVème siècle contemporain de l’empereur Constantin. Ce brave Sylvestre fut un des premiers saints canonisés sans avoir eu à subir le martyre (avec “e”, sans “e” c’est l’individu martyrisé). Je lui suis personnellement reconnaissant d’avoir fait construire, en plus de saint Jean de Latran et saint Paul hors les murs l’église saint Laurent, lequel saint le valait bien!
Cependant, il y eut un autre Sylvestre, Sylvestre II, et ce ne fut pas un retour, mais ledit Sylvestre II, surnommé le pape de l’an Mil (999_1003) était français, il s’agissait de Gerbert d’Aurillac. IL eut une action politique extraordinaire et fut un intellectuel de premier plan, mais cela c’est une autre histoire.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur ce nom, bonne saint Sylvestre à tous, bon réveillon, attention aux excès.
Comme l’a si bien chanté le grand Eddy, en ce jour, c’était la dernière séquence, c’était la dernière séance et le rideau sur l’été est tombé. Bye Bye les églises, les châteaux, les moulins, rendez-vous à jamais les promenades champêtres, les découvertes des lavoirs et autres puits, les rencontres animalières fortuites, tout cela relève désormais de l’âge d’or.
Ce fut donc la proche église de Senillé, ainsi qu’une partie de la municipalité et un membre de l’assocation qui travaille sur le patrimoine de la commune qui accueillit notre groupe de joyeux retraités et autres, sous la toujours très efficace et agréable férule de notre guide attitrée: Géraldine, à laquelle l’humour, la culture et les yeux bleus pétillants ne firent jamais défaut.
Cet édifice fort ancien, premières mentions dans des cartulaires de 1088, date du XIIème pour sa structure globale, fut grandement restauré au XVème, avec adjoinction d’une nouvelle façade en 1871. Dans la chapelle d’Aux, dite désormais chapelle de la Vierge, se trouve un gisant d’un seigneur d’Aux, lesquels résidaient sur la paroisse, au Bornais, à l’époque où existait bien plus que le seul vestige de pigeonnier qui demeure l’unique trace d’un important complexe castral.
Ladite église est aussi proche d’un important réseau de souterrains que quelques passionnés tentent de mieux comprendre et préserver, faisant ainsi le lien entre les profondeurs chtoniennes et les aspirations ouraniennes du lieu (oui, il faut reprendre les bonnes habitudes et penser au mot du vendredi qui conaîtra sous peu son grand retour). Outre ce gisant dans l’enfeu du XVème, on note un fort bel autel fin XVIIIème en bois polychrome. Je ne puis passer sur la mention de deux vitraux, modestes, offerts en 1865 par le couple Hérault-Creuzé…la boucle est bouclée.
Une fois de plus, une belle visite qui fut aussi l’occasion de croiser quelques jeunes, anciens ou futurs élèves, lesquels ne semblaient pas spécialement pressés d’effectuer leur rentrée, ce que je ne puis m’expliquer.
Fin de l’été (le quoi ?), fin des vacances : la rentrée approche, on ne parle plus que de cela !
La preuve, cet après-midi, votre bonne Vieille Garde et moi-même faisons l’inventaire dans nos salles de cours : on va épousseter les plantes vertes, mettre de l’eau dans les vases (histoire que, si des zélèves nous offrent un beau bouquet de fleurs à la rentrée, on ait de quoi l’exposer ! On peut rêver…), compter les compas (oui, l’art de l’enseignement en Lettres et en Histoire consiste à confisquer leurs compas aux zélèves à tendance brico ou suicidaire, deux pathologies propres à l’adolescent), compter les crayons (variante aux compas : confisquer un crayon qui fait tip-tip-tip pendant une heure, dans la main d’un élève à qui l’on vient de confisquer son compas : les récidivistes, on maîtrise !, eh bien, ça s’avère payant car on n’est jamais en manque de crayon quand un nélève a oublié sa trousse. En plus on récupère des stylos Simpson, trop cool…), compter les livres poussiéreux sur l’étagère, ajuster les affichages, vérifier si on a bien installé un vidéo-projecteur en salle 305 (on se modernise !)…
Et se lamenter sur toutes ces chaises vides, qui n’attendent que lundi 5 septembre pour trouver acquéreur : là, ce sera le grand moment de solitude, celui où le professeur scrute sa nouvelle équipe, cherchant sur chaque nouveau visage ceux des anciens…
Voyons, quelle jeune fille pourrait bien devenir la nouvelle Mazarine ? Celle qui s’est installée au premier rang, bien adossée à sa chaise et qui a l’air d’attendre que le cours commence, qu’on se débarrasse du programme et qu’à la fin, on l’ait, oui ou non, ce brevet (bip !) ? Ah, non, impensable, le modèle Mazarine était unique, on n’en refait pas… Dommage, on s’attache… Julie ? La petite blondinette, là ? Pff, incomparable : Julie était capable de répondre à toutes les questions, même piège… Cette petite blondinette-là hésite, mâche son crayon (un Simpson, sacrilège !!!!).. Hanène réincarnée dans cette jolie brunette ? Non, celle-ci ne cause pas, elle n’a pas l’air très motivée, elle gribouille déjà son cahier : rien à voir avec Hanène, qui visait sa mention.
Décidément… Ah, à ma gauche, un garçon sort une barre de céréales : Lukas ? On a retrouvé Lukas ? Peuh, le gourmand en question manque de pétillant dans l’oeil… Et une seule barre de céréales semble suffire à calmer sa faim : rien à voir avec notre Gargantua… On grogne dans les rangs ? Kévin ? Non, l’imitation manque de charisme : on ne retrouve ni le sourire (le calme après la tempête) ni la vivacité d’esprit de l’original Kévin. On ronfle : Alexandre ? Non, pas assez grand… On s’impatiente : Manon ? Une nouvelle Manon ? On fait tomber un objet et on se cogne en le ramassant : Jofrey ? On toque à la porte avec une heure de retard (sur la séance de deux heures) : Oussama ? On se lève et quitte mon cours en pleine lecture d’une oeuvre magistrale, capitale pour le brevet : Moustoifaïni ? Assani ? Qui osera faire cela cette année ? Personne, si je sors le grand jeu : sourcil froncé et air revêche. Il faut me ré-entraîner : l’été (le quoi ?) a chassé les habitudes de l’enseignante… Les petits nouveaux risquent de trembler dans leurs vêtements tout neufs de rentrée : cela ne durera pas, on le sait, profitons-en pour les observer encore un peu…
A la place de Manatea, un autre blond aux yeux vert-bleus, on ne sait jamais, selon la météo : peu éveillé, la réplique parfaite de ce cher Mana : voyons de quoi ce petit nouveau est fait… La bavarde du premier rang, c’est décidé, ce sera la nouvelle Anissa : pourvu qu’elle ait autant de répondant, d’énergie… Cette place vide : la nouvelle Wahiba ? Pourvu qu’elle ait son joli sourire… Et là, devant, ce brouhaha, cette agitation, un élève qui ne tient pas en place ? C’est du Alex copie-conforme, ça promet… Il va falloir jouer du froncement de sourcil dès les premiers cours. Sans quoi, il se pourrait que cela dure jusqu’en juin à ce rythme-là : et vas-y que je me retourne, que je chuchote à droite à gauche, que j’oublie mon cahier, mon crayon, mes devoirs…
En voici un qui ne fait pas un bruit mais qui observe : le nouveau François, sans doute : gageons qu’il tirera des commentaires en fin de séance.. . Pourvu qu’il ait l’orthographe aussi sûre : c’est une copie plus facile à corriger !
Un petit (un grand) malin a inscrit, tout en haut de mon tableau : “efface-moi si tu peux” : Moustoifaïni est-il de retour?
Chaque rentrée est une sorte de recommencement : chaque veille de rentrée est un déchirement. Drôle de métier. Disons au-revoir à la cohorte 2010-2011, avec qui nous aurons vécu une année pour le meilleur (souvent !) et pour le pire (parfois…). Chers zélèves, voguez vers un avenir qu’on vous souhaite doux et heureux. Nous saurons puiser en la relève le meilleur, comme chaque année. Il faut juste le temps de s’habituer les uns aux autres. Et si la relève n’est pas la copie identique de la classe qui nous quitte, c’est égal : à chaque classe sa personnalité.
En cette belle journée de fin d’été, ce qui est assez rare pour être signalé, les quais de ville reprirent un peu des couleurs et de l’animation qui pouvaient s’y trouver jusqu’au milieu du siècle dernier, enfin, avant-dernier. La foule et les animations étaient présentes, le tout dans une atmosphère festive, paisible et sympathique. Tout ce qui était présenté, ou presque, était en lien avec les activités fluviales qui existaient sur nos quais: lavandières, bateliers, marchands etc. N’oublions pas en effet que notre ville fut longtemps un grand port de redistribution des produits divers en provenance tant de l’amont que de l’aval de la Vienne et de la Loire: ardoises, céréales, eau-de-vie, sel, toiles diverses etc. De cette industrieuse activité ne demeurent que peu de choses, assez pour organiser des journées telles que celle d’aujourd’hui, afin que les plus grands retrouvent quelques souvenirs et que les petits s’en créent.
Vendredi 26 août, je suis allée visiter le château des Ormes dans le cadre de l’école ouverte. Ce château nous aurions dû le visiter pendant l’école ouverte du mois d’avril mais l’intendant du château a oublié de nous ouvrir le château ce qui fait que nous n’avons pas pu le visiter à ce moment là.
Le château des Ormes, a été construit par les frères Pussort, oncles de Colbert, en 1642. Il fut agrandi en 1729 par Marc-Pierre Voyer d’Argenson, l’ami des Lumières et des philosophes qui lui dédièrent l’Encyclopédie.
On peut visiter la cour d’honneur, la grande galerie de marbre, l’aile Pussort, l’aile d’Argenson, les salles de réceptions, les anciennes cuisines des XVIIè et XVIIIè siècles ainsi qu’une glacière récemment restaurée du XVIIè siècle. On a pu aussi voir la porte de la bibliothèque du château. Il parait que le bibliothèque était très grande (10000 livres!) mais on n’a pas pu y rentrer. Dans la ferme du château on peut voir un bateau qui est classé monument historique depuis 2002. Ce bateau se nomme SUZETTE II.
Manon.
Clore cet “été” par une photo symbolique de ce qui fut la fin de la classe media : avec les derniers irréductibles prêts à en découdre avec le vélo, les intempéries, les horaires… pour passer encore un peu de temps avec Papa Mastorgio, avant qu’il ne devienne définitivement “l’ex-prof”. Manon et Jofrey : mais vous connaissez l’aversion de Manon pour les photos. Ou bien floutée ? Alors, on a eu Jofrey.
Personne ne s’étonnera du parapluie…
Cet après-midi, dans le cadre d’Ecole Ouverte, ce fut la visite du château des Ormes. Avec Max, futur sixième. Mais avait-on le droit de prendre Max en photo ? Dans le doute, non. Pourvu qu’il n’ait pas pris peur, en tous cas, en fréquentant les énergumènes évoqués ci-dessus.
En ce mardi de fin d’été, un petit détour par deux proches châteaux sis en la commune d’Availles nous était proposé. De ces deux demeures nous apprîmes assez peu de choses en dépit de la volubilité et de la sympathie des propriétaires. Une demeure des XVème et XVIème d’un côté, vestiges d’un ensemble plus vaste mais largement démembré, intégré dès ses origines au XIème siècle au système défensif de la ville de Châtellerault. De l’autre un château datant de 1875, façade rajoutée sur une maison de maître du XVIIIème siècle, disposant de curieux bâtiments d’exploitation dont des chais d’inspiration typiquement bordelaise. Notons que ce fut aussi la résidence, comme locataires, de la famille de l’actuel maire de Châtellerault, dont la propriétaire nous a révélé avoir trouvé, au grenier, les devoirs de vacances!
Ce fut un agréable moment de promenade au milieu d’un vaste parc, dont on peut juste regretter qu’il n’ait pas permis de plus profiter de la
quiétude de la sylve en raison de la taille de notre groupe, rançon du succès de ces journées de découverte.
Le petit train de la Rhune est le premier train de montagne à crémaillère. Il a été construit en 1924, il roule à une vitesse de 8 kilomètres par heure. Il gravit 905 mètres de dénivelé en 35 minutes. Du haut de ses 905 mètres d’altitude, la Rhune offre l’un des plus beaux panoramas. On peut voir l’horizon sur 360 degrés. Il nous promène sur les sommets des Pyrénées, la côte basque, l’océan Atlantique de Saint Sébastien à Biarritz.
A la Rhune, on peut apercevoir des Pottok. Le Pottok est un petit cheval basque qui vit en liberté sur les massifs. On peut aussi voir des Manech qui sont des brebis de petite taille. Nous aurions pu voir un très beau paysage mais voici le résultat.
Manon.
Le grand chistera est une spécialité du Pays Basque. Le grand chistera est un jeu de mouvement où les joueurs se déplacent, courent, couvrent un terrain important, que ce soit en attaque ou en défense. Le grand chistera se joue sur un fronton de “place libre”. Chaque village du pays basque possède son fronton ” place libre”. Le fronton est un mur de pierre. La hauteur du mur est de l’ordre de 10 à 12 mètres et la largeur de 15 à 20 mètres. Le fronton de Bidart a été construit en 1958. Les pelotes sont toutes fabriquées artisanalement et de la même manières. La pelote a un diamètre de 65 millimètres et pèse entre 115 et 125 grammes. Son prix est de l’ordre de 50 euros. Un chistera pèse environ 200 euros. Une équipe est formée de 3 joueurs : 1 avant gauche, 1 avant droit ( le buteur) et 1 arrière. Le premier but est tiré au sort. Les parties se jouent en 40 ou 45 points. Nous avons pu assister à un match qui a été commenté par Ramuntxo Belly qui est l’entaineur de l’équipe de France. Vous avez deviné que je parlais de la pelote basque, plus spécialement du grand Chistera, le sport national béarnais.
Manon.