Août
18
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 18-08-2016

C’est tout, simple petit rappel : dans quinze jours, nouveau rythme ! Farniente : exit…

Bonne fin de vacance (eh oui, au singulier ! La vacance, c’est le fait de laisser l’espace – le temps ?-  vacant : inoccupé, libre…)  à toutes et à tous (au moins à mon si cher Mastorgio qui doit désespérer de voir son si cher Torchon vide depuis le 5 juillet !).

A très bientôt !

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Juil
05
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 05-07-2016

Vacances anticipées pour quelques  écoles et collèges de Châtellerault dont le nôtre : pour le malheur, sans doute, des quelques 25 élèves qui, hier, ont passé leur journée entre nos murs et risquent de s’ennuyer aujourd’hui, en attendant l’école ouverte programmée mercredi…

Etonnante vision hier, à 7 heures 50 : une dizaine d’élèves jouait au ballon dans la cour. Les garçons, quelques filles délicatement posées sur les bancs, et Estella et Julia, nos deux zélèves de 3ème qui ne peuvent couper le cordon (ombilical) et useront leurs baskets jusqu’à la corde : tant que le glas n’aura pas sonné pour les profs, elles seront là pour s’assurer qu’elles nous manqueront, qu’on pensera à elles l’an prochain, qu’elles comptent encore pour nous même dix jours après le brevet des collèges 😉

Toujours est-il qu’en attendant les résultats du dit brevet, notre collège est bel et bien fermé ce mardi : on nous offre un jour de plus dans la liste déjà inestimable de jours de vacances et on n’a rien demandé : extraordinaire 😉

Merci qui ? Merci, le Tour de France !

Juin
27
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 27-06-2016

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Juin
21

« Vous n’avez réclamé ni la gloire ni les larmes ni la prière aux »… méritants

Euh, non, oups, pardon, ça, c’est Aragon (vous l’avez reconnu, je n’en doute pas) : autres temps, autres moeurs : quand on vous dit que vous vivez sous de meilleures auspices que vos aïeux. Enfin, nos aïeux, vos arrière-grands aïeux… « Ca date », comme dirait Pacôme…

Donc, vous n’avez réclamé ni la gloire ni nos larmes, et pourtant, et pourtant… Cette petite cérémonie, c’est votre moment de gloire, et les larmes seront peut-être bien au rendez-vous dans nos rangs… Que voulez-vous, on est émotifs, en fin de troisième trimestre, à la veille du brevet… Quand vous nous quittez définitivement… (enfin, les troisièmes…)

C’est une idée, ça : remercier, féliciter les zélèves méritants. Méritants ? C’est ça : méritants. Quel mérite est le vôtre, adoncques ? Ah oui, avoir brillé tout au long de l’année, voire de votre scolarité entre nos murs. Hum. Pas si facile, il faut bien l’admettre. Brillé et rayonné. Rayonné, irradié, que dis-je, irradié… Illuminé nos cours de vos sourires et regards de connivence… De votre calme et de votre sérieux. Multiplié, dans vos chères copies, les références culturelles (ah, la description des mouches des précieuses du 18ème siècle dans la rédaction de Justine… La réflexion quasi philosophique d’Aloïs qui n’a pas fini de souffrir à son humanité…) et les questions gênantes qu’on élude dans un soupir entendu : « Pourquoi on n’étudie pas le subjonctif, M’Dame ? C’est passionnant, pourtant, le subjonctif… »…

Qu’est-ce que briller, pour nos zélèves de REP+ ? Etre méritants ? Ne serait-ce pas, au-delà de collectionner les félicitations-compliments-encouragements aux conseils de classe, tout simplement être des zélèves dans les meilleures acceptations du terme ? Tout simplement, tout simplement,  fichtre, pas si facile que ça à tenir, peut-être bien… Entre nos murs gonflés d’egos, d’ados en quête d’eux-mêmes tout autant que d’autrui, entre nos murs effrités par la succession de leçons de morale-de grammaire-de chimie répétées rabâchées remâchées recrachées année après année, saison après saison, séquence après séquence : « Mais m’Dame, quand même, c’est facile, l’accord du participe passé, quand même, on voit ça depuis la sixième ! »

Tout est dans cette remarque d’Aloïs un jour de découragement : et tous nos remerciements tiennent dans cette remarque. Oui, Aloïs, comme Messua, comme Alix et Julia, (encore que Julia et l’orthographe, c’est une histoire à part ;)), comme Corentin et Corentin, Gauthier, Noa, Mahel, vous avez copié, recopié, rerecopié les règles les leçons les théorèmes et accumulé les points dans la moyenne. Parce que, patiemment, et avec le sourire, avec humour même, parfois, vous avez su attendre que vos camarades plus lents, plus, euh non, moins à l’écoute, moins rigoureux, moins accompagnés, peut-être, dans leur travail scolaire, comprennent les notions : « Ah, ça y est, M’Dame, j’ai compris, le participe passé, c’est hypper simple, en fait ! ».

Ces quelques mots pour vous remercier, vous qui avez donné à nos cours leur raison d’être, à nos journée leur soleil, à nos longs week-end de correction leur sel… A nos cours du piment. Je n’oublierai pas (et oui, ils me manqueront, c’est à n’en pas douter), ma brochette de cerveaux de 3ème3 : les gloussements d’Aloïs aux messes basses d’Alix : « Antigone, Astyanax, Phyrrus : ils ont des noms de médicaments, les héros de tragédies grecques… », les néologismes d’Alix, et son interprétation de l’engagement d’Antigone, la lueur intelligente dans les yeux bleus ou marrons de ma brochette à la lecture d’Antigone : aucune subtilité ne leur échappe dans ce texte à la fois sublime et drôle quand, avouons-le, le 20 juin, les errements de la fille d’Oedipe  (« j’y vais, j’y vais pas, j’y vais, j’y vais pas ? ») en saoûlent plus d’un dans la classe… « C’est une capricieuse, Antigone, de toutes façons, quoi qu’elle fasse, c’est loose-loose… ») Je remercie mes zélèves méritants pour leur foi en ce qu’on peut encore, envers et contre tout, leur apporter en matière de culture, de beauté littéraire, de réflexion, de poésie… C’est vrai, Cyrano, Antigone, à la mi-juin, ça donne du baume au cœur, ça rend léger (parce que ça ne leur arrive qu’à eux, pas à nous, c’est ça, le théâtre) avant de partir batifoler sur les plages d’ici ou d’ailleurs, ça vivifie, non ? Eux l’ont compris.

La liste de mes nominés :

Si j’avais à remercier, dans mes classes de troisièmes (puisqu’ils vont nous quitter), mes zélèves “méritants“, j’aurais du mal à opérer une sélection… Disons-le : je vais regretter les questions-réponses d’Aloïs et son incroyable capacité à être une adulte humaniste dans la peau d’une ado. Les rires de Julia, son auto-dérision quand il est question d’orthographe, ses yeux verts pétillants d’intelligence (un pansement idéal pour les bleus de l’âme et du coeur). La bouille d’ange d’Alix, ses sourires infinis, sa façon de faire l’autruche quand il est gêné (hop, un visage enfoui, vous me verrez plus émerger aujourd’hui, faudra attendre le prochain cours). La tendresse d’Estella et sa façon d’interpréter les textes avec ses mots mais avec pertinence, ses entrées en grande pompe dans ma salle de classe… Les “bonjour, Madaaaaaaaame” d’Athénaïs. Les “au revoir, madame” de Pacôme (inlassablement, Pacôme m’aura saluée très poliment quand tant d’autres quittent la salle sans un regard ni un mot…). Les soupirs de Servane, (“pffff“) même ! La douceur, le sérieux de Clémence, et son grand regard qui ne vous lâche pas pendant 55 minutes. La vivacité et la joie de vivre et d’apprendre de Bassa. La furieuse envie de Mélissa de trouver son style (mais non, pas capillaire, quoique…) : spécialiste des phrases complexes et du vocabulaire recherché. L’immanquable bonne réponse de Gauthier, et ce ton nonchalant à la prononcer. Le sérieux quasi mystique de Saandia : ses yeux qui vous fixent, et le sourire immense quand elle est interrogée, comme un merci. Le sérieux feint de Pierre, ses progrès impressionnants, et sa serviabilité (combien de photocopies sera-t-il allé récupérer au rez-de-chaussée…). La persévérance d’Handréa, et sa douce voix, son sourire et sa finesse, ses enthousiasmes, aussi… La détermination de Binéta, dont je salue les efforts, le sérieux, la bonne humeur et la discrétion au passage… Et même, et même, parce qu’il n’aime pas le travail (et pas les fonctionnaires ;)), la volonté implacable de Selim, ses sourcils froncés (“Pourquoi je mettrais pas le passé simple là ? Pourquoi vous mettez l’imparfait, vous ?“) en point d’interrogation, et le sourire quand la réponse le satisfait… Enfin, le sarouel de Kamélia, sa coupe de cheveux improbable, ses piercings, ses tatouages et son air implorant : “Eh, M’dame, j’peux v’nir en cours avec vous ? J’ai espagnol.” Variante : “J’ai français”. Variante : “J’ai maths”… 😉 : je n’oublierai pas cette jeune fille attachante et décalée, de ce genre de fille que, comme la brune pétillante Estella, on adopterait le temps d’une année, et plus 😉

Quels collègues auront, l’an prochain, le bonheur d’accueillir dans leurs rangs ces chères têtes plus brunes que blondes ? Et la chance de récolter ce qu’on aura patiemment semé et vu germer (pendant deux, parfois trois ans) : le style…

Trève de nostalgie : nos zados ne sont plus, à partir de demain, nos zélèves. Ils s’en iront, comme leurs aînés, vers de nouveaux horizons. Vale !

 

Mai
22
Classé dans (Correspondance) par Le P'tit Blédart le 22-05-2016

Je pense que tout le monde attend avec impatience les voyages (Italie et Espagne), que ce soit les voyageurs mais aussi ceux qui restent (bah quoi y’aura pas les profs ils pourront sortir plus tôt). Moi je pars en Italie 6 jours dans la mesure où je suis latiniste. Mais comment vous vous sentez de savoir que vous allez partir (loin de votre famille) ? Joyeux, stressés, impatients, enthousiastes ? Personnellement, j’étais impatient et content jusqu’à hier. Mais oui que je vais vous expliquer pourquoi jusqu’à hier. Donc hier, n’ayant pas cours (juste histoire des arts), je me rends chez le médecin afin qu’il me prescrive mes cachets et une ordonnance. J’avais aussi un vaccin à faire (mais n’importe quand). Ma mère m’a dit que j’allais le faire ce jour-là car elle ne reviendrait pas juste pour ça. Avant de le faire, je m’assure quand même auprès qu’il n’y a pas d’effets secondaires (fièvre, nausées…) : “Mais non, mais non, ne t’inquiète pas je fais ça touts les jours, ça ne risque rien”, m’a t-il dit. Tu parles, ça fait rien !! La journée est passée et je ne montrai en effet aucun signe inquiétant. Sauf que le lendemain, je n’arrivais pas à me lever. J’étais fatigué comme jamais. J’écris cet article à 16h30 environ, et la fatigue est encore là. Du coup, ma mère pense annuler mon voyage afin de ne pas m’envoyer dans un état pareil. Rien n’est sûr mais juste le fait de penser, ça m’effraie. Ce médecin à vraiment gâché mon enfance. Un dernier petit conseil : Ne faites jamais de vaccin avant un voyage !!!!!!!!!!!

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satané médecin

Mai
01
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 01-05-2016

“Un peu fouilli”, notre Torchon ? Diantre. Fichtre. Nous l’apprenons ce jour : le CLEMI n’a pas aimé cette année ce qu’il a primé l’an dernier, à savoir votre serviteur Torchon… On aime mieux les critiques positives, assurément, mais il est des commentaires qu’il faut savoir entendre. “Fouilli” : notre Torchon est trop “fouilli”.

Mince, si un prof écrivait ce mot sur une copie d’élève (même sur celles d’Alix, je me retiens de tels mots ;)), il subirait les foudres du dit élève, voire de ses géniteurs, et on les comprendrait ô combien.

Alors, “fouilli”, vraiment ? Sans doute… Depuis le temps qu’on dit qu’il mérite un petit (grand ?) ménage de printemps ! Voire un tsunami de printemps !

A vos plumeaux, donc, chers zélèves 🙂

Déc
17
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 17-12-2015

Un grand merci à la petite troupe de théâtre Ephémère qui a bien voulu retarder son repas de Noël ce jour pour donner une ultime représentation de sa création Papaoutai ? devant les enseignants et la direction du collège.

Rien ne vaut les planches du théâtre de Blossac, mais une fois de plus, nos zélèves apprentis comédiens ont joué leur rôle à la perfection ! Un merci particulier à M. Troubadour, qui devait avoir la tête un peu ailleurs aujourd’hui mais a endossé son rôle en presque professionnel 😉

Merci à eux tous : N’Aissita, Prisca, Salimata, Assia, Victoria, Chahinèze, Nathan, les deux Antoine, Lucas, Kyllian, Dorian, Denis, Sophiane et Emile. Merci à Mme Barret pour sa si précieuse collaboration ! Ainsi qu’à notre public du jour ! Et bonnes vacances à tout le monde !

 

Nov
30
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 30-11-2015

Bonne première journée de stage à vous toutes et tous (sauf aux petits chanceux qui ont dégoté un stage “chômé le lundi” ;)).

Observez bien, soyez sages, et revenez-nous (pas demain, hein) avec de belles réflexions à nous faire partager sur le monde du travail…

A lundi prochain !

 

Sep
20
Classé dans (Correspondance) par BigAdministrator le 20-09-2015

La nouvelle équipe média est déjà à l’œuvre depuis la rentrée, elle doit piaffer d’impatience de pouvoir laisser une trace sur ce légendaire blog avant qu’il ne prenne place, comme annoncé, dans les archives du web…
J’ai donc le grand plaisir de vous annoncer que les fameux codes d’accès sont opérationnels (*), chers et heureux nouveaux privilégiers ! vous devriez les avoir lors de la prochaine séance média et vous allez enfin pouvoir montrer ce que vous inspirent les aléas de l’actualité.
En attendant avec curiosité vos textes illustrés et le futur nouveau support de vos productions, bienvenu à tous !

(*) les 4èmes pour le moment, les 3èmes pour bientôt

Mea culpa, mea maxima culpa : hier soir, en réunion parents-professeurs 3èmes, j’ai tutoyé une maman d’élève 😉 Oh, quelle audace ! De la part d’une enseignante qui reprend ses zélèves quand ils glissent du “vous” au “tu” sans y prendre garde, un comble !

Petit moment de solitude : oups, désolée, c’est sorti tout seul ! Et, comme l’a dit la dite maman, on se connaît depuis quelques zannées, j’ai eu l’aînée en classe, me voici avec la cadette pour la troisième année de sa scolarité au collège : ça crée des liens !

Mais, surtout, surtout, la dite maman est, depuis sa création jusqu’à ce jour, notre internaute la plus fidèle : fidèle au Torchon, qui est donc un peu (beaucoup ?) le sien aussi 😉 Par ses commentaires sur les articles des zélèves, elle a fait vivre ce journal qu’on parle de clore, au grand dam de l’ami Mastorgio (qui n’aime pas la nouveauté ;)) pour le remplacer par un Post’it tout nouveau tout beau !

Ce “tu” échappé du discours du prof est peut-être, à mon insu, la meilleure façon de remercier notre chère maman-internaute…

Promis, je ne le ferai plus, Christelle, je te le jure ! 😉