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Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Eden DUCLOS le 26-01-2014

Mme Dibot nous avait donné un sujet de réflexion il y a quelques temps et je l’ai retrouvé. Du coup je me suis dit, pourquoi pas faire un article là-dessus ?

Le sujet était, je cite : Pensez-vous que les réseaux sociaux favorisent l’expression d’une certaine violence, voire d’une certaine bêtise ?

Les réseaux sociaux favorisent une certaine violence puisque c’est la continuité du harcèlement qui a lieu à/au l’école/collège. C’est aussi une accentuation de la dépendance à cause du besoin de savoir ce qui est dit sur soi.

Aujourd’hui, de nombreux suicides ont lieu à cause des réseaux sociaux mais pas que : il y a aussi d’autres causes : harcèlement moral ou physique, les moqueries, les jugements, les rumeurs. Toutes ces choses font qu’une personne victime de ça peut être à bout et sacrifier sa vie pour avoir un sentiment de libération. Cela paraît futile à première vue, mais à notre âge nous sommes dans une période où l’on se cherche et où on se remet aussi en question.

Les gens se laissent manipuler par des effets de rumeurs ou de bandes, ce qui fait qu’une personne peut très vite devenir le centre d’attention de tout le monde mais dans le mauvais sens du terme, en l’occurrence. Quand nous sommes du bon coté , c’est-à-dire quand ce n’est pas nous qui subissons le harcèlement, il est très facile de se laisser emporter pas l’effet de mouvement. Généralement, on ne se rend pas compte que l’on devient méchant, sauf si,bien sûr, on est conscient de nos actes, qu’on en est content  et que c’est fait pour nuire à cette personne mais là, c’est autre chose.

La plupart du temps, ça commence d’un rien pour devenir tout, ça peut commencer avec des moqueries par rapport au physique, avec des rumeurs malsaines ou avec des informations personnelles pas toujours très agréablesà endurer qui sont divulguées sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter ou encore Ask pour ne pas les citer) de façon injuste, c’est une cercle vicieux.

Les déclencheurs de ces harcèlements prennent plus de confiance à victimiser sur internet plutôt que de le faire en face puisque,déjà, c’est plus facile et puisque qu’ils pensent ne pas pouvoir être atteints donc ne peuvent pas être sanctionnés.  Mais ceux qui sont de l’autre côté de l’écran sont tout autant déstabilisés d’être harcelés sur internet que face à une personne réelle. Surtout que,la plupart du temps, la victime se referme sur elle même et n’en parle à personne, encore moins à ses parents. La victime est le plus souvent seule, tandis que ses tourmenteurs sont toujours plusieurs ou en groupe.

Si les réseaux sociaux n’existaient pas, il est possible que le taux de suicides chez les jeunes seraient moins importants. Malgré tout,  il y aurait quand même eu des discriminations.

Quand on n’pas concernés, il est toujours plus difficile de comprendre ce que peuvent ressentir les victimes.

La chanson de Keen’v, par exemple, illustre bien ce sujet. (lien de la vidéo sur youtube: http://www.youtube.com/watch?v=9JaVW9u-zrE) Le titre de la chanson est ”Petite Emilie”, elle raconte l’histoire d’une petite fille dont la vie  basculé.

Un extrait des paroles :

Faut dire qu’au collège tout avait changé, trop d’élèves ne faisaient que de se moquer, partout elle se sentait rejetée, tantôt frappée, tantôt injuriée. Elle se demandait comment faire face, elle était devenue le souffre douleur de la classe. Sur les réseaux sociaux, ils l’appelaient ”la dégueulasse”. Des photos d’elle tournaient montrant son ventre qui dépasse. Ne sachant pas comment faire, ni commet réagir à cet enfer, par honte et ne voulant pas affoler sa mère, petit Emilie décida de se taire […] C’en était trop pour elle, trop qu’elle ne puisse encore supporter, alors elle étendit ses ailes et prit son envol vers la paix.”

Eden et Julie