Déc
18
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 18-12-2012

Chers zélèves,

Drôle de bonhomme, ce Fénelon rencontré dans le cadre du cours de français, non ? Une conception archaïque du statut de la femme ! A replacer dans son contexte, bien entendu.

Intéressante remarque de nos chères O. et S., pour qui la tradition, la culture, offrent la perspective d’une vie de femme au foyer : élever les enfants, les éduquer, tenir le ménage. C’est une promesse de bonheur si l’amour et l’harmonie du couple sont au rendez-vous, ce que l’on souhaite à tous.

Mais notre mission d’éducateur, pardon, d’enseignant, nous fait dire qu’un diplôme, une formation professionnelle seraient la promesse d’une possible indépendance…   Je ne peux m’empêcher de penser à toutes ces discussions avec vos soeurs, amies, cousines, qui, chaque année, m’ont tenu le même discours : “Chez nous, c’est la tradition, la femme ne travaille pas, elle élève les enfants : les enfants, c’est le bonheur, c’est la richesse. Le mari rapporte l’argent.” J’entends.  Chaque année, je répète qu’il faut pourtant poursuivre vos études, entrer au lycée, vous ouvrir l’esprit. Notre rédactrice, O. pour ne pas la nommer, a pourtant beaucoup à dire, et l’envie de l’écrire : je ne crois pas me tromper. Cette curiosité, cet élan pour comprendre sont salutaires.

Qui sait ? Le bonheur est peut-être là : la maman le sait, un enfant, c’est le “bien” le plus précieux. Mais l’enseignante  considère que la formation professionnelle, qui ouvre les portes à l’autonomie financière est le meilleur atout dans notre société. La femme, que l’indépendance est la clé de l’épanouissement.

On dira que les adultes prennent trop de place dans ce Torchon : chers zélèves, écrivez donc !

Pour vous, ce petit sujet de réflexion (non, non, je ne résiste pas !) : vous trouvez normale, aujourd’hui, l’égalité des sexes, la parité hommes-femmes : croyez-vous que cette égalité soit réelle, aujourd’hui, en France ?

 Je crois qu’Abderahmann avait quelque chose à écrire à ce sujet : on attend avec impatience son article ici… 😉

Chers zélèves,

Pour approfondir le sujet sur l’homosexualité, et considérer l’évolution d’une société (au sujet du mariage pour tous en France), lisez cet article (et les articles liés) paru dans le Monde :  http://www.lemonde.fr/societe/visuel/2012/11/13/homosexualite-un-crime-dans-de-nombreux-pays-d-afrique-et-du-moyen-orient_1789748_3224.html

 

Déc
16
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 16-12-2012

Chers zélèves,

Vous souvenez-vous du cours de français de vendredi ? Il avait été question des différents types d’écrits argumentatifs : parmi eux figurait la lettre ouverte. Voici, dans la presse, un exemple de choix : la lettre ouverte écrite par Gérard Depardieu, comédien français, adressée au premier ministre.

En guise d’étude, vous pouvez identifier la thèse soutenue par l’auteur de cette lettre, ainsi que les arguments qu’il emploie pour étayer son propos. 

Déc
16
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 16-12-2012

On parle beaucoup d’homosexualité dans les media, à propos de la loi sur le mariage pour tous. Quel regard portons-nous sur l’homosexualité ?

Océane : De nos jours, je ne peux pas dire que j’aime entendre les garçons et filles dire qu’ils ont des rapports sexuels ou encore les voir s’embrasser. Mais qui suis-je pour juger ? Personne. Je ne pense pas que je pourrais supporter de voir quelqu’un de ma famille  avoir un comportement homosexuel mais dans la rue, ça ne me gêne pas puisque ça ne me touche pas ! A vrai dire, je ne me suis jamais posé la question de l’homosexualité. Chez moi, on ne parle pas de ça : c’est tabou. Je ne sais pas quoi en penser. Pour moi, deux personnes  du même sexe ne devraient pas être ensemble. Mais puisqu’ils sont heureux, fermons les yeux : s’ils sont heureux parce qu’ils s’aiment.

Fanta :  L’homosexualité s’affiche publiquement en toute liberté, pour moi, quand je vois des personnes du même sexe s’embrasser, ça me dégoûte, et ça me fait des frissons, à vrai dire, ça me passe dans tout le corps. L’homosexualité , c’est pas pour moi !

 LeGeek  : d’après mon point de vue, l’homosexualité est  tout à fait normale, nous avons le droit de choisir notre amour. Ceci s’appelle l’égalité. Voir un couple d’homosexuels  ne me dérange  pas, sauf  si c’est  mon meilleur ami qui l’est et me fait du ‘pied’. Voir les filles ensemble s’embrasser, je trouve ça moins dérangeant : elles nous excitent ! Alors que deux garçons… Je pense que  je préfère avoir des amiEs homosexuelles  que des amis, car avec les filles, il n’y a pas de chance de se faire draguer. Ma grande sœur a trois amis homosexuels et cela ne me dérange pas quand ils sont chez moi.  Je  suis pour le mariage gay, pourquoi n’auraient-il pas le droit ? D’après un sondage, 17 000 maires sont contre le mariage gay. Je  suis pour et contre. Je suis pour, parce qu’ ils ont le droit d’avoir les mêmes droits que les couples hétéros. Je suis pour et contre que les homosexuels aient des enfants : contre car des enfant pourraient avoir des reproches et se sentir mal.

 Abderrahman : Aujourd’hui, l’homosexualité  n’est pas un sujet tabou mais un sujet compliqué, je pense que voir deux lesbiennes fait moins bizarre que de voir deux hommes homosexuels, mais franchement je ne suis absolument pour pas pour l’homosexualité. Je ne sais pas si c’est en rapport avec ma religion, mais je trouve sale d’être homosexuels. Mais cela ne me concerne pas, s’ils pouvaient juste ne pas s’embrasser ou autre en public… Je ne le suis pas et je ne le serai jamais, heureusement pour moi !

 Badjo : J’ai sans doute des tendances homophobes car, même si je ne les insulte pas, l’homosexualité me dégoûte. Imaginer des gens du même sexe avoir des rapports sexuels me dégoûte.   Donc, oui, je suis un peu vieux jeu, mais pour moi, une famille, c’est un papa et une maman. Peut-être est-ce dû à ma religion, mais je ne supporte pas cet acte : pour moi, c’est choquant.   Dans la religion musulmane l’homosexualité n’est même pas envisageable : je crois que si j’étais au Mali en ce moment, par exemple, où la Charia est en vigueur, personne n’oserait s’afficher comme homosexuel. En bref, je suis assez bornée sur le sujet et je crois que je ne changerai pas d’avis.

 Manelle : Qu’il y ait des mariages homosexuels ne me dérange pas : les gens ont le droit d’aimer qui ils veulent. Que ce soient des hommes, des femmes, c’est leur vie et ça ne regarde qu’eux. J’ai déjà vu des couples d’homosexuels : au début, j’avoue que j’étais surprise mais, après, je m’y suis faite, et assez rapidement.    Cependant si un de mes amis me demandait de l’aider à choisir sa préférence, ou plutôt, de donner mon avis sur ce sujet, je répondrais sûrement qu’il est préférable d’être hétérosexuel parce que c’est beaucoup plus simple à vivre dans la vie de tous les jours.  Mais on a le choix d’être amoureux de la personne qu’on veut : cela ne me regarde pas du tout.  Tout cela pour dire que je me moque qu’il y ait des mariages homosexuels ou pas.

Déc
15

Chers zélèves,

Nous évoquions hier, en séance media, l’actualité sociale : le mariage homosexuel en question. Vous avez écrit votre opinion sur l’homosexualité (à lire dans ce Torchon dès aujourd’hui). Soyez attentifs, aujourd’hi et demain, à l’évolution de l’évènement et à son information. Et continuez à réfléchir, et à écrire !

Déc
10
Classé dans (L'actualité vue par les élèves) par Agnès Dibot le 10-12-2012

Chers zélèves,

Le  9 décembre (hier) était jour anniversaire de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Cela vous dit-il quelque chose ? Vous entendez beaucoup parler de laïcité, notamment dans un établissement scolaire laïc. Mais on entend souvent en classe, des élèves faire référence à un Dieu, à une certaine création : on oublierait presque parfois l’athéisme et la science : lisez, ici (ou là) un article évoquant un projet d’instauration d’une sorte de discipline supplémentaire (mais où, quand, sur quels créneaux horaires va-t-on la caser ?) à l’école : la “morale laïque”.

http://www.liberation.fr/politiques/2012/12/09/hollande-annonce-un-observatoire-de-la-laicite-en-2013_866235

Avez-vous une opinion sur le sujet ?

Je suis élève en sixième et j’écris sur la session de ma soeur , une ancienne de la classe média , il y a deux ans.

Nous avons rencontré le Capitaine Martineau, un policier de Châtellerault. Il nous a parlé des dangers d’internet. Il nous a fait voir une vidéo : Danger internet. C’est l’histoire d’une jeune fille de  17 ans qui s’était inscrite sur un site de rencontre, elle avait rencontré un homme qui se faisait passer pour un jeune de 20 ans, alors qu’il en avait 48. Il lui demandait de lui envoyer des photos d’elle,  nue.

Après la projection de la vidéo, le capitaine Martino nous a demandé si on pouvait mettre n’importe quelles photos sur internet .

On ne peut pas mettre n’importe quelles photos sur internet, car elles peuvent être utilisées par n’importe qui, dans une publicité, par exemple. Nous avons le droit de mettre des photos avec l’accord de nos parents, ils doivent signer une feuille. Les deux parents doivent la signer. L’autorisation écrite doit être gardée trente ans minimum.

LE CYBERHARCELEMENT

Le cyberharcèlement est une menace ou une insulte faite à l’encontre de quelqu’un.

Que faire si vous êtes harcelé par interneet ou par SMS ?

– Ne pas répondre

– En parler

– Bloquer la personne

– Signaler le commentaire ou le SMS  comme abus

Comment se protéger ?

– En évitant de donner son mot de passe

– Changer son mot de passe souvent

Pour trouver un mot de passe :

–  Avec un mot de passe  de 6 lettres, il faut 10 minutes pour le trouver.

-Avec  un mot de passe de 6  caractère il faut 16 jours pour le trouver.

– Avec un mot de passe de 8 caractères il faut 463 jours pour le trouver.

Grace à cette intervention, j’ai appris à me méfier d’internet et j’ai appris tous les dangers  que nous pouvions rencontrer. Cette intervention a été très interessante pour moi.

Servane

Nov
30
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Abderrahman le 30-11-2012

Enfin la Palestine est devenue un Etat observateur à l’ONU, après avoir été refusée le 19 décembre 2008, le peuple palestinien a été accepté hier, le 29 novembre 2012.

Je suis content que le peuple palestinien soit enfin accepté car il le mérite et je me sens comme les palestiniens, car ce sont aussi des musulmans et aussi parce qu’ils ont tellement souffert durant ces dernières années à cause d’Israël. Israël les a attaqués de partout, par les airs (avions), la terre (tanke+fantassins) alors que les palestiniens n’étaient pas de taille car ils n’avaient pas d’armes…

Et en ce vendredi, les palestiniens vont  pouvoir êtres tranquille, sans soucis, comme nous ici, sauf qu’il faudra faire des réparations du pays : espérons que tout rentrera dans l’ordre et que le peuple palestinien ne souffrira plus .

Je me pose une question : Pourquoi les Etats Unis ne voulaient pas que la Palestine soit un Etat observateur ? Voici deux hypothèses : soit parce que les Etats Unis ont choisi de soutenir Isrël parce que c’est une puissance militaire qui les intéresse ou bien parce que les Etats Unis ont pour une raison inconnue une dent contre la Palestine. Mais même si ça c’est bien passé, je pense que les palestiniens n’oublieront jamais ce qui s’est passé et je pense que personne ne l’oubliera.

                                                                                                                                                                                                                                Lefouse

Nov
30
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par la Vieille Garde le 30-11-2012

Scandaleusement provoqué en cette séance de media par les zélèves chargés de réfléchir sur leur adolescence, je consens à répondre à ladite provocation et aux propos diffamatoires tenus, prétendant que je ne serais capable de donner une opinion, un avis ou tenir une réflexion sur cet âge si éloigné du mien. Certes, mon adolescence remonte au millénaire précédent, mais celle des autres, celle de mes contemporains, des zélèves, je la subis, je l’endure, je l’étudie aussi, au quotidien, depuis plus de 15 ans.

Le constat est alarmant, il l’est d’ailleurs depuis les débuts de l’humanité puisque des tablettes d’argile de Babylone précisent que les jeunes manquent de respect aux ancien, Aristote se scandalisait des moeurs et comportements des jeunes, sous Charlemagne, même constat, les jeunes parlent mal aux anciens, ne respectent plus rien ni personne, etc. En outre, il n’est pas nécessaire de fournir des arguments que les adolescents ne peuvent saisir. (Ils connaisent, Babylone, Aristote, Charlemagne?)

Ainsi, depuis le début de l’humanité, il faut bien en  prendre acte, l’adolescence serait  une calamité, je confirme, elle l’est! L’adolescent type est certain de mieux comprendre le monde que ses parents ou tout adulte d’ailleurs. Il faut en effet préciser que les adultes sont des “vieux” et que l’on est vieux à partir de 20 ans semble-t-il. Paradoxalement cependant, le corps médical fait désormais s’étendre l’adolescence, (l’adulescence étant elle une vision plus sociale que physiologique) de 12 à 30 ans, ce qui ne saurait qu’interpeller lesdits adolescents concernés par la tranche d’âge.

Peut importe, l’adolescent type est prodigieusement contestataire et se contredire trois fois dans la même phrase en faisant preuve de la plus inqualifiable mauvaise foi ne lui pose aucun problème, pire, il affirmera que la faute de tout cela, comme de tout le reste, n’ incombe qu’à son contradicteur. Généreux, nous dirons qu’ils cultivent la pensée rousseauiste et estiment qu’il vaut mieux être homme à paradoxes qu’à préjugés. (Ils connaissent Rousseau?)

Ensuite, épuisé de cette contestation, de ses longues nuit de veille sur tous les types d’écran que l’industrie peut produire, de télé, d’ordinateur, de téléphone, de, de… de je ne sais trop quoi, de ses repas pantagruéliques, de ses quelques heures de sport, de ses discours existentiels avec ses pairs destinés à savoir quel sportif, quel chanteur, quelle chanteuse, quel acteur ou actrice est le meilleur, si A sort avec B si C est encore avec D, bref, suite à tout cela, l’adolescent lambda (ils savent leur alphabet grec?) rejoint donc son lit, non fait, en sa chambre, non rangée, et sombre dans les bras de Morphée, (ils connaissent Morphée?) pour se voir contraint au lever, quelques heures plus tard, par un réveil tyrannique lui enjoignant de se rendre au collège ou au lycée, à moins que, lors des fins de semaine, il ne puisse profiter de longues heures de ce repos immérité, jusqu’à ce que les parents, lassés, ne viennent les sortir du lit et se voient alors rabroués sans une once de respect, sous prétexte que le samedi  il est bien normal de dormir jusqu’à 15h et qu’ils ont le droit de se reposer, avec tout ce qu’ils font pour leurs parents au quotidien!

Vous l’avez saisi, ô lecteurs, le sujet de l’adolescence est une mine inépuisable que je ne saurais… épuiser. Il s’agissait seulement pour moi, ici, de prouver, à ces hordes de jeunes, qu’en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le vieillard,  que je suis, piqué au vif, cette irritabilité naturelle m’étant un point commun avec lesdits adolescents sujets de notre étude, avait encore assez de neurones pour produire, en cette séance, quelques lignes sur un thème qui aurait cependant dû plus les interpeller que moi. Las, cette situation ne fait que prouver ce que nous mettions en avant plus tôt et je me réjouis de savoir que dans des milliers d’années on lira avec attention cet article devenu alors une référence historique et sociale de premier plan (ils savent ce qu’est l’ironie?).

Nov
30

Qui aime bien taquine bien (selon Zinabidine) 😉

L’ado, ça me connaît : du lundi au vendredi, du lundi au vendredi, et du lundi au vendredi (après ça, qui oserait nous contester notre droit à 16 semaines de vacances ?) : donc, du lundi au vendredi, je pratique l’observation de l’ado.

Dans le cadre scolaire, la pire condition qui soit : l’ado n’est pas heureux d’être là. Il ne sourit pas  avant la récréation de dix heures. Avant dix heures, il végète : il termine sa nuit, commencée après une heure du matin et interrompue par la sonnerie du réveil parental et un petit déjeuner. Ah non, l’ado ne petit déjeune pas. les céréales, il les grignotte à 23 heures, devant son écran. L’ado est nictalope : il ne fait pas tomber de miettes sur le clavier !

L’ado est malheureux : du moins fait-il semblant d’en adopter les symptômes : assis, chauffé, nourri, il trouve encore le moyen de soupirer que “la vie, c’est esclavant” avant de re-sombrer sans sa léthargie coutumière. Soupir.

Donnez à l’ado une tâche : tentez l’expérience. Une tâche dure : inscrire dans l’agenda le travail à faire pour le lendemain. L’ado a des réflexes innés : “Quoi ? M’dame, on a déjà un DM en Histoire !”. Soupir. (tentez l’expérience en sixième : le sixième, qui n’en est qu’au stade de pré-adolescent, ne négogierait jamais un travail : le sixième obéit, applique, et avec le sourire.) Crayon (geste lent : ah oui, l’ado est agaçant…). Agenda. Echarpe : l’outil de travail essentiel dans la panoplie de l’ado. Soupir. (bis, ter) Pendant ce temps, la sonnerie a retenti, l’ado s’est envolé (le temps de dire au revoir à la classe : plus un élève) L’ado est capable de rapidité dans le sens descendant de l’escalier : pour descendre en récréation, il déploie des qualités insoupçonnées, faisant appel à des muscles qu’il n’avais pas sollicités à l’aller. Pour monter en cours, l’ado traîne des pieds, des jambes, des bras : la gravitation universelle l’attire irrémédiablement vers le bas : le rez-de-chaussée.

Au rez-de-chaussée, on peut échapper au cours : on peut passer par l’infirmerie…

Croit-on. Car l’ado est crédule.  Mais l’infirmière, cette adolescente repentie (comme le sont tous les adultes du collège) maîtrise à la perfection l’art de l’esquive dont elle sait déceler chez l’ado les signes avant-coureurs : bobo le ventre, bobo la tête, bobo le dos…

L’ado est un être jeune, en devenir, il doit être épuisant d’attendre d’être grand : la période de latence semble un calvaire. A les voir ainsi,  ils souffrent réellement. Soyons compréhensifs, ne parlons pas trop fort,  n’exigeons pas de travail personnel le week-end “Oh, bah non, M’Dame : on a déjà un DM en maths et c’est l’anniversaire d’Hugo. C’est abuser…”

L’ado n’a que ce mot à la bouche “abuser”.

Mais s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer, car l’ado est touchant. Ne le dites à personne, mais dans notre jargon d’enseignants, on le dit “attachiant”.