Nov
23

Chers zélèves,

Il faut que vous lisiez cet article et visionniez les deux extraits vidéo présentés : ce sont des moments de dialogue cultes du cinéma français !

http://www.rue89.com/2013/11/23/georges-lautner-papa-tontons-flingueurs-est-mort-247777

Nov
23

Il s’agit d’un dessin animé produit, avec un immense succès, par un chanteur populaire pakistanais : au Pakistan, la série fait fureur. L’héroïne en est une institutrice, dissimulée sous une burqa pour échapper à ses ennemis, barbus. Son combat ? L’égalité de droits pour les garçons et les filles, l’ouverture culturelle pour tous. Ses armes ? Du papier, des livres, des crayons.

Naïf, présenté comme cela : mais les pakistanais semblent raffoler de cette super-héroïne brisant les tabous jusque dans le religion.

Oui, mais il y a paradoxe : pourquoi affubler d’une burqa une héroïne émancipée ? Par respect pour les religieux ? (on ne doit pas voir les “formes” de la damoiselle : on es loin de Lara Croft) Pour faire vendre ? (le choix de la burqa serait un compromis) Pour faire seulement semblant d’avancer tout en reculant ? (point de vue personnel, oups).

 Lisez l’article ci-dessous : vous le constaterez, cette burqa fait parler, notamment les filles pakistanaises : et ce qu’elles en disent est édifiant.

http://www.liberation.fr/monde/2013/11/17/la-fantomette-d-islamabad_947610

Ensuite, lisez, si vous êtes intéressé(e)s, le très beau livre de Chahdortt Djavann, une écrivaine iranienne : son propos sur le voile est très intéressant.

Nov
20
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Alison GIRARD le 20-11-2013

Le sida est un ensemble de symptômes consécutifs à la destruction de plusieurs cellules du système immunitaire par un rétrovirus (virus à ARN monocaténaires, de polarité positive, infectant les vertébrés) .
Le logo de la lutte contre le sida est un ruban rouge. (source wikipédia)

Les voies de transmission du sida sont :
– par relations sexuelles
– par voie sanguine
– de la mère à l’enfant pendant l’accouchement si la mère est porteuse du virus

Le sida est encore là en Europe, en Afrique, aux États-unis d’Amérique, en Amérique du sud, en Asie, au Canada et au Moyen-Orient .

Les associations et les organisations de la lutte contre le sida sont :
– L’agence ONUSIDA (organisation des Nations Unies)

– Le fond mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

– L’association AIDES

– L’association Act Up

– L’association Sidaction

– L’association sida info service

– Le Kiosque infos sida toxicomanie

– L’association ruban rouge

– Le centre régional d’information et de prévention du sida

– Les mouvements de malades

– L’association Libérons les Capotes

– L’association Terrence Higgins Trust

Les symptômes sont semblables à la grippe, par exemple de la fatigue, de la faiblesse, de la fièvre, des maux de tête, une perte de poids…

Le sida se soigne généralement au moyen d’une polythérapie antirétrovirale, il est très important de suivre le traitement du médecin.

Si une personne pense avoir le sida rien qu’un test de séropositivité au VIH révélera la présence du virus dans le sang. Il faut prévenir notre entourage si on a le sida, car ça évitera de les contaminer.

Nov
19
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 19-11-2013

Oh, le beau sujet que voici : http://abonnes.lemonde.fr/societe/article/2013/11/18/les-profs-des-zones-prioritaires-decharges-au-detriment-des-enseignants-de-prepas_3515386_3224.html

Trop complexe pour être déchiffré sans aide ? Il s’agit simplement d’une petite pensée émue du ministre de l’Education Nationale (Vincent Peillon) pour les profs de ZEP : erreur de langage, les dits profs de ZEP n’existent plus, ou du moins, les profs, si, mais les ZEP, non. ZEP = Zones d’Education Prioritaires. On dit, en 2013, les profs des ECLAIR (Ecoles, Collèges et Lycées pour l’Ambition, l’Innovation, la Réussite).

Euh, non, on ne dit pas “profs”, mais “enseignants”.

Bref, vous l’aurez compris, notre ministre semble s’intéresser à notre cas (oui, nous sommes concernés, les “profs de ZEP”, c’est nous.) : sommes-nous, comme il le dit, trop peu reconnus financièrement pour l’implication que nous mettons dans la tâche qui est la nôtre, au quotidien ? Entendez : sommes-nous suffisamment rémunérés pour le métier particulier que nous exerçons, en comparaison avec les enseignants qui font face à un public favorisé   ?

Chers zélèves qui semblez toujours venir de la lune quand on prononce les mots ZEP, RAR, ECLAIR, sachez que votre collège est ainsi nommé, et que tout enseignant qui y est en poste en a terriblement conscience. Terriblement ? Terriblement. Mais, paradoxalement, c’est cette spécificité qui rend votre collège aussi attachant : regardez, après 15 ans de services, que j’espère bons et loyaux, impossible d’envisager ne serait-ce que de le quitter. Et j’ai promis hier, à deux anciennes zélèves de Pink Paillettes croisées en ville, l’une poussant un landau dans lequel dormait une jolie petite fille, l’autre enceinte de son premier enfant, d’être là pour l’entrée en sixième de leurs petits chérubins… Et une promesse est une promesse.

Alors, selon vous, chers zélèves, vos enseignants exercent-ils un métier difficile, à George Sand ? Pour le savoir, ne demandez pas à vos parents, qui vous diront probablement qu’avec toutes les vacances qu’on a, on n’a vraiment pas à se plaindre, on connaît la chanson. Non, vous seuls, ainsi, je le crois, que les parents d’élèves élus à siéger aux conseils de classe, aux conseils d’administration, aux conseils de discipline, pouvez mesurer le quotidien de notre établissement : pour répondre à la question, interrogez votre conscience. Lenny, tu peux interviewer ta maman, élue représentante des parents d’élèves. Christelle, notre plus fidèle lectrice, également élue pour représenter les parents d’élèves, peut elle aussi exprimer son point de vue. Que font pour vous-même et votre réussite, vos professeurs ? Et en quoi enseigner ici peut-il, de fait, représenter une certaine difficulté ?

Ce sont vos impressions que l’on attend, mais également les commentaires de nos chers collègues lecteurs de ce Torchon.  La parole est ouverte.

Nov
19

Libé du 19 novembre 2013

Vendredi, c’est la rédaction de BFMTV qui était la cible du tireur : le même que celui qui a blessé hier un homme à Libération. Information à suivre.

http://www.bfmtv.com/societe/paris-tirs-siege-liberation-un-possible-blesse-648358.html

http://www.liberation.fr/societe/2013/11/18/libe-attaque-chasse-a-l-homme-dans-tout-paris_947939

 

Nov
18

Chers zélèves,

Je parlais l’autre jour à une classe (mais laquelle était-ce donc ? ) de ce fait divers : le suicide d’une adolescente, harcelée par ses “camarades” sur les réseaux sociaux, Facebook pour ne pas le nommer.

Lisez l’info ici : http://tempsreel.nouvelobs.com/l-enquete-de-l-obs/20131114.OBS5469/traitee-de-pute-de-boloss-marion-13-ans-s-est-suicidee.html?xtor=RSS-17

Vous pouvez réagir, en apportant votre propre témoignage : ce fait divers n’est pas unique, loin de là. On me demandait en début d’année pourquoi je n’aimais pas facebook. Lenny, voici un argument de plus à ma démonstration.

Nov
13
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 13-11-2013

Intéressant, à observer, chers zélèves : http://abonnes.lemonde.fr/actualite-medias/article/2013/11/13/hollande-hue-le-11-novembre-tf1-admet-avoir-manipule-le-son_3513113_3236.html

Un reportage de TF1 est incriminé par les journalistes du Petit Journal (de canal +) : au montage, TF1 aurait jugé plus “vendeur” (ou plus “flatteur” pour l’auditeur de TF1, peut-être ? ce qui, en terme d’audimètre, revient au même) de faire croire que la foule huait François Hollande à sa descente de voiture plutôt qu’au moment de l’arrivée du cortège présidentiel.

Il suffit de couper le son, de le déplacer de quatre petites secondes pour faire vrai. Et le tour est joué : le président est hué à sa descente de voiture, le commentaire du journaliste le précise. Or, une seule caméra a filmé la scène, et l’image et le son ont été  distribués aux différents media d’information : facile, en comparant les scènes, de révéler le trucage de TF1.

Encore fallait-il soupçonner un tel trucage… On nous désinformerait donc à notre insu (du moins ceux qui regardent le journal télévisé de TF1…) ?

Nov
13
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Johanna MESNIL le 13-11-2013

Comment peut-on parler d’une République unie, quand une petite fille ose insulter ouvertement une ministre de son gouvernement ? A-t-elle réellement conscience des conséquences de son acte ? Comment peut-elle se sentir concernée par un fait qui en réalité ne la concerne pas ?  Est-ce une question d’éducation?

OUI, oui elle a sûrement été influencée par l’opinion de ses parents qui ont eux-mêmes été influencés par une ex élue du  Front National.  Anne-Sophie Leclere est la fameuse goutte d’eau qui a fait déborder le vase déjà bien plein suite aux insultes portée à Harry Roselmack ( présentateur de TF1). Le FN se rend-il compte a quelle point il peut pousser les parents à inculquer des valeurs aussi peu tolérantes ?

Pourtant je n’ai vu dans la presse aucun soutien porté à Christiane Taubira. Elle a elle même ressenti un manque de soutien : “Les réactions n’ont pas été à la mesure”. L’Assemblée Nationale a souhaité apporter son appui en applaudissant la ministre.

Une question subsiste : le racisme se banalise-t-il en France?

Pour ma part, moi qui vis dans une ville multiculturelle et qui côtoie des personnes de diverses origines, je n’ai jamais ressenti le racisme dans mon entourage. Je pense que ce sont les personnes qui ont peur de s’ouvrir au monde qui finalement véhiculent ce genre de propos.

De plus, les réseaux sociaux accentuent la libération de la parole raciste, et de plus en plus de gens assument leurs propos et ne gardent pas l’anonymat.

Suite à tous ces phénomènes peu républicains, je me demande si les français ne cherchent pas  un bouc émissaire à la crise ?

Johanna Mesnil

Chers zélèves, chère Christelle (notre plus fidèle internaute), chère Bonne Vieille Garde,

Jouerez-vous au jeu auquel je vous convie ce matin ? Le gagnant est celui (celle !) qui parviendra à identifier notre mystérieux Inconnu, en passe de détrôner Christelle par la fréquence (et la longueur) de ses commentaires sur le Torchon.

Comme de bien entendu, on ne gagne rien : un jeu est un jeu : le plaisir de jouer doit être votre seule motivation. Impossible, me direz-vous, d’identifier un Inconnu. Vous me paraissez bien défaitistes. Notre Inconnu nous livre ça et là de menus indices : comme Sherlock Holmes, procédons avec méthode.

1) Observation.

2) Déduction.

3) Formulation d’hypothèses.

4) Vérification des hypothèses (confirmation ou infirmation).

5) Résolution de l’énigme.

M. Mastorgio, si vous le voulez bien, je serai, pour l’occasion, votre Docteur Watson.

Un indice : il semblerait que notre Inconnu connaisse M. Mastorgio, la lecture d’un commentaire le donne à entendre : “quant à la sympathie, elle est partagée, mais moi, je sais pourquoi”.  Notre Inconnu est-il un ou une inconnue, d’ailleurs ? Peut-être daignera-t-il (elle) nous éclairer au moins sur ce point. Non crucial, mais qui nous permettrait de procéder par élimination. Ancien(ne) élève mastorgioesque ? Parent d’élève ? Collègue ? (en ce cas pourquoi tant de mystère…)… Toutes les pistes sont bonnes à suivre. A vos neurones ! (Sherlock comptait sur des substances plus ou moins illicites pour se concentrer sur une affaire, nous n’irons pas jusqu’à vous recommander de suivre à la lettre sa méthode…)

Nov
13
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 13-11-2013

Christiane Taubira maligne comme un singe, retrouve la banane à la Une de Minute

Messaouda, ton titre a inspiré la Une du journal d’extrême droite, Minute, tu vois…  Non, bien sûr, mais l’expression est détournée, là encore. Minute est un journal dont la ligne éditoriale ne cache pas ses intentions provocatrices, son lectorat vote front national.

Vous le voyez, chers zélèves, même après un appel présidentiel à la “plus grande fermeté”, malgré quelques voix élevées pour crier au scandale : “c’est une ministre qu’on insulte ! C’est le racisme qui est de retour en France !”, un media ose cette Une, et ce titre : “Maligne comme un singe”.

Que dire de plus ? Contrairement à ce que deux d’entre vous ont écrit, la liberté d’expression est un droit pour tous. Il faudrait donc apprendre à ignorer certains propos racistes. Et à s’interroger, en effet, sur le fait qu’on puisse encore aujourd’hui, en France, penser (ne serait-ce que penser), écrire, et publier (sur les réseaux sociaux ou dans la presse) de tels propos, diffuser de telles comparaisons.

On lit, ce matin, dans Le Monde, que le gouvernement dépose une plainte à l’encontre du journal Minute : Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a saisi mardi 12 novembre le procureur de la République de Paris au sujet de la “une” de l’hebdomadaire d’extrême droite Minute sur Christiane Taubira, “en application de l’article 40 du Code de procédure pénale [afin] de porter ces faits susceptibles de constituer l’infraction d’injure publique à caractère racial”.