Déc
03
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Technovore le 03-12-2011

La mouche vole… elle tourbillonne et PAF, finit sous la tapette de la prof. Je m’ennuie… Pourquoi, me demande Mme Dibot…

Manque de motivation ? Désintérêt ? Aucune idée… Je ne suis pourtant pas au dessus-du niveau de la classe… pas la moindre trace de surdouée… mais rien… aucune envie de suivre… je m’ennuie… Je m’efforce de ne pas bavarder avec les autres, je ne veux pas les empêcher de suivre. Ma moyenne n’est pourtant pas phénoménale… mais je m’ennuie.

Toujours cette sensation de ne pas être concernée. Les seules matières qui m’interessent sont les sciences. L’histoire ne me passionne que lorsqu’il est question d’Antiquité. Le français ne m’interesse que lorsque l’on étudie les textes. Les langues proposées ne m’intéressent pas vraiment, seulement si l’on établit un dialogue avec quelqu’un qui parle avec sa langue natale. L’art plastique, c’est l’expression de soi… mais j’exprime tout suivant une consigne… La musique me passionne, mais avec une portée et un instrument…

Finalement, ce qui m’ennuie, c’est le programme de troisième… Tant pis…

Déc
02
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Technovore le 02-12-2011

Plutôt gênant, le syndrôme de la feuille blanche c’est ça:

Le vide, le néant, RIEN sur la feuille, RIEN dans la tête, peanuts ! Aucune inspiration. Pourquoi ? Sujet trop vaste (si sujet il y a) ? Comment éviter ce grand blanc ? Chercher l’actualité. Réfléchir et cogiter. Trouver un mot, une phrase puis un texte (avec un sens c’est mieux !) . AU BOULOT ! Motiver ses céllules grises, faire communiquer les neuronnes ! Enclencher la mécanique. Ca y est ! J’ai trouvé le sujet !

ET ZUT !!!!!!!! Le stylo n’a plus d’encre !!!!!!! Tu parles d’une invention terrienne innovante ! Enfin, ça marche mieux que les traducteur Eurasiens…

Déc
02
Classé dans (Le torchon brûle) par fsakho le 02-12-2011

Vendredi dernier,  nous avons accueilli M. Bouthier, notre principal adjoint, dans notre salle de média pour lui poser des questions sur le port de l’uniforme, qui peut être instauré au collège / lycée à la prochaine rentrée.

Il a donc répondu à nos questions :
F. – Pourquoi portez vous un uniforme ? (ndrl: M. Bouthier est habillé en costume-cravate tous les jours)
M. B. -Car c’est ma tenue de travail. Je ne m’habille pas comme ça le week end, bien sûr.
F. – Portiez vous un uniforme étant enfant ?
M. B – Non je n’en portais pas .
F. – Auriez vous aimé en porter un ?
M.B – Je ne sais pas.
F.- Intégrerez-vous le port de l’uniforme au collège ?
M.B – Si l’inspection academique nous le demmande, nous intégrerons le port de l’uniforme au collège.
F. – De quelle couleur ?
M.B – Je suis daltonien, donc ce n’est pas moi qui choisirai les couleurs !
F. – Que pensez vous de l’uniforme au collège ?
M.B – Je pense que le port de l’uniforme est une bonne chose car cela gommerait toutes les inégalités sociales et permettrait aux élèves de ne plus être esclaves des marques.

Après être venu et avoir poliemment repondu à nos questions, nous avons essayé de trouver l’origine de son accent (qu’il ne nous a toujours pas dite !) qui est, selon Imène, “une bombe” mais que nous qualifierons de sympathique ou agréable). Vêtu d’un uniforme qui fait tout son serieux, il nous a raconté comment les marques et la façon de s’habiller pouvait être difficile à assumer pour un élève : il nous a raconté qu’une de ses anciennes élèves était moquée régulièrement par ses camarades car elle portait des vêtements pas fashion parce que sa mère n’en avait pas les moyens financiers. Sa mère, qui se privait pour acheter des livres scolaires et des romans pour sa fille, a dû arrêter, à la demande de sa fille, pour qu’elle puisse s’acheter des vêtements à la mode.

Fanta.

Nov
28
Classé dans (Le torchon brûle) par Océane miss Glamour. le 28-11-2011

Aujourd’hui on compte 2,81 millions de personnes sans emploi en France. Le chômage doit être dur pour certains hommes ou bien femmes qui veulent travailler et non qui profitent de la société (Etat). Ca doit être aussi dur de ne pas avoir assez d’argent pour nourrir convenablement ses enfants et soi-même.

Le chômage est dû soit à un licenciement car l’entreprise n’as pas assez marché les années précédentes ou soit à un problème entre le patron et vous, donc là, c’est vous qui démissionnez et vous touchez de l’argent. Le chômage est énorme en France. Pour toucher le chômage, il faut déjà avoir travaillé dans sa vie et fait tant d’heures. L’argent versé aux hommes et aux femmes, qui touchent le chômage n’est pas énorme : il permet juste de vivre, eh oui, c’est la crise.

Nov
27

Lors de la conférence de Mathieu Laurent et Lucas Menget sur le métier de grand reporter, une question d’élève avait soulevé le cas particulier des femmes grands reporters. Nos deux journalistes avaient salué leur courage et le rôle qu’elles jouent auprès des populations locales (et des fixeurs), notamment en Egypte, en Lybie : dans ces pays, elles sont un alibi de confiance pour entrer en contact avec la population féminine : à une femme reporter, une femme parle. A un homme, non.

Depuis quelques jours, pourtant une polémique enfle dans le monde du journalisme : trois femmes grands reporters (françaises, américaines) ont été ces derniers mois agressées sexuellement par des hommes, dans les pays où elles enquêtaient sur les révolutions arabes. A chaque fois, le même processus : dans la foule, des hommes se ruent sur la journaliste, la déshabillent, et l’agressent, parfois jusqu’au viol.

http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Lara-Logan-journaliste-agressee-sexuellement-en-Egypte-252163/

http://www.liberation.fr/monde/01012373555-egypte-une-editorialiste-americano-egyptienne-agressee-sexuellement-par-la-police

http://fr.news.yahoo.com/caroline-sinz-viol%C3%A9e-%C3%A0-tahrir-foule-applaudissait-185750698.html

Les rédactrices jeunes filles que vous êtes peuvent s’intéresser à cette information : certaines voudront peut-être réagir…

http://www.youtube.com/watch?v=qvu6P3E2j1ICe reportage pour illustration de ce que je vous disais l’autre jour : à l’heure où tous les salariés sont censés communiquer par mail (et donc de façon immédiate) avec leurs supérieurs hiérarchiques, il n’est plus possible de dissimuler ses carences en orthographe ! Grande victoire pour vos professeurs de français (et vos parents !) : vous allez réaliser qu’on ne vous dit pas qu’il faut apprendre vos règles de grammaire pour vous embêter !

A voir aussi en replay, l’émission 66 Minutes du 20/11/11 sur M6, sur le même sujet.

news Mort Danielle Mitterrand : communiqué de lElysée bourré de fautes dorthographe !

Chères zélèves,

Quand je vous disais l’autre jour qu’on licencie des employés pour “fautes d’orthographe”, je ne parlais pas des secrétaires de l’Elysée ! Pourtant,  il semblerait que celui/celle qui a composé le message ci-dessus au nom du Président de la République ait de la peine à appliquer les règles de grammaire apprises… au collège !

Et gardez-vous bien de considérer ceci comme la porte ouverte à tous les espoirs de vous en sortir avec une orthographe fantaisiste : imaginez les conséquences pour l’auteur de ce message, diffusé dans tous les media, y compris le Torchon, inter-planétairement lu !

Chères zélèves,

En effet, cette séance media d’hier était très cordiale, l’ambiance y était détendue, propice à l’échange : et Océane P. a largement contribué à nous faire rire en endossant un uniforme pour la séance photos !

La visite de M. Bouthier, qui a répondu à vos questions sur l’uniforme avec bonne grâce, a elle aussi été un moment intéressant : n’est-ce pas, Imène ? Charmant, l’accent du sud, non ?

Pendant ce temps, Marion, qui était absente, composait chez elle un article dans lequel elle exprimait sa souffrance morale au sujet de la maladie de sa maman : c’est ça aussi, un vendredi, parfois…

Espérons que tout s’arrange pour Marion, et qu’Océane P. soit choisie pour représenter le collège au futur défilé de mode “collection automne-hiver 2012-2013 uniformes de collégiennes” ! Elle le porte avec tant d’humour !

 

 

Témoignage de Mme Goncalvès, professeur d’anglais sur le port de l’uniforme en Angleterre.

“Les uniformes à l’école … Voilà un sujet qui fait débat chez les plus jeunes comme chez les moins jeunes. De l’autre côté dela Manche, l’Angleterre a conservé cette tradition alors que la France a supprimé le port de l’uniforme depuis 1968.

Je me souviens très nettement de la première fois où je suis arrivée dans un collège anglais (j’étais alors assistante dans deux établissements près de Cambridge), quelle ne fut pas ma surprise de découvrir tous ces jeunes qui portaient tous les mêmes vêtements… Cela m’a donné une impression de discipline et de rigueur ; une véritable petite armée.  En effet, un élève qui ne porte pas son uniforme conformément au règlement de l’école peut être sanctionné. L’uniforme est un peu l’identité de l’école, et ne pas respecter l’uniforme, c’est ne pas respecter l’école.

Pour les garçons, l’uniforme typique se compose d’un pantalon bleu ou noir, d’un pull ou d’un gilet, d’une chemise blanche, d’une cravate et d’une veste pour l’hiver.

Pour les filles, il s’agit de la même tenue : une jupe (ou un pantalon parfois), un pull ou gilet, une chemise, une paire de chaussettes hautes et une veste pour l’hiver.

Chaque école a son propre code vestimentaire et la couleur de l’uniforme et le logo cousu dessus permettent de distinguer les différents établissements scolaires. (Comme dans Harry Potter, chaque école a sa couleur)

Il y a bien sûr certains avantages à porter l’uniforme. Tout d’abord, cela permet de « gommer » les différences sociales et tout le monde se retrouve sur un même pied d’égalité.  Les enfants des familles aisées portent  les mêmes vêtements que les enfants de familles modestes. Les marques ne font pas la différence et cela diminue donc les moqueries et les critiques sur les tenues des autres.

De cette manière, les parents n’ont pas besoin d’acheter des tenues coûteuses et variées pour leurs enfants et n’ont pas à céder aux marques. Plus de 80 % des parents d’élèves sont favorables à l’uniforme.

L’un des principaux arguments contre l’uniforme serait que cela restreint l’expression de l’identité personnelle. Les élèves ne peuvent s’exprimer au travers de leur style vestimentaire. Cependant, si l’on regarde les élèves dans la cour, (au moins une majorité d’élèves), beaucoup s’habillent de la même manière : le jeans reste le grand classique des armoires d’ado, suivi de près par les Converses, et le fameux T-shirt … donc finalement, n’est-ce pas aussi du conformisme que de suivre une mode ou les copains ? Le débat reste ouvert…

Au bout de quelques mois en Angleterre, j’ai constaté cependant que, dès que les élèves sortent de l’école ou après 16 ans, ils se « lâchent » complètement au niveau vestimentaire car ils n’ont pas pu porter ce qu’ils voulaient. Les jeunes portent alors des tenues très (très) extravagantes, voire indécentes et surtout des tenues que l’on remarque ! Ils se font de nombreux tatouages ou piercings pour se différencier. Attention cependant à ne pas généraliser et ne pas tomber dans les clichés … Tous ne sont pas comme çà.

Certains jours, les écoles organisent des journées pour récolter de l’argent pour des associations caritatives ( Red Nose Day … ) ; les élèves peuvent alors venir en tenue « civile » ou avec une coupe de cheveux originale mais doivent payer £ 1 (l’équivalent d’1 €) ; les élèves (et les professeurs !) sont en général ravis et arrivent tous au collège avec leurs vêtements préférés. J’ai trouvé cette idée intéressante et cela est très populaire en Angleterre.

 

Il est assez difficile de trancher “pour” ou “contre” l’uniforme, les différents arguments sont intéressants mais discutables. Je pense que la liberté d’expression s’exprime aussi par les vêtements et chacun se doit d’être tolérant vis-à-vis du style des autres. Un adolescent qui est capable d’avoir son propre style, en dehors de celui dicté par le groupe de copains, la classe, le collège … est un adolescent qui est capable d’exprimer sa personnalité et son identité. Tout en restant dans le décent, bien sûr 😉

D. Goncalvès

Oouaiiiiis, oups ! désoléé, je vais vous raconter l’histoire depuis le debut…

Mardi 22 novembre, nous sommes allés voir un match d’improvisation avec l’atelier théâtre de Mme Vandel et celui de Mme Dibot. Je me suis dit que ça allait être impeu nian-nian, comme à chaques sortie car il faut dire que les sorties au collège, c’est souvent pas très passionnant. Mais je dois avouer que, pour une fois, j’ai trouvé ça super passionnant : la musique était bien : pour une fois que ce n’est pas du classique et les comédiens ont assuré, ils ont eu des super bonnes idées car, quand n’on a que 20 secondes pour trouver des idées sur un sujet imposé, c’est pas forcement facile de jouer. Et pour une fois, je conseille d’aller voir un match d’improvisation comme celui-là car, tout comme moi, vous pourriez être surpris et apprendre beaucoup de choses.

Un match d’improvisation est une pièce de théâtre qui est improvisée, logique, par les comédiens sur un sujet imposé par les arbitres. Ces acteurs jouent leur pièce de théatre sur une patinoire et les costumes de chaque équipe ressemble à une tenue de hockey mais les costumes montrent leur sens de l’imagination, tout comme leur hymne composé par par les comédiens. Malgré tout, ce n’est pas le plus difficile car ils n’ont que 30 secondes pour inventer un scénario sous l’oeil attentif des arbitres qui n’ont pas peur d’enlever des points à l’équipe à chaque fois qu’elle commet une faute.

Le théatre d’improvisation est passionnant car on ne sait jamais ce que les acteurs ont en tête : de même, les acteurs, sur scène, ne savent pas quelle pourrait être la réplique de leur adverssaire.

En conclusion, ce théatre est plein de surprise et d’originalité, il permet de plonger au coeur de l’histoire. Le théatre peut apporter des connaissances et c’est un spectacle à voir au moins une fois dans sa vie.