Jan
31
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Salimatou SIDIA le 31-01-2014

    

La discrimination est partout où l’on va, même ou l’on vit ! On peut trouver le racisme a l’école, dans notre entourage, auprès de nos amis parfois. Le racisme envers les noirs ou contre les juifs, un racisme qui ne devrait même pas exister, une différence de peau ou de religion qui n’aurait pas dû naître. Le fait de séparer, de mettre un espace entre deux groupes sociaux, le fait de mettre à part un individu d’un autre groupe, à cause d’une différence me sidère. Les noirs ont été des esclaves pendant de longs siècles et les juifs ont été déportés et exterminés, rien que pour ça, ils devraient être respectés comme tout le monde.

Différencier quelqu’un  par sa couleur de peau, son genre, sa sexualité, sa religion, ses opinions, un handicap, le physique est un acte stupide, qui manque de finesses, un acte tellement idiot. Chacun a sa personnalité, chacun a sa couleur, chacun a une pensée différentes des autres. Et on ne devrait pas juger cela !  Toute ces personnes qui se sentent rejetées, mises à l’écart à cause de personnes malhonnêtes, manipulatrices ou racistes ou même encore antisémites. Toutes ces personnes n’ont pas vécu ce que les noirs ou les juifs ont vécu, la séparation avec leur famille, la déshumanisation par un peuple qui leur crachait dessus ! Qui les tuait sans savoir pourquoi ou avec des explications absurdes ! Franchement, à toutes ces personnes, je leur souhaite d’abord de marcher sur leur pas, et c’est là où ils pourront critiquer s’ils trouvent qu’ils n’ont pas assez souffert. Je ne comprend pas pourquoi on vit encore dans un monde si peu compréhensif !

 

TO FIGHT AGAINST RACIAL SEGREGATION AND INEQUALITY BETWEEN THE MEN !

Cordialement.

Jan
31
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Anais ALONSO le 31-01-2014

Marre des insultes sur les réseaux sociaux . Hannah Smith, une Britannique de 14 ans, a mis fin à ses jours par pendaison après avoir subi pendant de longues semaines le harcèlement d’internautes .
Il y a des personnes qui lui ont dit « Avale de l’eau de Javel », « Tu es laide, va mourir et tout le monde sera content » ou encore « Attrape un cancer ». Les harceleurs ont ensuite sous-entendu qu’ils s’en prendraient à la famille d’Hannah, bien qu’ils ne la connaissaient pas.
Pourquoi faire ça aux gens que l’on connait pas ?
Les adolescents n’hésitent pas à poser des questions blessantes, méchantes ou à intimider des utilisateurs souvent fragiles. Ces personnes sont juste capables d’aller en ligne et de se cacher derrière un masque de l’anonymat alors qu’ils abusent d’adolescents vulnérables.

cet article est dédié aux commentateurs de mon premier article qui m’ont demandé comment les voyageurs sur Mars survivraient là-bas, comment ils vivront. J’ai fait quelques recherches et suis tombé sur leur site officiel. Je ne répondrai sûrement pas à toutes les questions, mais je vais essayer.

Tout d’abord, Les hommes seront séparés et ne partiront pas tous en même temps. Ils partiront par groupes de quatre personnes. Le premier groupe partira le 14 septembre 2022. Le deuxième partira en 2027, et les autres tous les 2 ans.

Le projet : il a été développé par la société SpaceX et a coûté à peine 6 milliards de dollars, juste pour la première phase.

mars one

Maintenant, passons à la survie avec un grand “S”. Pour la nourriture et le matériel, ils enverront en Janvier 2018 le premier module de stockage, contenant 2500 kg de nourriture et de matériel. Il arrivera sur Mars en Octobre de la même année. En 2021, ils enverront cinq nouveaux modules, composés de deux habitations, deux supports de vie et un de stockage.

Cependant, ce projet manque de fiabilité sur certains points :

– déjà, le trajet dans le module durera 7 mois, ce qui est énorme pour les astronautes et qui les handicapera sur le plan physique dès leur retour de la gravité, une fois arrivés sur Mars. Cet handicap pourra durer des semaines.

– les astronautes ont de forte chances de perdre leur patience et leur rationalité à partir de quelque mois après l’arrivée sur Mars.

– jusque là, aucun vaisseau de plus d’une tonne ne pouvait atterrir sur Mars. Or, la capsule “SpaceX Dragon” du projet pèse 4,5 tonnes. Personne pour l’instant ne sait grâce à quoi et comment ils vont réussir, si ce n’est grâce à un “bouclier thermique”, qui permettrait  d’accroître le freinage. Mais personne n’en est sûr, car les tests n’ont été faits qu’à échelle réduite.

– enfin, la nourriture. Voilà la réponse à certaines questions. Un système de production de nourriture. Incroyable, non ? Seulement, il n’en est qu’au stade d’essai.

J’espère avoir répondu à vos questions, ou du moins à la plupart… Bon voyage vers l’espace !

Jan
31
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Messaouda HENNI le 31-01-2014

Une coutume est présente dans la classe germaniste 3ème depuis plus de deux ans…
La fête de la santé “la gesundtag “(= le jour de la santé en allemand ) a été créée par Johanna, lorsque notre professeur Mlle. FAVRE a éternué : Johanna, en voulant montrer qu’elle est parfaitement bilingue, a dit “gesundtag”, qui signifie  “jour de la santé au lieu de “gesundheit” ( “à vos souhaits”, en allemand). Mlle.FAVRE s’est un peu moquée en disant que ce jour n’existe pas… Petites ampoules qui clignotent sur nos têtes ( Johanna et moi) : il faut un jour pour la gesundtag, nous nous sommes mises d’accord sur une date et, à partir de ce moment, nous célébrons la fête de la santé tous les 22 janvier (seulement les germanistes qui sont actuellement en 3ème). Pendant cette fête nous jouons au médecin en allemand et nous remplaçons les médicaments par des friandises, les pillules par des smarties, les gélules par des m&n’ms,  et le sirop pour la toux par du jus.

Nous aimons beaucoup ce cours car ça change d’un cours banal.

Je vous souhaite donc -avec un peu de retard- une joyeuse fête de la santé !!!

Jan
31

Quel titre prétentieux… La théorie du genre, cela dit-il quelque chose à mes zélèves ? On en parle, dans les media… Vous savez, en français, le genre : féminin ou masculin. Avec ce beau masculin qui, quoi qu’il advienne dans une phrase, l’emporte sur le féminin… Ah, la belle grammaire que voilà ! Auparavant, (au 18ème siècle si mes souvenirs sont bon,s mais M. Mastorgio me corrigera, lui qui a traversé le siècle des Lumières et tutoyé Diderot et Voltaire (diantre : Hugo va me croire), l’accord de l’adjectif se faisait avec le dernier nom commun du groupe nominal. Exemple ? “Un homme et une femme instruite”. Toc : facile, on accordait l’adjectif avec le nom qui le précédait directement. Aujourd’hui, le tout puissant masculin l’emporte.

Wikipédia nous dit : “La règle de proximité (ou règle de voisinage) consiste à accorder le genre et le nombre de l’adjectif avec celui du plus proche des noms qu’il qualifie, et le verbe avec le plus proche de ses sujets. En vertu de cette règle, contrairement à l’usage actuel, le féminin et le singulier peuvent donc l’emporter sur le masculin et le pluriel. Elle se rencontre en grec ancien et en latin, de même qu’en ancien français. En français elle ne sort complètement de l’usage qu’au xviiie siècle, où le masculin s’impose dans l’accord du genre ; elle fournit aujourd’hui la matière de propositions de réforme de l’accord de l’adjectif pour ceux qui y voient un outil de promotion de l’égalité entre femmes et hommes.

Au xvie siècle, pour l’adjectif, seule la règle de proximité s’applique. Lorsqu’un adjectif se rapporte à plusieurs noms, il s’accorde avec le plus proche : « Portant à leur palais bras et mains innocentes », Agrippa d’AubignéLes Tragiques, III, 203. Quand un verbe a plusieurs sujets, le plus proche étant au singulier, il peut se mettre au singulier6 : « un gentil homme, dont l’amourla fermeté et la patience est si louable », Marguerite de NavarreL’Heptaméron, II, 17.

Au xviie siècle encore, l’adjectif épithète, lorsqu’il se rapporte à plusieurs noms, peut s’accorder avec le plus proche. On en trouve de nombreux exemples chez Racine, qui emploie concurremment la règle de proximité avec celle selon laquelle « le masculin l’emporte sur le féminin » : « Surtout j’ai cru devoir aux larmes, aux prières, consacrer ces trois jours et ces troisnuits entières », Athalie (1691), ou encore, dans la même pièce, « Armez-vous d’un courage et d’une foi nouvelle », vers 1269. De même il est encore courant qu’un verbe avec plusieurs sujets s’accorde avec le plus rapproché7 : « Sa bonté, son pouvoir, sa justice est immense », CorneillePolyeucte, vers 849 (1643).”

Ah, tous ces textes, ces auteurs lus, étudiés, et chéris ! Qu’elles sont loin, les années faculté…

Ce sujet n’est pourtant pas celui qui fait débat aujourd’hui. Non, il ne s’agit pas de grammaire (dommage) mais de… de quoi, finalement ? D’éducation à la sexualité dans une société où le mariage pour tous est autorisé, l’adoption d’un enfant par un couple homosexuel en débat. Des français s’inquiéteraient du contenu des cours de SVT dispensés à leurs enfants sur le sujet du genre.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/05/25/masculin-feminin-cinq-idees-recues-sur-les-etudes-de-genre_3174157_3224.html

Jan
30
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 30-01-2014

Bilal Z. me disait ce matin, lors d’un débat en classe (anarchique, ce débat, improvisé, ce débat, et souvent l’exemple type de l’argumentation par l’absurde, ce débat), “Charlie Hebdo, c’est des racistes !”.

Que nenni ! Hélas, entre notre séance media et l’heure de cours de français, François Cavanna est mort, ou du moins, les media ont relayé l’information de sa mort.

Chais pas c’est qui, Cavanna“, direz-vous, très justement (toute erreur syntaxique mise à part), sans aucun doute.

Un vieux. Il est mort à 90 ans, pensez donc. Et cette mort m’attriste, pour deux raisons : j’aimais Cavanna, que j’avais découvert au lycée, à l’occasion de la lecture de ses Ecritures : oeuvre irrévérencieuse s’il en est, mais ô combien plaisante. 

J’aimais Cavanna parce que, non content de m’avoir fait rire pendant cette lecture, il m’a valu un 16/20 au bac de français puisque, cette année-là (ne cherchez pas à calculer, j’ai eu mon bac en 1987, au 20ème siècle), il était au programme du commentaire composé de l’épreuve en section A2 (entendez Littérature). Quand on aime…

J’aimais Cavanna parce qu’il était un journaliste de la première heure à Charlie Hebdo et que Charlie Hebdo a été l’une de mes lectures favorites pendant de (très) nombreuses années. Jusqu’à ce que je devienne prof et n’aie plus de temps pour lire la presse satirique. (je plaisante : le temps, c’est bien connu, les profs en ont à revendre !).

Bien : Cavanna est mort, à son âge, c’est normal, et je suis certaine qu’il aurait été d’accord pour qu’on ne s’attarde pas à larmoyer. Sa disparition va nous valoir de nombreux articles dans la presse, et un retour sur la genèse de Charlie Hebdo : tenez, quand je vous le dis :

http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/20/non-charlie-hebdo-n-est-pas-raciste_3516646_3232.html

C’est l’exacte réponse à la remarque de Bilal. Bilal, lis bien attentivement ce petit article ! Et, pourquoi non, lis Cavanna… Sait-on jamais, et s’il surgissait au programme du DNB, en juin… ?

Qui sera le nouveau Cavanna ? Ici, un beau portrait écrit voici quelques années, dans Libération : http://www.liberation.fr/medias/2008/10/15/vieillesse-amie_115256

Jan
29

Fresque réalisée par Popof, en hommage au groupe Manouchian

Rabelais l’assurait : l’ignorance est mère de tous les maux. Assurément, les auteurs d’un tag “Shoaananas” sur la fresque réalisée en hommage aux résistants du groupe Manouchian ignorent l’Histoire. Souhaitons-le, peut-être, d’ailleurs. Sans quoi, ce tag serait encore plus provocateur.

Et voici une nouvelle conséquence de cette médiatisation de “l’affaire Dieudonné” : après la manifestation “anti tout” (anti mariage gay, anti François Hollande, anti-anti Dieudonné), au cours de laquelle on a vu fleurir les quenelles, ce tag, qui voudrait salir la mémoire de résistants, exécutés par les allemands en 1944.

Nos zélèves de troisième ne tarderont pas à découvrir Missak Manouchian, émigré arménien, communiste, son engagement dans la résistance, la lettre d’adieu qu’il écrit à sa femme (la “lettre à Mélinée” selon Aragon) avant d’être exécuté au Mont Valérien, le poème de Louis Aragon… C’est de l’Histoire : des jeunes hommes, vingt trois, ont sacrifié leur jeune vie au nom de la liberté. Apprenez l’Histoire, et respectez-en ses héros.

Chacun peut voir le très beau film L’armée de l’ombre, retraçant l’histoire de ce groupe Manouchian.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Missak_Manouchian

La Une de L’Humanité, hors série consacré au groupe Manouchian. L’Affiche rouge est à l’étude en Histoire, en troisième : vous la retrouverez dans votre manuel d’Histoire. C’est une affiche de propagande.

Louis Aragon,célèbre poète,écrivit un poème “L’affiche rouge” parlant du Groupe Manouchian en 1955.Voici ce dernier:

“Vous n’avez réclamé ni gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans
Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE

Et les mornes matins en étaient différents
Tout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant”

Jan
26
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Eden DUCLOS le 26-01-2014

Mme Dibot nous avait donné un sujet de réflexion il y a quelques temps et je l’ai retrouvé. Du coup je me suis dit, pourquoi pas faire un article là-dessus ?

Le sujet était, je cite : Pensez-vous que les réseaux sociaux favorisent l’expression d’une certaine violence, voire d’une certaine bêtise ?

Les réseaux sociaux favorisent une certaine violence puisque c’est la continuité du harcèlement qui a lieu à/au l’école/collège. C’est aussi une accentuation de la dépendance à cause du besoin de savoir ce qui est dit sur soi.

Aujourd’hui, de nombreux suicides ont lieu à cause des réseaux sociaux mais pas que : il y a aussi d’autres causes : harcèlement moral ou physique, les moqueries, les jugements, les rumeurs. Toutes ces choses font qu’une personne victime de ça peut être à bout et sacrifier sa vie pour avoir un sentiment de libération. Cela paraît futile à première vue, mais à notre âge nous sommes dans une période où l’on se cherche et où on se remet aussi en question.

Les gens se laissent manipuler par des effets de rumeurs ou de bandes, ce qui fait qu’une personne peut très vite devenir le centre d’attention de tout le monde mais dans le mauvais sens du terme, en l’occurrence. Quand nous sommes du bon coté , c’est-à-dire quand ce n’est pas nous qui subissons le harcèlement, il est très facile de se laisser emporter pas l’effet de mouvement. Généralement, on ne se rend pas compte que l’on devient méchant, sauf si,bien sûr, on est conscient de nos actes, qu’on en est content  et que c’est fait pour nuire à cette personne mais là, c’est autre chose.

La plupart du temps, ça commence d’un rien pour devenir tout, ça peut commencer avec des moqueries par rapport au physique, avec des rumeurs malsaines ou avec des informations personnelles pas toujours très agréablesà endurer qui sont divulguées sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter ou encore Ask pour ne pas les citer) de façon injuste, c’est une cercle vicieux.

Les déclencheurs de ces harcèlements prennent plus de confiance à victimiser sur internet plutôt que de le faire en face puisque,déjà, c’est plus facile et puisque qu’ils pensent ne pas pouvoir être atteints donc ne peuvent pas être sanctionnés.  Mais ceux qui sont de l’autre côté de l’écran sont tout autant déstabilisés d’être harcelés sur internet que face à une personne réelle. Surtout que,la plupart du temps, la victime se referme sur elle même et n’en parle à personne, encore moins à ses parents. La victime est le plus souvent seule, tandis que ses tourmenteurs sont toujours plusieurs ou en groupe.

Si les réseaux sociaux n’existaient pas, il est possible que le taux de suicides chez les jeunes seraient moins importants. Malgré tout,  il y aurait quand même eu des discriminations.

Quand on n’pas concernés, il est toujours plus difficile de comprendre ce que peuvent ressentir les victimes.

La chanson de Keen’v, par exemple, illustre bien ce sujet. (lien de la vidéo sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=9JaVW9u-zrE) Le titre de la chanson est ”Petite Emilie”, elle raconte l’histoire d’une petite fille dont la vie  basculé.

Un extrait des paroles :

Faut dire qu’au collège tout avait changé, trop d’élèves ne faisaient que de se moquer, partout elle se sentait rejetée, tantôt frappée, tantôt injuriée. Elle se demandait comment faire face, elle était devenue le souffre douleur de la classe. Sur les réseaux sociaux, ils l’appelaient ”la dégueulasse”. Des photos d’elle tournaient montrant son ventre qui dépasse. Ne sachant pas comment faire, ni commet réagir à cet enfer, par honte et ne voulant pas affoler sa mère, petit Emilie décida de se taire […] C’en était trop pour elle, trop qu’elle ne puisse encore supporter, alors elle étendit ses ailes et prit son envol vers la paix.”

Eden et Julie

Jan
22
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Anissa Ramdane le 22-01-2014

Je dirais presque que c’est incroyable, je vais sur pronote et voilà que sur mon emploi du temps, madame Dibot est notée absente toute la semaine ! Horreur, une semaine sans français, ah oui, c’est vrai elle était là lundi, mais nous ne l’avions pas…
Je me demande bien ce qui se passe, est-ce votre fils, ou vous ? On se le demande mais, quoi qu’il en soit, un bon rétablissement à vous, car vous nous manquez.
Comment allons-nous faire pour avoir de la bonne humeur dès le matin, sans média ? Je me le demande bien…
Heureusement, une chose est bien dans tout cela, car comme vous l’avez vu, madame, lundi, j’ai emprunté l’oeuvre de Shakespeare “Roméo et Juliette”! J’aime tellement cette pièce de théâtre et d’ailleurs m’dame vous ne nous avez toujours pas montré la suite du film “Roméo + Juliette” de l’année dernière mais je vous rassure je l’ai regardé moi-même. Mais, que dis-je, ça ne vas pas rattraper une semaine de français !
J’ai vu que vous étiez allée sur le Torchon, heureusement continuez madame, car ça vas être dur de ne pas avoir ni de cours de français ni de séance média cette semaine.
De plus, pour réagir à votre article sur le copier coller, je ne vois pas de qui vous parlez, mais c’est malsain.
Et je vais peaufiner l’article sur le film Sobibor. Bon rétablissement à vous, madame, et on pense à vous.

Jan
22
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 22-01-2014

Dans les programmes scolaires, la traite négrière, le commerce triangulaire, l’esclavage sont à l’étude en classe de cinquième (ou en début de quatrième si je ne me trompe pas). En français, en 4ème, on peut exploiter ce sujet en abordant le siècle des Lumières et la critique de la société. Voici quelques années, j’avais fait étudier à des 4èmes un beau petit roman de Monique Agénor : Les enfants de la colline sacrée. Simple, court, ce petit roman racontait, du point de vue de deux enfants captifs, l’esclavage. Sans fausse pudeur ni violence, mais de façon documentée et réaliste. Depuis, ce roman est épuisé : impossible de le retrouver.

L’esclavage, en littérature, est un sujet difficile à aborder : au CDI, nous possédons une série (plusieurs exemplaires) du célèbre récit La case de l’Oncle Tom… 

Le cinéma, peut-être, offre un moyen de donner à voir et à discuter avec nos zélèves. Ce nouveau film de Steeve Mac Queen pourrait peut-être faire parler de lui…  http://www.youtube.com/watch?v=gRZe0nyex-U