Poussée par la nécessité de communiquer dans un monde qui vit plus vite que son ombre, me voici stagiaire sur Facebook.
Mon objectif : créer une page Facebook pour Le Torchon, afin de faciliter entre vouszémoi l’échange d’articles avant publication sur ce blog.
Ceci est un cadeau pour le 200ème article…
Vos textes sont mis en page pour la NR : Jean-Yves Le Nezet attend votre page pour la fin de la semaine. Votre dossier, tel qu’il apparaît actuellement, manque cruellement d’une chose : les témoignages !
Je passe donc commande, et en urgence, de courts portraits de chaque témoin du film : reprenez le dossier de presse du film (que je vous ai distribué) : vous y trouverez le prénom des témoins interrogés dans le film de Pilosio. Pour chacun, dressez un bref portrait (physique ou un trait de caractère) et résumez son propos : c’est encore assez récent pour que vous puissiez fournir cet effort de mémoire. (à l’exception de notre cher Jofrey , atteint, comme chacun le sait, d’un Alzheimer précoce !!!!)
Facile, la preuve, votre (vieille) Rédaction en est capable : je vous donne un exemple !
Louise est une dame âgée, assise à l’entrée de sa vieille roulotte stationnée dans un jardin. Le réalisateur ne rentre pas dans la roulotte. On voit des tissus colorés sur des sièges, à l’intérieur de la roulotte… Vêtue d’habits colorés et d’un vieux chandail, Louise ressemble aux gitanes telles qu’on les imagine au 19ème siècle ! Elle parle peu, ne raconte presque rien…
Ce témoignage ne nous apprend pas beaucoup, la caméra semble même intrusive : on voudrait presque dire au réalisateur : “Coupez !” Pourtant, il a sa place dans le documentaire, et le spectateur se souvient avec respect de cette vieille dame au regard perdu dans des pensées qu’il devine douloureuses.
Vous voyez, ce n’est pas bien difficile ! A votre tour !
Votre (vieille) Rédaction.
Article 3 de loi du 16 juillet 1912
Les gens du voyage (ou les nomades) étaient traités comme des citoyens mais pas comme les autres. On les obligeait à faire signer un carnet anthropométrique. On les photographiait de profil et de face, on prenait leurs empreintes digitales de l’auriculaire gauche, de l’annulaire gauche, de l’ index gauche, du pouce gauche. On les signalait en donnant leur taille, poids.
Pendant la guerre, ceux qui voulaient s’échapper des camps d’internement en étaient empêchés : les fuyards n’ avaient plus de papiers et ils ne pouvaient pas se mêler à la population qui les rejetait et les dénonçait.
Je trouve que ce n’est pas normal, et pas juste que des français nomades aient été internés. Le gouvernement français de l’époque laissait faire. De mon point de vue, ce n’est pas humain, ce que les français et les allemands ont fait en 1940 , on est tous des êtres humains, peu importe la couleur de peau (blanc, noir ,métissé ), le mode de vie. On est tous de la même espèce : l’espèce humaine.
Moustoifaïni.