Mai
24
Classé dans (Torchon melting-pot) par hanene le 24-05-2011

L’été approche, la chaleur, l’ambiance à l’africaine, la famille, les soirés kebab, tajine, couscous sont bientôt au rendez-vous.

Le jour J, tout le monde sourit, tout le monde est content, les bagages dans la voiture, les disputes entre les frères et soeurs, les rires, la musique, le rai, on se met bien, la route est longue.

Une fois arrivé au port, on ressent une sensation de bonheur à l’idée de revenir dans notre bled.  L’odeur de la mer, le soleil brillant, l’ambiance forte entre tous les passagers à destination du bled, tout le monde se parle, on partage tout, on rigole, on apprend à se connaitre, on vient de la même racine, on est tous frères et soeurs.

Dans le bateau, on sait que on va bientot arriver, on sent déjà l’odeur du bled approcher, on ne veut même pas dormir, on attend de voir la côte.

Tout le monde se prépare, se met ope , se parfume, se coiffe :  l’impatience se fait sentir. Arrivés à destination, les gens, la musique, la famille qui s’impatiente, les klaksons, l’ambiance TOTALEL’odeur de la plage, du sable, du barbecue est présente.

Arrivé chez la famille, tout est prêt, on est reçu à bras ouverts, le couscous, les gâteaux arabesles cousines sont là, les amis aussi, on est plus heureux que jamais. Le soir tout le monde fait la fête, pendant toutes les vacances, on se promène, on passe des soirés de malade, des mariages de folie. Les délires entre familles, entre cousins et cousines, entre amis. Là-bas, les gens sont tellement sympathiques, ils ont peu dans les poches, mais beaucoup dans le coeur .

Au retour, on est toujours tristes, déçus, énérvés de devoir revenir ici, où le changement est brutal, le rythme de vie change, en France tout va si vite, là-bas, on vit au jour le jour, on profite de chaque instant, comme si c’était les derniers moments. Dès qu’on rentre, les cours nous attendent, finies la bonne ambiance et les grasses mat’.

Cette nostalgie du bled est tellement forte… Vivement l’été  !!!!  L’Afrique, c’est magique !!!

By :    Hanène, Wahiba & Anissa, les Maghrébines orientées

Fév
16
Classé dans (Torchon melting-pot) par assani le 16-02-2011

Le F.L.S signifie “Français Langue Seconde” (ou Français Langue de Scolarité).

Je pratique le F.L.S depuis la sixième avec Mme Blô, qui m’a beaucoup aidé au niveau de la langue Française. C’est un soutien pour les primos arrivants, des gens qui ne parlent pas du tout le français ou qui connaissent que quelques mots de la langue.

Certains ne savent pas qu’est-ce-que signifie le F.L.S.

Moi qui suis arrivé au collège, je ne parlais même pas encore très bien le français et c’est grâce au F.L.S que j’ai beaucoup progressé dans la langue française. Et auparavant avant que j’aille en F.L.S, je ne parlais pas trop le français : je ne connaissais que quelques  mots…

J’ai appris beaucoup de choses que moi-même je ne savais pas avant, depuis que je pars en F.L.S, on m’a appris des choses importantes. Et je continue toujours à y aller, depuis la sixième.

J’apprécie beaucoup le F.L.S car j’apprends, j’apprends et encore.

Assani.

Fév
16
Classé dans (Torchon melting-pot) par moustoifaini le 16-02-2011

Moi, j ai connu des citoyens qui font la polygamie dans la vie de tous les jours : on voit des pères polygames. (ils ont épousé plusieurs femmes)

Je trouve que ce n’est pas normal que des hommes aient plusieurs femmes , certains en ont deux ou plus.

Les femmes ne sont pas des objets , on  doit leur donner du  respect comme à tout individu, masculin ou feminin.

La polygamie commence par une première femme et puis une autre, la loi interdit la polygamie en France ou sur les territoires français.

La plupart des hommes polygames n’ont pas la chance de voir leurs enfants grandir à leurs côté puisqu’ils ne les voient qu’une fois sur deux.

Certains enfants ont peur de leur père car ils n’ont pas la chance de le voir tous les jours et ne savent pas le vrai visage de leur père.

Moi, j’ai connu mon père, comme tous les autres enfants qui ont la chance de connaître leur père, mais je connais pas le vrai visage de mon père, car j’ai beaucoup voyagé un peu partout et je n’ai pas eu la chance de le connaitre mieux. A ma connaissance,  je ne crois pas que mon père est un polygame.

Je sais que mon père est  un homme gentil, comme tout les pères.

Selon mon point de vue,  la polygamie ne sert à rien car il y a toujours des injustices.

Moustoifaïni.

Déc
10
Classé dans (Torchon melting-pot) par Agnès Dibot le 10-12-2010

(Par Wahiba)

Cela fait maintenant plus de sept ans que je parle arabe, étant donné que toute ma famille le parle.

Tous les pays arabes ne parlent pas exactement la même langue : Algérie, Maroc, Tunisie,  Arabie Saoudite, Egypte. L’arabe n’y est pas le même, les mots ne se prononcent pas pareil.

Quand j’entends un mot, une phrase en arabe, je cherche à savoir ce que ça veut dire et j’apprends à l’écrire. J’ai beaucoup aimé apprendre cette langue car cela fait partie de ma vie, de ma famille. Et, en effet, pour moi, c’est une richesse parce que c’est une langue pas comme les autres.

Pour parler arabe, il faut des cours, car ce n’est pas facile. Pour moi, c’est facile de le parler et de l’écrire, car cette langue fait partie de mes origines. Mais il est difficile d’écrire arabe car c’est différent du français : pour écrire arabe, il y a deux façons : en mode français (c’est-à-dire on l’entend) ou à al façon arabe : c’est beaucoup plus difficile car il faut écrire de droite à gauche et pas avec notre alphabet, mais avec des traits et des points, c’est donc très différent !

J’ai appris cette lange avec mon père car l’arabe lui est cher au coeur. Il parle toujours arabe avec moi et mes frères, mais aussi avec ma famille et ses amis. Il a grandi en Algérie, il y a passé toute son enfance jusqu’à ce qu’il rencontre ma mère. Il aime nous parler arabe et nous apprendre les valeurs de cette langue.

Pour mon père, parler arabe à la maison n’est pas obligé car il comprend et parle français, mais mais l’arabe est toujours mieux, pour lui. Dès que je parle arabe avec lui, il est content. Il dit qu’on peut parler français sans oublier la langue de nos origines.

Wahiba.

Déc
10
Classé dans (Torchon melting-pot) par Agnès Dibot le 10-12-2010

(Par Oussama)

Je connais et j’aime la langue arabe car je l’utilise depuis que je suis tout petit. Dans ma famille, on parle arabe tout le temps, donc cela fait progresser mon vocabulaire.

Je ne connais pas l’arabe littéraire car je n’ai pas appris cette langue à l’école, mais à la maison. Ce que je connais sur cette langue me suffit et me sert beaucoup quand je vais en Algérie car je peux m’exprimer et comprendre ce que disent les gens.

Je pense que la langue arabe va évoluer en France et dans le monde car, dans la rue, des gens utilisent des mots arabes, les transforment, puis les transmettent. On utilise même l’arabe dans le langage courant , sans même le savoir : les mots “toubib, kif-kif, chouilla”, par exemple, sont arabes.

Mais je pense que la langue arabe a du mal à progresser dans le monde moderne car aucun des pays qui l’utilise n’est en Europe. Je pense aussi que, s’il n’y avait pas de racisme, l’arabe progresserait très vite en Europe. Peut-être que la coupe du monde 2022, qui aura lieu à Dubaï, aidera les choses car c’est un pays arabe.

Oussama.