Interview de Madame Grollier, nouvelle principale du collège, par Mazarine, Jofrey, et le bijou Dictaphone !
Notre première rencontre a lieu dans la cour : prise de contact.
Mazarine et Jofrey : Que pensez-vous du collège George Sand ?
Madame Grollier : C’est un collège qui scolarise des élèves comme dans beaucoup d’autres établissements.
Mazarine et Jofrey : On dit qu’à George Sand, on voit beaucoup d’élèves qui posent problème est-ce vrai ?
Madame Grollier : Quelques élèves sont violents, comme dans tous les collèges, mais ce sont les plus jeunes, entre autres les sixièmes. Ensuite, on est une petite ville, donc les histoires se transmettent vite, et elles se déforment. Moi je trouve ça bien, que des élèves viennent m’interviewer pendant les récréations !
A propos, sonnerie de fin de récréation : on prend rendez-vous avec madame le Principal, que nous retrouverons dans son bureau. En attendant, Mazarine donne sa vision de son collège : “Moi, je pense que c’est dommage que l’on critique George Sand toujours négativement car il y a du potentiel, du positif. Mais il y a aussi des élèves que l’on pourrait qualifier de “cancres”, mais ça, il y en a dans tous les collèges. Je voudrais dire aussi qu’il n’y a pas plus de violence à George Sand que dans les autres collèges. J’ai demandé venir dans ce collège, qui n’est pas dans mon secteur… Tout le monde croit que George Sand est un collège de voyous que nous n’avons pas d’avenir, qu’on ne pense qu’à faire des bêtises. Moi, je peux vous dire que nous pensons à notre avenir. Ceux qui parlent de notre collège n’y sont jamais venus, ils ne savent rien de notre vie au collège : qu’ils viennent voir d’eux-mêmes avant de lancer des rumeurs sur nous.”
Retour en interview avec Madame Grollier :
Mazarine et Jofrey : Est-ce que George Sand, classé en RAR, est pire que les autres établissements ?
Madame Grollier : D’une part, il y cette appellation ZEP/RAR (Zone d’Education Prioritaire, Réseau Ambition Réussite), donc on bénéficie de moyens en termes humains que peut-être, d’autres établissements n’ont pas. Vous pose z la question par rapport à la sécurité dans l’établissement, au respect des personnes. Ce n’est pas forcément parce qu’un établissement est placé en ZEP ou en RAR que les élèves sont plus violents. D’ailleurs, la violence entre élèves, il y en a dans tous les établissements. Il y a ici des élèves qui se comportent bien, qui respectent le réglement intérieur. c’est notre rôle de faire respecter cela. Non, je ne trouve pas que les élèves d’ici soient plus violents qu’ailleurs. par contre, pour rejoindre la question sur le réglement, il est absolument indispensable, justement pour que chacun puisse se sentir en sécurité, de faire respecter les règles. Les règles sont une protection, c’est la loi : si on n’a pas de règles, c’est le chaos.
Mazarine et Jofrey : Comment avez-vous réagi quand vous avez appris que vous étiez mutée ici ?
Madame Grollier : Je ne viens pas d’ici, donc je n’ai pas entendu d’avis sur ce collège. Dans un premier temps, quand j’arrive dans un établissement, je n’ai pas d’avis. j’attends de voir comment les choses se passent pour avoir un avis.
Le dictaphone se tait : fin de l’interview. Nous reviendrons sur le sujet et remercions madame Grollier de ce temps qu’elle nous a accordé.
Mazarine, Jofrey.
Belle journée, quand un petit journal retrouve le chemin des écoliers ! Des collégiens, devrions-nous dire.
Le Torchon héberge Pink Paillettes, on l’en remercie ! Un petit clic (au bas de cette page), pour un petit journal de filles écrit pour les garçons : le tout sans prétention.