Ce livre, écrit par Jacques Sigot, nous a été prêté par Janick Desplebin dit “Capélo”, qui a accepté de nous prêter son livre car il fait partie de sa famille. Ce livre raconte l’internement des Tsiganes à Montreuil-Bellay. Ce livre est sur le site du Ministère de la Défense. (Mémoire)
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichebiblio.php?idPage=1641&idBiblio=12&idLang=fr
Ce livre est dédié à :
– Jean Fleury (fondateur de l’Aumônerie Nationale Catholique des Gitans et Tsiganes en France, qui jusqu’à la veille de sa mort, survenue le 4 décembre 1982, a aidé et encouragé son auteur. Voir sur ce sujet l’article d’ Alexandre et d’Oussama)
– à J.Fernandez (son ami Gitan).
– à Jean Fernandez dit Jean-Jean (son ami manouche)
-à tous ceux qui, par-delà les années ont partagé avec l’auteur leurs souffrances ou leurs souvenirs.
Dans ce livre, il y a tout ce qui concerne la vie au quotidien des nomades internés dans le camp de 1940 à 1945. Malgrés tout cela, dans le camp il y avait une école, une église.
Grâce à ce livre, nous en avons appris un peu plus sur le Camp de Montreuil-Bellay. Ce camp d’internement a reçu des Tsiganes internés de 1940 à 1945.
Ce camp était vraiment un camp de concentration mais moins rigoureux que les camps Allemands.
Nous avons feuilleté ce livre pendant une soirée, tant nous avons aimé. Voici ce que nous y avons trouvé :
– des poèmes
– des témoignages
– des photos
– le récit d’évasions
– les aliments consommés dans le camp de Montreuil-Bellay : pommes de terre, choux, navets, carottes, café au lait, boeuf en boîte, du pain de temps en temps : les matières grasses étaient rationnées…
– les arrestations
– les libérations
– Les poèmes de Tikno Adjam :
“Et les sans-partie, les sans-pays que nous sommes, sont partagés dans un enfer crée par les hommes, pour les hommes”
” Le camp où la soif tenaille les plus sombres est pour tous une rude prison. Pas un chant d’oiseau ne l’égaie et Vichy redoute même les accents d’un violon, un accord de guitare car il nous est défendu de jouer de tout instrument.”
“Notre esprit reste, malgré tout, celui d’un homme libre.”
Julie et Mazarine.