Août
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Classé dans (Le Torchon en vacances) par la Vieille Garde le 31-08-2011

Comme l’a si bien chanté le grand Eddy, en ce jour,  c’était la dernière séquence, c’était la dernière séance et le rideau sur l’été est tombé. Bye Bye les églises,  les châteaux, les moulins,  rendez-vous à jamais les promenades champêtres, les découvertes des lavoirs et autres puits, les rencontres animalières fortuites, tout cela relève désormais de l’âge d’or.

Ce fut donc la proche église de Senillé, ainsi qu’une partie de la municipalité et un membre de l’assocation qui travaille sur le patrimoine de la commune qui accueillit notre groupe de joyeux retraités et autres, sous la toujours très efficace et agréable férule de notre guide attitrée: Géraldine, à laquelle l’humour, la culture et les yeux bleus pétillants ne firent jamais défaut.

Cet édifice fort ancien, premières mentions dans des cartulaires de 1088, date du XIIème pour sa structure globale, fut grandement restauré au XVème, avec adjoinction d’une nouvelle façade en 1871. Dans la chapelle d’Aux, dite désormais chapelle de la Vierge, se trouve un gisant d’un seigneur d’Aux, lesquels résidaient sur la paroisse, au Bornais, à l’époque où existait bien plus que le seul vestige de pigeonnier qui demeure l’unique trace d’un important complexe castral.

Senillé, église saint André, enfeu XVème, mur sud.

 Ladite église est aussi proche d’un important réseau de souterrains que quelques passionnés tentent de mieux comprendre et préserver, faisant ainsi le lien entre les profondeurs chtoniennes et les aspirations ouraniennes du lieu (oui, il faut reprendre les bonnes habitudes et penser au mot du vendredi qui conaîtra sous peu son grand retour). Outre ce gisant dans l’enfeu du XVème, on note un fort bel autel fin XVIIIème en bois polychrome. Je ne puis passer sur la mention de deux vitraux, modestes, offerts en 1865 par le couple Hérault-Creuzé…la boucle est bouclée.

Une fois de plus, une belle visite qui fut aussi l’occasion de croiser quelques jeunes, anciens ou futurs élèves, lesquels ne semblaient pas spécialement pressés d’effectuer leur rentrée, ce que je ne puis m’expliquer.